Réponse "divine" à Genèse d'un mensonge

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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Seleucide

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Réponse "divine" à Genèse d'un mensonge

Ecrit le 21 août16, 07:47

Message par Seleucide »

I) Introduction

Cela fait plusieurs mois que certains internautes fondent l’essentiel de leurs participations (entendez : copier/coller) sur les travaux qu’un certain site, à savoir Genèse d’un mensonge, traitant des origines du christianisme, propose. Sont ainsi notamment abordés des « preuves » de la falsification de la Bible (tome 2), du véritable message de la Bible (tome 3), de la véritable nature du christianisme que nous connaissons aujourd’hui (tome 4). Nous avons plusieurs fois personnellement remarqué ce que nous pensions de ces « travaux », mais pratiquement jamais, il est vrai, répondu sur le fond. Aujourd’hui, nous aimerions combler ce manque et démontrer à notre ami omar13 que l’étude sur laquelle il se base pour constituer l’ensemble de ses « participations » possède, non seulement de sérieuses lacunes méthodologiques, mais surtout une méconnaissance profonde des sujets abordés, frisant quelques fois l’inculture, et parfois même, ce qui est plus grave, une véritable volonté de désinformer, c’est-à-dire une certaine malhonnêteté intellectuelle. Nous prendrons nos exemples à partir d’un chapitre du second tome, intitulé : « Quelles sont les écritures bibliques qui dénoncent la falsification des évangiles ? ». Commençons donc ici par décrire le chapitre en question, disponible ici : sur ce site, p. 162 du livre et 164 du lecteur pdf).

Il s’agit de citations (extra)bibliques illustrant prétendument la thèse – musulmane – de « la falsification des évangiles » (N.B. : le terme est curieux, car l’interprétation musulmane évoque la falsification de l’évangile, et non des évangiles ; le Coran évoque toujours l’Injil au singulier, et non pas au pluriel). Sont ainsi cités a) 3 passages du roman pseudo-clémentin b) un extrait de l’épître paulinienne aux Galates c) un morceau de l’évangile de Barnabé. Ces trois citations, avancées comme « preuve », sont mises en liaison et présentées comme se confirmant les unes avec les autres. Avant de les examiner chacune, il nous faut rappeler ici un point méthodologique qui semble avoir échappé à l’auteur de ces travaux.

Nous savons que la Bible est un ensemble de livres considérés comme inspirés, mais divergeant profondément les uns des autres. La date de rédaction, les auteurs, les objectifs et sensibilités théologiques, les communautés destinatrices, le genre littéraire, les langues parfois même des différents livres varient, et parfois même grandement. Ajoutons à cela l’immense littérature apocryphe contenant tout et son contraire, extraordinaire fouillis dans lequel il n’est certes guère aisé de s’y retrouver, et vous aurez l’un des plus grands problèmes méthodologiques que cette étude offre. Car l’auteur de Genèse d'un mensonge fait entièrement abstraction de cela. Il navigue entre différents écrits pour chercher de quoi alimenter ses thèses farfelues mais sans jamais prendre en considération les éléments mêmes constituant lesdits écrits, comme nous le verrons bien assez tôt : pour ne citer qu’un exemple, s’il s’était un minimum renseigné sur la littérature pseudo-clémentine qu’il utilise, il se serait aperçu de lui-même qu’il était absurde de l’accorder avec l’apôtre Paul car celle-ci véhicule en partie un anti-paulinisme très virulent provenant d’un fond judéo-chrétien ancien. D’autre part, est-il besoin de souligner le manque de rigueur consistant à rassembler sur un hypothétique thème commun une oeuvre du Ier siècle avec une du IVe mais aussi du XVIe ? Il est malheureux de voir que l’essentiel de ces « études » soient constituées de ce même manque de rigueur, pourtant indispensable à tout travail sérieux sur le sujet. Aussi pouvons-nous dors et déjà remarquer qu’une telle étude se disqualifie par elle-même par le peu de rigueur intellectuelle qu’elle s’impose : il ne peut en sortir que des bêtises comme nous le verrons rapidement. Cela étant précisé, nous pouvons dès lors commencer notre analyse des citations proposées.


II) La littérature pseudo-clémentine

Il convient avant tout chose de brièvement introduire le monde pseudo-clémentin, travail de base à tout examen et utilisation critique de cette littérature. De quoi s’agit-il, en résumé ? Grosso-modo, de l’histoire de la conversion au christianisme de Clément de Rome, des pérégrinations de l’apôtre Pierre et de ses démêlés avec Simon le Magicien d’où il ressort toujours vainqueur. C’est un roman à thèse. Une première difficulté s’impose cependant lorsque nous apprenons qu’il existe deux versions différentes de ce même texte, remontant probablement à un écrit de base aujourd’hui perdu : les Homélies (en langue grecque) et les Reconnaissances (latines). Ces textes possèdent des différences notables, pouvant ainsi diverger, ne présenter aucun parallèle ou encore posséder des spécificités ou des formes qu’on ne retrouve pas dans l’autre version, constituant par là un des problèmes les plus complexes de l’univers pseudo-clémentin. « La relation entre les Homélies et les Reconnaissances », note ainsi B. Ehrman, « est très complexe, il s’agit de l’un des sujets les plus épineux que les spécialistes de la littérature chrétienne antique aient eu à traiter. »[1]Sans avoir nul besoin d’y ajouter les différentes interpolations, les thématiques propres à chaque version, l’histoire de la rédaction de chacune ou encore leurs propres contradictions, nous voyons bien que l’usage quelconque d’une telle œuvre ne peut se faire qu’avec des pincettes. « Une bonne moitié des contributeurs », peut-on ainsi lire dans l’avant-propos des Actes du deuxième colloque international sur la littérature apocryphe chrétienne, « se sont attelés à décrypter l’univers clémentin. La richesse des thèmes et des motifs en fait un champ d’investigation privilégié et… difficilement maîtrisable pour une seule personne. »[2], même experte en la matière comme on peut le supposer pour les participants de ce colloque. « En outre », n’hésite pas à écrire E. Barilier, « il est très ardu pour le profane de comprendre dans leurs nuances et leurs complexité les thèses défendues par le roman pseudo-clémentin. »[3] Que dire alors pour le lecteur non préparé auquel nous assimilons très volontiers l’auteur de Genèse d’un mensonge ? Disons le tout net, utiliser cet amas multiforme et difficilement compréhensible que constitue la littérature pseudo-clémentine, qui plus est sans avoir la moindre idée de ce dont elle est constituée, c’est se tirer une balle dans le pied, comme nous allons le montrer.

a) Analyse des deux premières citations
  • a) « Mon frère, connaissant le zèle ardent qui t’anime pour les intérêts communs à nous tous, je te demande avec insistance de ne communiquer les livres de mes prédications que je t’envoie à personne de la gentilité ni de notre race sans épreuve probatoire […] car s’il n’en est pas ainsi, notre doctrine de vérité se morcellera en une multitude d’opinions. Cela, je ne le sais pas en tant que prophète, mais parce que je vois déjà les prémices du mal lui-même. » (Epître de Pierre à Jacques, 1, 1 ; 2, 2)

    b) « Si nous procurons les livres à tous sans distinction, et qu’ils soient dénaturés par des hommes sans scrupules, ou interprétés de façon tendancieuse, comme vous avez entendu dire que certains l’ont déjà fait, il ne restera plus, à ceux qui recherchent réellement la vérité, qu’à errer perpétuellement. » (Engagement solennel ; 5, 2)
Voici les deux premières citations proposées dans le chapitre. Elles sont issues de deux écrits, plus ou moins liées à l’œuvre, que nous trouvons en avant des Homélies pseudo-clémentines. Précisons dès maintenant que les Reconnaissances ne contiennent pas ces écrits : en effet, la lettre de Pierre à Jacques et l’Engagement solennel en sont absents. Elles sont vues par les exégètes contemporains comme « une fiction littéraire de l’auteur des Homélies. »[4] Divers sujets y sont traités : la copie et la protection des livres vénérés, la variété, reconnue dès l’Antiquité, de divers sens possibles, le rôle des personnes pour contrôler l’interprétation des textes, l’intense formation et la mise à l’épreuve des instructeurs dans un cadre qui paraît plus scolaire qu’ecclésial, etc. Si l’on examine cependant de plus près les citations proposées, nous nous apercevrons qu’elles ne peuvent en aucun cas servir d’attestation (extra) bibliques portant sur la falsification des évangiles. En effet, les livres dont il est fait allusion dans les passages ci-dessus ne sont pas des évangiles, mais constituent le livre de la prédication de Pierre, ainsi que l’indique l’édition française du Roman pseudo-clémentin, qui possède une note affectée à ce passage mais curieusement occultée par l’auteur de Genèse d’un mensonge. Elle affirme textuellement :
  • « I,2. Mes prédications : dans la fiction romanesque, ces prédications de Pierre (κηρύγματα Πέτρου) sont l’abrégé de l’enseignement dispensé par Pierre au cours de ses voyages, dont il est tenu de faire un compte rendu régulier à Jacques (Hom I,20,2) ; et l’Épître de Pierre à Jacques n’est autre que la lettre d’envoi de ce recueil (Ép Pierre 3, 1 ; Diam I, 1 ; Ép Clément 20) »
Il aurait également suffit, avec un peu de bonne volonté et d’honnêteté intellectuelle, de lire le verset 1 du chapitre 1 du texte de l’Engagement solennel, affirmant ceci :

  • « Après leur avoir lu la lettre, Jacques convoqua les presbytres, leur en fit la lecture, et dit : « Notre Pierre rappelle qu’il est nécessaire et opportun de préserver la vérité, en refusant de communiquer à n’importe qui les livres de ses prédications qu’il nous envoie, mais à un homme de bien et de réflexion, qui ait choisi l’enseignement et qui soit un fidèle circoncis. »

« Curieusement » confirme encore F. Bovon, « il ne s’agit pas d’un évangile, mais des Kérygmes de Pierre. »[5] On voit donc que ces citations ne peuvent en aucun cas servir d’appui pour étayer la thèse de l’auteur ! Elles montrent cependant pour le moins la malhonnêteté intellectuelle de l’auteur de Genèse d’un mensonge qui, n’hésitant pas à frauduleusement arracher des extraits de leur contexte littéraire immédiat, fait dire à des textes ce qu’ils ne disent pas : ces citations n’ont en réalité aucune valeur pour étayer ou présenter un témoignage de « la falsification des évangiles », puisqu’ils n’en parlent pas. Ils possèdent cependant au moins le mérite de révéler la méthodologie et l’honnêteté même des travaux proposés par ledit site.

b) Analyse de la troisième citation
  • « Ainsi donc, comme le vrai Prophète nous l’a dit, il faut que vienne d’abord un faux évangile porté par un trompeur ; ce n’est qu’ensuite, après la destruction du Lieu saint, que le véritable Évangile doit être transmis en secret pour redresser les hérésies à venir. » (Homélies II 17, 4).
Cette fois-ci, la citation est issue directement du texte des Homélies ; mais quelques observations s’avèrent avant tout nécessaires. D’une part, il est curieux de voir l’auteur de Genèse d’un mensonge n’utiliser uniquement que le texte des Homélies sans aucun égard pour celui des Reconnaissances. Un tel étonnement n’a cependant pas lieu d’être et devient compréhensible dès lors que l’on sait que le passage en question est absent des Reconnaissances. Il est en effet une illustration directe de la règle dite de la « syzygie », selon laquelle toutes choses vont par couples : juste et injuste, temps et éternité, terre et ciel, faux Prophète et vrai Prophète, faux évangile et vrai évangile. Or, cette règle est nettement moins présente dans les Reconnaissances que dans les Homélies. Nous percevons donc ici encore un défaut, sinon de malhonnêteté ou d’ignorance au moins de méthodologie : car comme le remarquait F. Amsler, si le roman est bien transmis en deux formes notamment variables, « ne s’en tenir, par rigueur méthodologique, qu’à une seule forme, revient irrémédiablement à s’exposer à la critique d’avoir une vue partielle, incomplète, voire naïve de l’œuvre. »[6] Revenons toutefois à la citation étudiée. Il suffit de la lire pour s’apercevoir qu’elle ne propose en aucun cas un témoignage de la falsification de l’évangile. En effet, elle mentionne l’existence d’un « faux » évangile en opposition avec le « vrai ». Il convient certes de s’interroger sur le sens que de telles déclarations peuvent posséder pour l’auteur des Homélies : s’agit-il d’un simple exemple illustrant sa conception « syzygique » du monde ? S’agit-il d’un évangile écrit ou de la Bonne Nouvelle annoncée différemment selon les sensibilités de chacun ? La question n’est pas tranchée, et même nullement soulevée par l’auteur de Genèse d’un mensonge, ce qui ne l’empêche visiblement pas d’utiliser ce genre de passages pour étayer ses thèses En effet, la citation ne peut rigoureusement pas servir à argumenter en faveur de « la thèse musulmane de la falsification écrite de l’évangile de Jésus » pour la simple et bonne raison que là encore, il n’en est fait mention nulle part ! Dans tous les cas, la règle des syzygies d’où est issu cet exemple illustre bien plus une conception cosmologique qu’un quelconque témoignage historique : si l’auteur de Genèse d’un mensonge en citant le texte, choisit d’y adhérer et d’y apporter foi, libre à lui, mais il conviendra d’en pousser la logique jusqu’au bout et d’affirmer que pour celui-ci, via la paire Christ-Antéchrist, tout ce qui viendra avant le retour du Christ appartiendra à l’Antéchrist, à l’image donc du prophète de l’islam. Or, il et évident que l’auteur de Genèse d’un mensonge refusera d’adhérer à une telle thèse : preuve supplémentaire, si besoin en était, de la malhonnêteté et du manque de sérieux de ses travaux.

[1] EHRMAN B., « Les christianismes disparus. La bataille pour les Ecritures : apocryphes, faux et censures », Bayard, 2007, Paris, 415 p.
[2] AMSLER F., FREY A., TOUATI C., GIRARDET R. (ed), « Nouvelles intrigues pseudo-clémentines. Actes du deuxième colloque international sur la littérature apocryphe chrétienne », Zèbre, Prahins, 2008, p. 8.
[3] Ibid, p. 10.
[4] LE BOLLUEC A., « Introduction aux Homélies », in GEOLTRAIN P. & KAESTLI J.-D. (ed), « Écrits apocryphes chrétiens », t. II, Gallimard, 2005, p. 1196.
[5] BOVON F., « En tête des Homélies clémentines : la Lettre de Pierre à Jacques », in AMSLER F., FREY A., TOUATI C., GIRARDET R. (ed), op. cit., p. 333.
[6] AMSLER F., « État de la recherche récente sur le roman pseudo-clémentin », in AMSLER F., FREY A., TOUATI C., GIRARDET R. (ed), op. cit., p. 27.



III) L’apôtre Paul et les Galates


Nous n’allons guère faire ici une présentation de Paul, de sa pensée, de ses combats théologiques ou de l’ensemble du corpus néotestamentaire qui lui a survécu. La majeure partie de ces informations est censée être acquise pour des lecteurs qui n’hésitent pas à s’adonner à des discussions interreligieuses. Nous poserons seulement deux questions concernant la citation de Galates proposée par l’auteur, à savoir si d’une part, l’évangile dont il est question est un évangile écrit que l’on pourrait falsifier, et d’autre part, s’il est intelligent, à l’instar de l’auteur, d’en faire le lien avec les Homélies pseudo-clémentines. Ces précisions étant avancées, nous pouvons débuter.

1) La question du faux évangile


Le terme évangile semble être l’objet d’une grande confusion pour certaines personnes, dont l’auteur même de Genèse d’un mensonge. Il convient dès lors de devoir rapidement traiter la sujet même de leur définition avant d’aborder la première de nos deux questions Qu’est-ce donc qu’un évangile ? Nous savons qu’originellement, le terme ne désigne rien d’autre qu’une bonne nouvelle : c’est ainsi que le mot est utilisé dans le monde hellénistique et romain, mais aussi dans la Bible. L’évangile de Jésus apparaît ainsi originellement être la « Bonne Nouvelle que Jésus proclamait », et en aucune façon un livre qui serait tombé du ciel : c’est en tout cas de cette façon que l’entendent l’ensemble des attestations néotestamentaires dudit terme. Ainsi par exemple concernant le passage de Marc 1, 1, « Commencement de l’évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu », P.-M. Beaude n’hésite pas à souligner qu’il « ne s’agit pas d’un livre, mais d’une bonne nouvelle proclamée […] », et que « dans le récit de Marc, le mot Evangile va donc désigner le message annoncé par Jésus et accueilli dans la foi par les chrétiens »[7], mais certainement pas, et en aucun cas un livre. Le fait que les quatre récits du NT que nous connaissons sous le terme d’évangile ne se définissent pas eux-mêmes ainsi, ajouté au fait que les premiers auteurs patristiques à s’y référer ne les nomment jamais par ledit terme (ainsi pour Justin, qui parlait par exemple de « Mémoire des Apôtres ») nous renforce dans l’idée que le terme même ne possédait aucune signification « livresque » ou littéraire au départ. En réalité, c’est seulement avec le temps que le mot évangile prendra une tournure « livresque » : « En effet », écrivent conjointement N. Siffer et D. Fricker, « l’emploi du terme ‘évangile’ pour désigner un livre rapportant les actes et les paroles de Jésus n’est repéré qu’à partir du 2e siècle, de même que son attribution à des auteurs nommés. »[8] A ce titre, Paul, qui est à l’origine des plus anciens écrits du Nouveau Testament, ne saurait avoir en tête un quelconque livre lorsqu’il emploie le terme d’évangile : c’est en tout cas bien ainsi que le confirme B. Erhman, en expliquant : « Paul, bien sûr, parle de son « évangile », par quoi il signifie son message évangélique. Marcion, cependant, croyait que Paul avait vraiment un livre d’évangile dans son canon, une version de l’Evangile de Luc. Par conséquent, Marcion inclut un évangile dans son canon, une version de l’Evangile de Luc. »[9] Il semble bien que l’auteur de Genèse d’un mensonge ait reproduit exactement la même erreur… Mais par ailleurs, en admettant même qu’il s’agisse là d’un évangile sous format livresque que Paul condamne, il n’en resterait pas moins que la citation des Galates proposée témoigne de l’existence d’un faux évangile, et certainement pas de la falsification du vrai. Une fois encore, les travaux proposés par Genèse d’un mensonge nous apparaissent donc manquer de rigueur et d’intelligence.

2) Le lien avec les Homélies

Mais admettons que le passage en question soit relatif à un évangile livresque perpétuant cependant de faux enseignements. Le lien avec les Homélies pseudo-clémentines est-il justifié ? Il nous faut pour cela examiner les griefs que Paul porte contre le faux évangile qu’il condamne, et considérer s’il possède de semblables caractéristiques des doctrines que le pseudo-Clémentin condamne dans ses Homélies. Comment le faux évangile nous apparaît-il donc dans la lecture des Galates ? Cela n’est un mystère pour personne n’ayant étudié la question : il est un évangile judaïsant, imposant une forme judéo-chrétienne de foi en Jésus-Christ, notamment par l’application de la circoncision aux païens. Les correspondants de Paul « semblent attirés », note par exemple C. Combet-Galland, « par d’autres prédicateurs qui, pour honorer l’Évangile, veulent l’inscrire dans la destinée du peuple de Dieu et pour cela ouvrir aux païens l’accès à l’identité juive forgée par les valeurs de la Loi. »[10] « Toute la suite de l’épître », confirme à son tour A. Goffinet, « montre à l’évidence que Paul lutte pour la vérité de l'Évangile du Christ affranchi de la Loi. Peu importent les différentes hypothèses au sujet de judaïsants virulents ou mitigés, de juifs ou de judéo-chrétiens, Paul s'attaque à une prétendue prédication de l’Évangile basée sur la circoncision et l’observance de la Loi comme moyen de justification, doctrine qui s’oppose au caractère exclusif du salut assuré par le Christ. »[11] Et comment peut-on réellement passer à côté d’une telle donnée, si présente en vérité et si flagrante dans l’ensemble de l’épître de Paul ? Mais si le fait est avéré sans qu’il n’y ait besoin de l’étayer davantage, il nous revient maintenant de nous interroger sur le lien qu’il possède avec les Homélies pseudo-clémentines : autrement dit, est-ce que l’évangile judéo-chrétien dénoncé par Paul est-il le même « faux » évangile mentionné dans le texte des Homélies ? Là encore, il n’y a nulle difficulté à répondre : ce n’est évidemment pas le cas. On trouve dans le pseudo-Clément « une chrétienté repliée sur le judaïsme […] et farouchement anti-paulinienne », et il ne devient dès lors guère surprenant d’y lire de nombreux passages « aux résonances intertextuelles indéniables, qui en disent long sur l’anti-paulinisme viscéral du vieux fond judéo-chrétien des Pseudo-Clémentines », comme le mentionnait déjà, ne serait-ce que l’introduction, les commentaires et notes des bas de pages de l’édition française du corpus clémentin que l’auteur de Genèse d'un mensonge n’a visiblement guère lu. Il nous revient donc de conclure que le rapprochement opéré par l’auteur entre le « témoignage » de Paul et celui des Homélies, au sujet d’une prétendue « falsification de l’évangile de Jésus », nous apparaît être sans surprise aucune totalement inepte : ici comme ailleurs, l’auteur de Genèse d’un mensonge ne sait visiblement pas de quoi il parle, et accumule les gaffes, les erreurs et les contresens Mais après ce que nous venons de lire, peut-on sérieusement s’en étonner ?

[7] BEAUDE P.-M., « Qu’est-ce que l’Evangile ? », Cerf, 1996, Paris, coll. « Cahiers Evangile », n° 96, pp. 29-30
[8] SIFFER N. & FRICKER D., « Q ou la source des paroles de Jésus », Cerf, 2010, Paris, coll. « Lire la Bible », n° 162, p. 14.
[9] EHRMAN B., op. cit., p. 174.
[10] COMBET-GALLAND C., « Paul l'apôtre : un voyage contrarié pour bagage », Études théologiques et religieuses 2005/3 (Tome 80), p. 373)
[11] GOFFINET A., « La prédication de l’Évangile et de la croix dans l’épître aux Galates », Publications Universitaires, Louvain, 1965, pp. 405-406.



IV) Conclusion : à propos de l’évangile de Barnabé


Nous n’avons nullement jugé utile d’inclure dans cette courte étude une critique de l’évangile de Barnabé : l’œuvre n’est qu’une vulgaire fraude du XVIe siècle, ainsi que l’a démontré depuis bien longtemps J. Jomier[12], et de nombreux posts sur le forum dénoncent suffisamment l’imposture, non seulement pour sa valeur a-historique mais plus encore pour sa dimension contradictoire face à de nombreux points coraniques, sans que nous n’ayons besoin d’ajouter notre propre pierre à l’édifice ; mais il reste que son utilisation par l’auteur de Genèse d’un mensonge demeure révélatrice, et ne nous apparaît guère surprenante dans l’optique où l’évangile de Barnabé appartient pleinement au vieux fond légendaire, mythique et fantasmé de l’imaginaire collectif musulman. Revenons cependant à la conclusion de cette étude : que nous revient-il donc de retenir, et de conclure ? Peu de choses positives, il faut bien le dire. S’il est vrai que l’auteur de Genèse d’un mensonge a produit un louable effort de recherche, en farfouillant à droite et à gauche dans l’ensemble de la littérature biblique et apocryphe, ses travaux ne possèdent cependant aucune valeur scientifique. La méthodologie apparaît être très lacunaire : l’étude des différents livres utilisés est entièrement délaissée, et par conséquent, la diversité théologique, chronologique et littéraire des différentes œuvres utilisées avec, ce qui a pour corollaire de mêler ce qui ne doit pas l’être, et de lier ensemble des passages qui ne possèdent en vérité aucun rapport entre eux, de sorte que nous puissions presque appliquer à l’auteur de Genèse d’un mensonge la critique que F. Amiot dressait déjà à son époque, à savoir que « tous les fabricants de syncrétismes modernes, à ingrédients orientaux, font volontiers usage de ces documents, d’autant plus complaisants que le commun ne les connaît guère. »[13] A cela s’ajoute une certaine inculture théologique, et historique, et une furieuse envie de démontrer une thèse farfelue servant de fil conducteur aux « recherches », en sorte que l’auteur de Genèse d’un mensonge nous semble bien plus intéressé de démontrer ses excentricités qu’à rechercher posément et intelligemment la vérité. C’est malheureusement l’adoption de cette thèse et la volonté de la prouver à tout prix qui amène l’auteur de Genèse d’un mensonge à parfois manquer d’honnêteté intellectuelle, à dissimuler des informations comme à interpréter tendancieusement des passages pourtant clairs, ce qui nous apparaît être déplorable. Après examen, nous répétons donc avec véhémence ce que nous avions auparavant déjà remarqué, à savoir qu’il n’y a absolument rien de sérieux à rechercher du côté des travaux de l'auteur de Genèse d’un mensonge : cela nous apparaît être ici suffisamment démontré pour qu’il n’y ait nul besoin d’insister et de perdre davantage de temps dessus. Nous espérons quant à nous ne plus avoir à subir les copier/coller intempestifs de membres qui nous imposent ces inepties à longueur de journée : après la petite étude que nous venons de terminé, ce ne serait que justice !

[12] Voyez AMIR-MOEZZI M.-A. (dir.), in Dictionnaire du Coran, Robert Laffont, Paris, 2007, p. 291.
[13] AMIOT F., « La Bible apocryphe. Evangiles apocryphes », Fayard, 1952, Paris, p. 5.
Il faut d'abord avoir raison. Une idée fausse est une idée fausse.

omar13

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Re: Réponse "divine" à Genèse d'un mensonge

Ecrit le 21 août16, 08:15

Message par omar13 »

Mon ami, tu es arrivé trop tard, il y a quelques heures, et pour le comportement de quelques personnes guidés par diable, et qui n e méritent surement une réponse, j ai décidé de ne plus intervenir et participer au dialogue.
Bonne chance dans ta recherche. :mains:

yacoub

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Re: Réponse "divine" à Genèse d'un mensonge

Ecrit le 21 août16, 08:27

Message par yacoub »

omar13 a écrit :Mon ami, tu es arrivé trop tard, il y a quelques heures, et pour le comportement de quelques personnes guidés par diable, et qui n e méritent surement une réponse, j ai décidé de ne plus intervenir et participer au dialogue.
Bonne chance dans ta recherche. :mains:
:pleurer:

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samuel777444

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Re: Réponse "divine" à Genèse d'un mensonge

Ecrit le 21 août16, 08:46

Message par samuel777444 »

Le fruit du péché ne s'évalue, ni à l'œil, ni au goût, mais toujours à ses résultats.

Seleucide

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Re: Réponse "divine" à Genèse d'un mensonge

Ecrit le 21 août16, 20:24

Message par Seleucide »

C'est dommage omar13, en effet.

Mais ce n'est rien : le post servira toujours au cas où l'on souhaiterait réutiliser les travaux de Genèse d'un mensonge.
Il faut d'abord avoir raison. Une idée fausse est une idée fausse.

eric121

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Re: Réponse "divine" à Genèse d'un mensonge

Ecrit le 22 août16, 06:04

Message par eric121 »

omar13 a écrit : j ai décidé de ne plus intervenir et participer au dialogue.
Il me semble que ce n'est pas la première fois qu'il dit quitter ? ... je ne pense pas me tromper en disant qu'il reviendra

Skynet

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Re: Réponse "divine" à Genèse d'un mensonge

Ecrit le 22 août16, 08:20

Message par Skynet »

Seleucide c'est une blague j'espère ? tout ça pour ca ??? A ta place j'aurai rédiger une réponse a la couverture du tome ce aurait été mieux ... Retente ta chance avec des meilleurs arguments et ensuite répond aux 999 pages restantes ... Mdrrr

Seleucide

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Re: Réponse "divine" à Genèse d'un mensonge

Ecrit le 22 août16, 20:45

Message par Seleucide »

Tu viens de montrer à tous que tu n'es pas ici pour le débat. Mais ce n'est pas grave.

J'ai fait ce que j'avais proposé de faire, à savoir : démontrer l'inculture, l'inintelligence, le défaut de méthodologie et parfois la malhonnêteté des travaux de l'auteur de Genèse d'un mensonge.

Mon travail restera ; et le seul fait que tu ne puisses ou ne veuilles y répondre, que tu n'aies rien à dire à son encontre sur le domaine intellectuel, pas plus qu'omar13, est révélateur et me satisfait amplement. Je m'attendais en effet à un débat, mais il est vrai que pour débattre, dès que l'on plonge un peu plus dans les réalités scripturaires plutôt que de rester à leur surface, comme il convient de faire dans toute étude sérieuse, il faut des connaissances. Elles te font visiblement défaut, à toi et à l'auteur des travaux que tu ne fais que propager sans même avoir eu la rigueur scientifique et élémentaire de les vérifier. Mais est-ce vraiment surprenant ?
Il faut d'abord avoir raison. Une idée fausse est une idée fausse.

samuel777444

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Re: Réponse "divine" à Genèse d'un mensonge

Ecrit le 23 août16, 00:30

Message par samuel777444 »

Skynet a écrit :Seleucide c'est une blague j'espère ? tout ça pour ca ??? A ta place j'aurai rédiger une réponse a la couverture du tome ce aurait été mieux ... Retente ta chance avec des meilleurs arguments et ensuite répond aux 999 pages restantes ... Mdrrr
Toi tu pourrais commencer à répondre à au moin un point soulevé dans cette étude :hum: T'en est capable ? J'en doute......

Elle est solide l'étude à Seleucide.
Le fruit du péché ne s'évalue, ni à l'œil, ni au goût, mais toujours à ses résultats.

eric121

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Re: Réponse "divine" à Genèse d'un mensonge

Ecrit le 23 août16, 20:48

Message par eric121 »

Skynet a écrit :Seleucide c'est une blague j'espère ?
Tu n'expliques pas pourquoi c'est une blague

Skynet

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Re: Réponse "divine" à Genèse d'un mensonge

Ecrit le 24 août16, 09:05

Message par Skynet »

Tu veux que je t'explique pourquoi c une blague ? Tout simplement parce que seleucide a perdu son temps pour essayer de démontrer que Paul et Pierre ( homélie ) ne parle pas du même faux évangile , alors que c'est aussi clair que de l'eau de source ... C'est le meme faux évangile , sauf que Paul parlait du vrai évangile qu'il voulait faire passer pour un faux , et Pierre parlait du faux évangile de Paul ... Bref , Paul est venu avec son faux evangile pour mettre une grosse pillule ( suppositoire ) a l'humanité ... Lis le tome 4 et sèche tes larmes .... A plus

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Re: Réponse "divine" à Genèse d'un mensonge

Ecrit le 24 août16, 20:56

Message par Etoiles Célestes »

Tu exposes ton point de vue sans l'ombre d'une preuve... je pense qu'elle est là la blague.
Allah envoie des diables pour nous égarer à vie, empêchant ainsi toute possibilité de repentir (19.83).
L'Eternel envoie son fils pour nous guider et nous offrir le salut par la repentance (Jean 3:16).

Matthieu 7:15 Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.

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Re: Réponse "divine" à Genèse d'un mensonge

Ecrit le 25 août16, 20:47

Message par eric121 »

Skynet a écrit :Tu veux que je t'explique pourquoi c une blague ? Tout simplement parce que seleucide a perdu son temps pour essayer de démontrer que Paul et Pierre ( homélie ) ne parle pas du même faux évangile , alors que c'est aussi clair que de l'eau de source ... C'est le meme faux évangile , sauf que Paul parlait du vrai évangile qu'il voulait faire passer pour un faux , et Pierre parlait du faux évangile de Paul ... Bref , Paul est venu avec son faux evangile pour mettre une grosse pillule ( suppositoire ) a l'humanité ... Lis le tome 4 et sèche tes larmes .... A plus
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Re: Réponse "divine" à Genèse d'un mensonge

Ecrit le 25 août16, 21:36

Message par Seleucide »

Skynet a écrit :C'est le meme faux évangile , sauf que Paul parlait du vrai évangile qu'il voulait faire passer pour un faux , et Pierre parlait du faux évangile de Paul
Le fait est que ça ne peut être le même évangile, puisque les pseudo-clémentines (et non pas Pierre !) dénoncent un évangile de type paulinien ; Paul dénonce un évangile de type judéo-chrétien. Cela n'empêche pas l'auteur de Genèse d'un mensonge de faire le lien entre les deux comme si les deux textes parlaient de la même chose.

Une autre chose que tu ne comprends pas, c'est que l'évangile dont parle Paul ne peut en aucun cas être un évangile écrit. Je l'ai démontré plus haut, puisque le terme ne possédait pas encore à son époque une dimension littéraire. Par ailleurs, même si tel était le cas, cela ne témoigne en aucun cas d'une falsification du supposé Injil de Jésus conforme à toutes les données coraniques : les deux textes témoignent seulement de l'existence de faux évangiles, mais pas de la falsification du vrai. Ils n'ont donc rien à faire dans un chapitre souhaitant "révéler" des écritures (para)bibliques qui témoignent "de la falsification des évangiles" (et même pas de l'Injil !).
Skynet a écrit :seleucide a perdu son temps pour essayer de démontrer que Paul et Pierre ( homélie ) ne parle pas du même faux évangile
Mon travail n'avait pas pour vocation de montrer que les pseudo-clémentines et que Paul ne pouvaient s'accorder ensemble, mais d'examiner les thèses que l'auteur de Genèse d'un mensonge développe.

C'est chose faite ; et je pense avoir suffisamment démontré l'incompréhension de celui-ci (au sujet du terme évangile, au sujet du lien opéré entre Paul et les pseudo-clémentines), son manque de savoir et de prudence sur l'exploitation des pseudo-clémentines (notamment le lien complètement ignoré entre les Reconnaissances et les Homélies), sa malhonnêteté intellectuelle (ainsi, il prend des éléments et en rejette d'autres ; il cache délibérément des choses qu'il connaît pourtant ; il fait dire aux textes ce qu'ils ne disent pas comme pour les Kérygmes de Pierre), sa naïveté crédule (à croire ainsi que Pierre parle vraiment dans les Homélies, ce qui est risible) et ses lacunes méthodologiques qui le poussent à utiliser pèle-mêle des textes qui n'ont aucun rapport entre eux, sans jamais les avoir étudié ni présenté.

Ces travaux sont un piège pour les esprits crédules, ingénus et ignorants.
Ils ne tromperont cependant personne qui maîtrise, ne serait-ce que quelque peu, les sujets abordés.
eric121 a écrit :Apporte les preuves de ce que tu affirmes
Je pensais que nous allions assister à un débat de la part des défenseurs acharnés de Genèse d'un mensonge. Il n'y a rien, en réalité. Juste des affirmations creuses, des croyances, aucune rigueur, aucun sérieux.

T'attends-tu vraiment à ce qu'il puisse prouver ses dires lorsque son modèle ne le fait pas ? En ce qui me concerne, j'en doute.
Il faut d'abord avoir raison. Une idée fausse est une idée fausse.

eric121

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Re: Réponse "divine" à Genèse d'un mensonge

Ecrit le 28 août16, 10:19

Message par eric121 »

Seleucide a écrit : T'attends-tu vraiment à ce qu'il puisse prouver ses dires lorsque son modèle ne le fait pas ? En ce qui me concerne, j'en doute.
Cela m'aurait étonné qu'il réponde (dasse)

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