Un peu de géopolitique pour changer

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Salam Salam

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Un peu de géopolitique pour changer

Ecrit le 11 janv.22, 10:13

Message par Salam Salam »

1399 DE L’HÉGIRE, ANNÉE DU CHANGEMENT
24 mai 2017
Correspondant à l’année 1 979 du calendrier chrétien, il s’est passé à la veille de l’entrée dans le 15ème siècle de l’hégire de nombreux événements phares et assurément décisifs quant aux lendemains du monde arabo-musulman. Nous avons d’abord entre l’Irak et l’Iran les prémisses d’un conflit à venir. En l’espace de quelques semaines, on comptabilise en effet pas moins de 57 incidents et violations de l’espace aérien irakien par l’Iran. Face à la menace que représente déjà ce dernier, l’Arabie Saoudite signe cette année avec l’Irak un accord de sécurité lui imposant le devoir de défendre l’Arabie en cas d’attaque de l’Etat chiite. L’Arabie changera radicalement de cap une dizaine d’années plus tard en permettant aux soldats américains d’envahir l’Irak après que celui-ci ait attaqué le Koweït. Les accords de Camp David signés peu avant, c’est aussi l’Égypte de Sadate qui finit par s’entendre avec Israël. Un traité bilatéral est signé entre eux, l’Egypte reconnaît officiellement et après des années de guerre Israël comme un Etat. La coalition arabe perd là son soutien principal et si le Sinaï est restitué à l’Egypte, la question des territoires jordaniens et syriens occupés par l’entité sioniste comme l’invasion progressive de la Cisjordanie et de Gaza sont occultées. Le statut de Jérusalem n’est lui non plus pas défini. Lourd en symbolique, ce traité coûtera entre autres la vie au président égyptien par la suite, tué à bout portant par un commando armé en plein défilé militaire commémorant la guerre de Kippour. Le Liban, jeune pays “créé” par la France quelques décennies plus tôt, voit sa partie sud s’autonomiser. L’insurgé chrétien Saad Haddad, fondateur de l’Armée du Liban Sud et fidèle allié d’Israël, fait en effet cessation et proclame la création d’un Etat du Liban-Sud lors de cette année. Les forces syriennes sont contraintes au repli et commencent dès lors à ne plus pouvoir s’imposer comme force majeure dans la région, laissant place à l’armée sioniste qui ne va se retirer que 21 ans plus tard. Le Liban va dès lors s’enfoncer dans la violence, jusqu’à sombrer dans la guerre civile la plus totale ensuite. En Syrie, le régime de l’alaouite et père de Bachar al-Assad, Hafez al-Assad, organise une rafle de près de 6 000 militants “islamistes” après un attentat ayant coûté la vie à 83 étudiants alaouites de l’École d’artillerie d’Alep. La résistance islamique s’implante alors plus que jamais, tentant de déjà venir à bout du régime, qui fera 3 ans plus tard tuer près de 30 000 personnes rien qu’à Hama, ville tenue alors par les Frères Musulmans. Saddam Hussein, alors militaire de haut rang parvient à prendre le pouvoir en Irak. D’abord fervent laïque et membre du parti Baath, les Américains, qui voyaient en lui un sérieux opposant au régime iranien, vont dans un premier temps le soutenir. Leader du panarabisme, tout au long des années 80, il fera de l’Irak une puissance locale forte, après s’être débarrassé de l’opposition chiite et fait la guerre à l’Iran voisin. Les Soviétiques, en cette dernière phase de guerre froide, vont cette année tenter d’envahir l’Afghanistan. Motif : le gouvernement local et communiste est en proie au soulèvement d’une partie de sa population. Durant 10 ans, les mujahideen afghans vont alors défendre leur terre avec acharnement contre les soldats rouges. Si près de 3 millions d’Afghans doivent quitter le pays pour rejoindre surtout l’Afghanistan voisin, les Russes, eux, perdront un dixième de leurs soldats avant de quitter, démoralisés, la terre des futurs Talibans. En parallèle, les Soviétiques se rallient à un autre pays musulman : le Yémen Sud. Un traité est ainsi signé entre les deux entités suite à la découverte de pétrole sur le territoire, mais difficilement partageable entre les deux régions. L’événement le plus marquant et le plus commenté sera évidemment la Révolution islamique figeant cette année l’Iran dans le temps. Montée au pouvoir des religieux, nationalisation des industries, exécution des opposants, proclamation par referendum de la République islamique ; l’Occident tremble. Ouvertement hostile au “Satan américain”, l’Iran des ayatollahs barre aussi la route aux Soviétiques qui souhaitaient avoir accès aux gisements de pétrole présents dans le Golfe Persique. Quand Jimmy Carter, président américain d’alors, accepte que le Shah déchu puisse se faire soigner à New- York, des Iraniens proches du régime prennent en otage l’ambassade américaine de Téhéran pendant 15 mois, gardant avec eux 66 otages. Si les aspirations sont chiites et propres à l’Iran, les mouvements islamiques et politisés du monde musulman entier vont y voir une source réelle d’inspiration. L’année 1399 va aussi être animée, et se clôturer, par un événement sans précédent dans l’histoire de l’islam : la fameuse et discrète prise de la Mosquée Sacrée de la Mecque par un groupuscule armé se revendiquant du Mahdi. L’événement, faisant couler le sang de centaines de musulmans, va démarrer le dernier jour de l’année pour véritablement prendre effet le tout premier jour de l’année 1400. Si bon nombre d’insurgés périssent – grâce à l’aide des capitaines du GIGN français dépêchés sur place – certains rejoindront les mouvements révolutionnaires armés de par le monde ensuite, quand ils ne vont inspirer directement les travaux de certains « théoriciens » du Jihad moderne.



Renaud K.

https://www.sarrazins.fr/1400-de-lhegir ... hangement/

Ajouté 3 minutes 13 secondes après :
La prise de la Grande Mosquée est la prise d'otages par des fondamentalistes islamistes et opposants à la famille royale saoudienne, de la mosquée Al-Masjid al-Haram, à La Mecque (Arabie saoudite), le 20 novembre 1979. Ce coup de force ébranle le monde musulman puisqu'il se déroule dans le lieu le plus saint de l'islam et que, si la plupart des pèlerins ont regagné leur domicile à la suite du hajj (pèlerinage) qui s'est terminé trois semaines plus tôt, 50 000 fidèles sont à l'intérieur de l'enceinte. Sur place, les rebelles, peu soucieux de devoir surveiller les 50 000 otages, en retiennent près de 130. Par la suite, un nombre important de membres des forces de sécurité saoudiennes et d'islamistes sont tués dans la bataille que les forces de l'ordre livrent pour récupérer le contrôle du site.

Attaque par un homme qui se déclarait le Mahdi et qui a versé le sang dans la Mosquée sacré 😱

La France a été appelé en renfort le GIGN
Comme la France a reçu Khomeiny
La France...

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Prise_d ... _La_Mecque

Ajouté 4 minutes 12 secondes après :
L’année 1979 est définitivement une année-charnière, comme la fin d’un cycle. Elle scelle le sort des dernières utopies. Le monde prend une pelle et enterre à la hâte les cadavres encore fumants de nos illusions perdues. Après 1979, rien ne sera plus vraiment comme avant…



Coincée à la fin d’une décennie qui paraît un peu creuse, durant laquelle les dirigeants politiques semblent manquer de charisme (le pâle Carter face au cowboy médiatique Reagan, VGE après De Gaulle et Pompidou), l’année 1979 n’attire décidément pas les flashes. Et pourtant… Que d’événements considérables ont eu lieu cette année-là, autant de tremblements qui ont marqué la face du monde et dont on ressent encore les répliques quarante ans plus tard.

Révolution iranienne, arrivée de Saddam Hussein au pouvoir en Irak, début de la Guerre d’Afghanistan qui mènera à la chute de l’URSS et à l’apparition du terrorisme islamiste, second choc pétrolier et crise économique mondiale, paix entre Israël et l’Egypte, fin des Khmers Rouges… Il n’est pas insensé de penser que 1979 a en réalité été l’année la plus importante de l’après-Seconde Guerre Mondiale.



Bien des événements emblématiques de notre époque, de la chute du mur de Berlin à l’écroulement des tours du World Trade Center, partent ainsi du même point : 1979. Une année où sont survenus des bouleversements tels qu’on en subit encore les conséquences, soutient l’écrivain Amin Maalouf.



En 1979, le monde est ébranlé par deux événements majeurs : la révolution iranienne, qui va propulser l’ayatollah Khomeiny au pouvoir, et la révolution conservatrice au Royaume-Uni, marquée par l’élection de Margaret Thatcher. Ces révolutions enclenchent ce qu’Amin Maalouf, écrivain franco-libanais, qualifie de « grand retournement » et dont nous subissons toujours les secousses. Dans son tout dernier essai, « Le naufrage des civilisations » (paru cette année chez Grasset), l’auteur de « Léon l’Africain », de « Samarcande » et d’une dizaine d’autres livres (et membre de l’Académie française) écrit que les événements de cette année fatidique ont métamorphosé les sociétés humaines et conduit les civilisations au bord du précipice.



Vous établissez l’année 1979 comme celle marquant le début des dérèglements mondiaux. Pourquoi ?

Il y a des dates qui deviennent en quelque sorte des marque-pages dans le grand registre du temps, signalant la fin d’un chapitre et le commencement d’un autre. En 1979 se sont mis en place les paramètres politiques et intellectuels qui ont façonné le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui : la montée de l’islamisme radical et, plus généralement, des tensions identitaires ; et la montée d’une nouvelle forme de gestion économique, caractérisée par un reflux des politiques sociales et par une dénonciation de l’« Etat-Providence ». Les deux événements emblématiques de cette évolution sont le triomphe de la révolution iranienne, en février 1979, avec la proclamation par l’ayatollah Khomeiny d’une République islamique ; puis, trois mois plus tard, en mai, au Royaume-Uni, la victoire électorale de Margaret Thatcher et l’avènement de ce qu’elle a appelé sa « révolution conservatrice », qui allait influencer les dirigeants du monde entier.









Ces deux phénomènes ne sont pas semblables. Pourquoi les relier ?

Il est vrai qu’il y a d’énormes différences entre les deux événements, entre les deux personnages, comme entre les deux conservatismes. Mais ils ont provoqué, sur l’ensemble de la planète, un « retournement » durable des idées et des attitudes. Leur proximité dans le temps n’était sûrement pas le résultat d’une action concertée, mais elle n’était pas non plus le fruit du hasard. Je parlerai plutôt de « conjonction ». C’est comme si une nouvelle « saison » était arrivée à maturité, et qu’elle faisait éclore ses fleurs en mille endroits à la fois. Ou comme si « l’esprit du temps » était en train de nous signifier la fin d’un cycle, et le commencement d’un autre. Désormais, c’est le conservatisme qui se proclamera révolutionnaire, tandis que les tenants du « progressisme » n’auront plus d’autre but que la conservation des acquis.



Commençons par les turbulences identitaires. Pourquoi frappent-elles surtout le monde arabo-musulman ?

Dans mon dernier livre, je m’efforce de trouver les raisons pour lesquelles ma région natale, le Proche-Orient, a connu une dérive identitaire meurtrière. Je ne prétends pas expliquer l’ensemble du phénomène, mais j’essaie d’offrir quelques pistes de réflexion. En partant de ma propre expérience. Je suis né à Beyrouth, et j’ai eu le triste privilège d’assister, en avril 1975, de la fenêtre de mon appartement, au massacre qui fut le déclencheur de la guerre du Liban. À partir de là, la coexistence entre les ressortissants des diverses communautés a été rompue. Jusque-là, elle fonctionnait à peu près, même si elle n’a jamais été idyllique.











Mais le Proche-Orient a été secoué par d’autres événements. Vous montrez du doigt les actions de Nasser, le dirigeant égyptien qui a renversé la monarchie en 1952. N’est-il pas tout à la fois héros et fossoyeur du monde arabe ?

Nasser arrive à un moment clé de l’histoire de cette région et du monde. Lorsqu’il prend le pouvoir en 1952, il est vu comme un libérateur. Il renverse une monarchie discréditée et redonne aux peuples arabes leur fierté. Il atteint son moment de gloire en 1956 lorsqu’il nationalise le canal de Suez et sort politiquement gagnant de son différend avec la France, le Royaume-Uni et Israël. Il devient un leader de stature mondiale, et une idole pour les foules arabes. Mais sa manière de gouverner se révèle désastreuse. Il nationalise à tour de bras, réprime l’opposition et pousse vers la sortie les communautés dites « égyptianisées » — des centaines de milliers de Grecs, d’Italiens, de Juifs, de Syro-Libanais, de Français, etc. — dont certaines étaient installées dans la vallée du Nil depuis plusieurs générations, voire plusieurs siècles. En 1967, il perd la guerre contre Israël. Et le monde arabe ne s’est jamais relevé de cette défaite.



L’échec de Nasser signe la montée d’une autre force politique déjà bien ancrée dans le monde arabo-musulman, l’islamisme. Et c’est l’Iran de Khomeiny qui va s’en emparer, n’est-ce pas ?

La révolution khomeiniste de 1979 va effectivement marquer une victoire spectaculaire pour l’islamisme politique et ébranler la civilisation arabo-musulmane. L’Iran, bien que n’étant pas un pays arabe, va se faire le champion des causes que défendait jusque-là le nationalisme arabe, notamment le soutien aux mouvements palestiniens et le combat contre Israël. Les monarchies arabes sont blâmées pour leur faiblesse face aux Occidentaux. L’Iran leur apparaît comme une menace mortelle.





Mais d’autres événements vont alimenter l’islamisme ?

Là encore, 1979 est une année charnière. La révolution iranienne éclate donc en février. En mars, le premier ministre laïque du Pakistan, Ali Bhutto, est exécuté par des militaires prônant l’application de la loi coranique. En juillet, Washington commence à armer les moudjahidines islamistes afghans. En novembre, des militants radicaux prennent d’assaut la grande mosquée de La Mecque et ébranlent le pouvoir saoudien, ce qui le pousse à se durcir considérablement. Enfin, en décembre, l’Union soviétique envahit l’Afghanistan, ce qui déclenche une mobilisation sans précédent dans le monde arabo-musulman, et précipite la défaite du communisme.



Et nous vivons toujours les effets de cet ébranlement ?

Bien des moments emblématiques qui ont façonné notre époque, de la chute du mur de Berlin en 1989 à l’écroulement des tours jumelles de Manhattan en 2001, trouvent effectivement leur origine dans les événements de cette année-là.



L’autre événement clé du grand retournement dont vous parlez est la révolution conservatrice. Vous l’attribuez à Margaret Thatcher. En quoi est-ce important ?

L’avènement au pouvoir de Margaret Thatcher en 1979 n’aurait pas eu la même portée s’il ne s’inscrivait pas dans un mouvement profond et ample qui allait dépasser très vite les frontières du Royaume-Uni. Son socle reposait sur le soulèvement des acteurs économiques, et plus généralement des possédants, contre les empiétements de l’État redistributeur des richesses. Cette révolution avait comme programme de diminuer l’intervention du gouvernement dans la vie économique, de limiter les dépenses sociales, d’accorder plus de latitude aux entrepreneurs et de réduire l’influence des syndicats.

Et cette révolution a rapidement touché la planète entière ?

Elle s’est révélée, en effet, fort attrayante. Et elle s’est propagée très vite. D’abord vers les États-Unis, avec l’élection de Ronald Reagan en novembre 1980 ; puis vers le reste du monde. Les préceptes de la révolution conservatrice anglo-américaine seront adoptés par de nombreux dirigeants de droite comme de gauche, parfois avec enthousiasme, parfois avec résignation. La révolution conservatrice a mis fin à la « timidité » qu’éprouvait jusqu’alors la droite dans le débat politique et intellectuel, notamment sur les questions sociales. C’est là une dimension difficile à saisir, mais elle est essentielle pour comprendre le bouleversement qui s’est opéré dans les mentalités, partout dans le monde. La domination qu’exerçaient jusque-là les idées et le vocabulaire de la gauche s’est effritée.



Quels ont été ses résultats ?

Ils ont été nuancés. Le triomphe d’un capitalisme décomplexé a eu pour effet de libérer des forces économiques puissantes, et de favoriser le décollage des plus grandes nations non occidentales, comme la Chine ou l’Inde. Mais il a accentué les inégalités, au point de créer une petite caste d’hypermilliardaires, chacun d’eux plus riche que des nations entières ; et il a désavantagé de vastes couches de la population, qui se sentent aujourd’hui marginalisées, et même délaissées.



Vous parlez de naufrage des civilisations, alors que le professeur Samuel Huntington, dans son livre phare de 1996, parle de « choc des civilisations ». Y a-t-il une différence ?

Samuel Huntington a prédit que le monde allait se constituer en sept ou huit blocs, ou « aires de civilisation ». Pourtant, ce qui caractérise l’humanité aujourd’hui, ce n’est pas une tendance à se regrouper au sein de très vastes ensembles, mais une propension au morcellement, au fractionnement, souvent dans la violence. C’est évidemment vrai dans le monde arabe, mais c’est également vrai en Europe, et ailleurs. Partout dans le monde, il y a au sein des sociétés humaines de plus en plus de facteurs qui fragmentent, et de moins en moins de facteurs qui cimentent.



Faut-il donc conclure à l’inexorable naufrage des civilisations ?

Les années à venir vont très probablement nous apporter des secousses majeures. Mais je reste persuadé que l’on finira par connaître une prise de conscience, et un sursaut. C’est dans cet espoir que j’ai écrit mon livre.





Entretien avec Jocelyn Coulon pour L’Actualité (09 octobre 2019)

Ajouté 7 minutes 22 secondes après :
https://www.instant-city.com/1979-lanne ... n-maalouf/

Ajouté 1 minute 50 secondes après :
C’est étonnant comment un nouveau siècle dans le calendrier de l’Hegire ça change toute la donne...
Sourate 41

34 La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux.
35 Mais (ce privilège) n'est donné qu'à ceux qui endurent et il n'est donné qu'au possesseur d'une grâce infinie

omar13

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Re: Un peu de géopolitique pour changer

Ecrit le 11 janv.22, 22:17

Message par omar13 »

Salam Salam a écrit : 11 janv.22, 10:30 1399 DE L’HÉGIRE, ANNÉE DU CHANGEMENT
24 mai 2017
Correspondant à l’année 1 979 du calendrier chrétien, il s’est passé à la veille de l’entrée dans le 15ème siècle de l’hégire de nombreux événements phares et assurément décisifs quant aux lendemains du monde arabo-musulman. Nous avons d’abord entre l’Irak et l’Iran les prémisses d’un conflit à venir. En l’espace de quelques semaines, on comptabilise en effet pas moins de 57 incidents et violations de l’espace aérien irakien par l’Iran. Face à la menace que représente déjà ce dernier, l’Arabie Saoudite signe cette année avec l’Irak un accord de sécurité lui imposant le devoir de défendre l’Arabie en cas d’attaque de l’Etat chiite. L’Arabie changera radicalement de cap une dizaine d’années plus tard en permettant aux soldats américains d’envahir l’Irak après que celui-ci ait attaqué le Koweït. Les accords de Camp David signés peu avant, c’est aussi l’Égypte de Sadate qui finit par s’entendre avec Israël. Un traité bilatéral est signé entre eux, l’Egypte reconnaît officiellement et après des années de guerre Israël comme un Etat. La coalition arabe perd là son soutien principal et si le Sinaï est restitué à l’Egypte, la question des territoires jordaniens et syriens occupés par l’entité sioniste comme l’invasion progressive de la Cisjordanie et de Gaza sont occultées. Le statut de Jérusalem n’est lui non plus pas défini. Lourd en symbolique, ce traité coûtera entre autres la vie au président égyptien par la suite, tué à bout portant par un commando armé en plein défilé militaire commémorant la guerre de Kippour. Le Liban, jeune pays “créé” par la France quelques décennies plus tôt, voit sa partie sud s’autonomiser. L’insurgé chrétien Saad Haddad, fondateur de l’Armée du Liban Sud et fidèle allié d’Israël, fait en effet cessation et proclame la création d’un Etat du Liban-Sud lors de cette année. Les forces syriennes sont contraintes au repli et commencent dès lors à ne plus pouvoir s’imposer comme force majeure dans la région, laissant place à l’armée sioniste qui ne va se retirer que 21 ans plus tard. Le Liban va dès lors s’enfoncer dans la violence, jusqu’à sombrer dans la guerre civile la plus totale ensuite. En Syrie, le régime de l’alaouite et père de Bachar al-Assad, Hafez al-Assad, organise une rafle de près de 6 000 militants “islamistes” après un attentat ayant coûté la vie à 83 étudiants alaouites de l’École d’artillerie d’Alep. La résistance islamique s’implante alors plus que jamais, tentant de déjà venir à bout du régime, qui fera 3 ans plus tard tuer près de 30 000 personnes rien qu’à Hama, ville tenue alors par les Frères Musulmans. Saddam Hussein, alors militaire de haut rang parvient à prendre le pouvoir en Irak. D’abord fervent laïque et membre du parti Baath, les Américains, qui voyaient en lui un sérieux opposant au régime iranien, vont dans un premier temps le soutenir. Leader du panarabisme, tout au long des années 80, il fera de l’Irak une puissance locale forte, après s’être débarrassé de l’opposition chiite et fait la guerre à l’Iran voisin. Les Soviétiques, en cette dernière phase de guerre froide, vont cette année tenter d’envahir l’Afghanistan. Motif : le gouvernement local et communiste est en proie au soulèvement d’une partie de sa population. Durant 10 ans, les mujahideen afghans vont alors défendre leur terre avec acharnement contre les soldats rouges. Si près de 3 millions d’Afghans doivent quitter le pays pour rejoindre surtout l’Afghanistan voisin, les Russes, eux, perdront un dixième de leurs soldats avant de quitter, démoralisés, la terre des futurs Talibans. En parallèle, les Soviétiques se rallient à un autre pays musulman : le Yémen Sud. Un traité est ainsi signé entre les deux entités suite à la découverte de pétrole sur le territoire, mais difficilement partageable entre les deux régions. L’événement le plus marquant et le plus commenté sera évidemment la Révolution islamique figeant cette année l’Iran dans le temps. Montée au pouvoir des religieux, nationalisation des industries, exécution des opposants, proclamation par referendum de la République islamique ; l’Occident tremble. Ouvertement hostile au “Satan américain”, l’Iran des ayatollahs barre aussi la route aux Soviétiques qui souhaitaient avoir accès aux gisements de pétrole présents dans le Golfe Persique. Quand Jimmy Carter, président américain d’alors, accepte que le Shah déchu puisse se faire soigner à New- York, des Iraniens proches du régime prennent en otage l’ambassade américaine de Téhéran pendant 15 mois, gardant avec eux 66 otages. Si les aspirations sont chiites et propres à l’Iran, les mouvements islamiques et politisés du monde musulman entier vont y voir une source réelle d’inspiration. L’année 1399 va aussi être animée, et se clôturer, par un événement sans précédent dans l’histoire de l’islam : la fameuse et discrète prise de la Mosquée Sacrée de la Mecque par un groupuscule armé se revendiquant du Mahdi. L’événement, faisant couler le sang de centaines de musulmans, va démarrer le dernier jour de l’année pour véritablement prendre effet le tout premier jour de l’année 1400. Si bon nombre d’insurgés périssent – grâce à l’aide des capitaines du GIGN français dépêchés sur place – certains rejoindront les mouvements révolutionnaires armés de par le monde ensuite, quand ils ne vont inspirer directement les travaux de certains « théoriciens » du Jihad moderne.



Renaud K.

https://www.sarrazins.fr/1400-de-lhegir ... hangement/

Ajouté 3 minutes 13 secondes après :
La prise de la Grande Mosquée est la prise d'otages par des fondamentalistes islamistes et opposants à la famille royale saoudienne, de la mosquée Al-Masjid al-Haram, à La Mecque (Arabie saoudite), le 20 novembre 1979. Ce coup de force ébranle le monde musulman puisqu'il se déroule dans le lieu le plus saint de l'islam et que, si la plupart des pèlerins ont regagné leur domicile à la suite du hajj (pèlerinage) qui s'est terminé trois semaines plus tôt, 50 000 fidèles sont à l'intérieur de l'enceinte. Sur place, les rebelles, peu soucieux de devoir surveiller les 50 000 otages, en retiennent près de 130. Par la suite, un nombre important de membres des forces de sécurité saoudiennes et d'islamistes sont tués dans la bataille que les forces de l'ordre livrent pour récupérer le contrôle du site.

Attaque par un homme qui se déclarait le Mahdi et qui a versé le sang dans la Mosquée sacré 😱

La France a été appelé en renfort le GIGN
Comme la France a reçu Khomeiny
La France...

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Prise_d ... _La_Mecque

Ajouté 4 minutes 12 secondes après :
L’année 1979 est définitivement une année-charnière, comme la fin d’un cycle. Elle scelle le sort des dernières utopies. Le monde prend une pelle et enterre à la hâte les cadavres encore fumants de nos illusions perdues. Après 1979, rien ne sera plus vraiment comme avant…



Coincée à la fin d’une décennie qui paraît un peu creuse, durant laquelle les dirigeants politiques semblent manquer de charisme (le pâle Carter face au cowboy médiatique Reagan, VGE après De Gaulle et Pompidou), l’année 1979 n’attire décidément pas les flashes. Et pourtant… Que d’événements considérables ont eu lieu cette année-là, autant de tremblements qui ont marqué la face du monde et dont on ressent encore les répliques quarante ans plus tard.

Révolution iranienne, arrivée de Saddam Hussein au pouvoir en Irak, début de la Guerre d’Afghanistan qui mènera à la chute de l’URSS et à l’apparition du terrorisme islamiste, second choc pétrolier et crise économique mondiale, paix entre Israël et l’Egypte, fin des Khmers Rouges… Il n’est pas insensé de penser que 1979 a en réalité été l’année la plus importante de l’après-Seconde Guerre Mondiale.



Bien des événements emblématiques de notre époque, de la chute du mur de Berlin à l’écroulement des tours du World Trade Center, partent ainsi du même point : 1979. Une année où sont survenus des bouleversements tels qu’on en subit encore les conséquences, soutient l’écrivain Amin Maalouf.



En 1979, le monde est ébranlé par deux événements majeurs : la révolution iranienne, qui va propulser l’ayatollah Khomeiny au pouvoir, et la révolution conservatrice au Royaume-Uni, marquée par l’élection de Margaret Thatcher. Ces révolutions enclenchent ce qu’Amin Maalouf, écrivain franco-libanais, qualifie de « grand retournement » et dont nous subissons toujours les secousses. Dans son tout dernier essai, « Le naufrage des civilisations » (paru cette année chez Grasset), l’auteur de « Léon l’Africain », de « Samarcande » et d’une dizaine d’autres livres (et membre de l’Académie française) écrit que les événements de cette année fatidique ont métamorphosé les sociétés humaines et conduit les civilisations au bord du précipice.



Vous établissez l’année 1979 comme celle marquant le début des dérèglements mondiaux. Pourquoi ?

Il y a des dates qui deviennent en quelque sorte des marque-pages dans le grand registre du temps, signalant la fin d’un chapitre et le commencement d’un autre. En 1979 se sont mis en place les paramètres politiques et intellectuels qui ont façonné le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui : la montée de l’islamisme radical et, plus généralement, des tensions identitaires ; et la montée d’une nouvelle forme de gestion économique, caractérisée par un reflux des politiques sociales et par une dénonciation de l’« Etat-Providence ». Les deux événements emblématiques de cette évolution sont le triomphe de la révolution iranienne, en février 1979, avec la proclamation par l’ayatollah Khomeiny d’une République islamique ; puis, trois mois plus tard, en mai, au Royaume-Uni, la victoire électorale de Margaret Thatcher et l’avènement de ce qu’elle a appelé sa « révolution conservatrice », qui allait influencer les dirigeants du monde entier.









Ces deux phénomènes ne sont pas semblables. Pourquoi les relier ?

Il est vrai qu’il y a d’énormes différences entre les deux événements, entre les deux personnages, comme entre les deux conservatismes. Mais ils ont provoqué, sur l’ensemble de la planète, un « retournement » durable des idées et des attitudes. Leur proximité dans le temps n’était sûrement pas le résultat d’une action concertée, mais elle n’était pas non plus le fruit du hasard. Je parlerai plutôt de « conjonction ». C’est comme si une nouvelle « saison » était arrivée à maturité, et qu’elle faisait éclore ses fleurs en mille endroits à la fois. Ou comme si « l’esprit du temps » était en train de nous signifier la fin d’un cycle, et le commencement d’un autre. Désormais, c’est le conservatisme qui se proclamera révolutionnaire, tandis que les tenants du « progressisme » n’auront plus d’autre but que la conservation des acquis.



Commençons par les turbulences identitaires. Pourquoi frappent-elles surtout le monde arabo-musulman ?

Dans mon dernier livre, je m’efforce de trouver les raisons pour lesquelles ma région natale, le Proche-Orient, a connu une dérive identitaire meurtrière. Je ne prétends pas expliquer l’ensemble du phénomène, mais j’essaie d’offrir quelques pistes de réflexion. En partant de ma propre expérience. Je suis né à Beyrouth, et j’ai eu le triste privilège d’assister, en avril 1975, de la fenêtre de mon appartement, au massacre qui fut le déclencheur de la guerre du Liban. À partir de là, la coexistence entre les ressortissants des diverses communautés a été rompue. Jusque-là, elle fonctionnait à peu près, même si elle n’a jamais été idyllique.











Mais le Proche-Orient a été secoué par d’autres événements. Vous montrez du doigt les actions de Nasser, le dirigeant égyptien qui a renversé la monarchie en 1952. N’est-il pas tout à la fois héros et fossoyeur du monde arabe ?

Nasser arrive à un moment clé de l’histoire de cette région et du monde. Lorsqu’il prend le pouvoir en 1952, il est vu comme un libérateur. Il renverse une monarchie discréditée et redonne aux peuples arabes leur fierté. Il atteint son moment de gloire en 1956 lorsqu’il nationalise le canal de Suez et sort politiquement gagnant de son différend avec la France, le Royaume-Uni et Israël. Il devient un leader de stature mondiale, et une idole pour les foules arabes. Mais sa manière de gouverner se révèle désastreuse. Il nationalise à tour de bras, réprime l’opposition et pousse vers la sortie les communautés dites « égyptianisées » — des centaines de milliers de Grecs, d’Italiens, de Juifs, de Syro-Libanais, de Français, etc. — dont certaines étaient installées dans la vallée du Nil depuis plusieurs générations, voire plusieurs siècles. En 1967, il perd la guerre contre Israël. Et le monde arabe ne s’est jamais relevé de cette défaite.



L’échec de Nasser signe la montée d’une autre force politique déjà bien ancrée dans le monde arabo-musulman, l’islamisme. Et c’est l’Iran de Khomeiny qui va s’en emparer, n’est-ce pas ?

La révolution khomeiniste de 1979 va effectivement marquer une victoire spectaculaire pour l’islamisme politique et ébranler la civilisation arabo-musulmane. L’Iran, bien que n’étant pas un pays arabe, va se faire le champion des causes que défendait jusque-là le nationalisme arabe, notamment le soutien aux mouvements palestiniens et le combat contre Israël. Les monarchies arabes sont blâmées pour leur faiblesse face aux Occidentaux. L’Iran leur apparaît comme une menace mortelle.





Mais d’autres événements vont alimenter l’islamisme ?

Là encore, 1979 est une année charnière. La révolution iranienne éclate donc en février. En mars, le premier ministre laïque du Pakistan, Ali Bhutto, est exécuté par des militaires prônant l’application de la loi coranique. En juillet, Washington commence à armer les moudjahidines islamistes afghans. En novembre, des militants radicaux prennent d’assaut la grande mosquée de La Mecque et ébranlent le pouvoir saoudien, ce qui le pousse à se durcir considérablement. Enfin, en décembre, l’Union soviétique envahit l’Afghanistan, ce qui déclenche une mobilisation sans précédent dans le monde arabo-musulman, et précipite la défaite du communisme.



Et nous vivons toujours les effets de cet ébranlement ?

Bien des moments emblématiques qui ont façonné notre époque, de la chute du mur de Berlin en 1989 à l’écroulement des tours jumelles de Manhattan en 2001, trouvent effectivement leur origine dans les événements de cette année-là.



L’autre événement clé du grand retournement dont vous parlez est la révolution conservatrice. Vous l’attribuez à Margaret Thatcher. En quoi est-ce important ?

L’avènement au pouvoir de Margaret Thatcher en 1979 n’aurait pas eu la même portée s’il ne s’inscrivait pas dans un mouvement profond et ample qui allait dépasser très vite les frontières du Royaume-Uni. Son socle reposait sur le soulèvement des acteurs économiques, et plus généralement des possédants, contre les empiétements de l’État redistributeur des richesses. Cette révolution avait comme programme de diminuer l’intervention du gouvernement dans la vie économique, de limiter les dépenses sociales, d’accorder plus de latitude aux entrepreneurs et de réduire l’influence des syndicats.

Et cette révolution a rapidement touché la planète entière ?

Elle s’est révélée, en effet, fort attrayante. Et elle s’est propagée très vite. D’abord vers les États-Unis, avec l’élection de Ronald Reagan en novembre 1980 ; puis vers le reste du monde. Les préceptes de la révolution conservatrice anglo-américaine seront adoptés par de nombreux dirigeants de droite comme de gauche, parfois avec enthousiasme, parfois avec résignation. La révolution conservatrice a mis fin à la « timidité » qu’éprouvait jusqu’alors la droite dans le débat politique et intellectuel, notamment sur les questions sociales. C’est là une dimension difficile à saisir, mais elle est essentielle pour comprendre le bouleversement qui s’est opéré dans les mentalités, partout dans le monde. La domination qu’exerçaient jusque-là les idées et le vocabulaire de la gauche s’est effritée.



Quels ont été ses résultats ?

Ils ont été nuancés. Le triomphe d’un capitalisme décomplexé a eu pour effet de libérer des forces économiques puissantes, et de favoriser le décollage des plus grandes nations non occidentales, comme la Chine ou l’Inde. Mais il a accentué les inégalités, au point de créer une petite caste d’hypermilliardaires, chacun d’eux plus riche que des nations entières ; et il a désavantagé de vastes couches de la population, qui se sentent aujourd’hui marginalisées, et même délaissées.



Vous parlez de naufrage des civilisations, alors que le professeur Samuel Huntington, dans son livre phare de 1996, parle de « choc des civilisations ». Y a-t-il une différence ?

Samuel Huntington a prédit que le monde allait se constituer en sept ou huit blocs, ou « aires de civilisation ». Pourtant, ce qui caractérise l’humanité aujourd’hui, ce n’est pas une tendance à se regrouper au sein de très vastes ensembles, mais une propension au morcellement, au fractionnement, souvent dans la violence. C’est évidemment vrai dans le monde arabe, mais c’est également vrai en Europe, et ailleurs. Partout dans le monde, il y a au sein des sociétés humaines de plus en plus de facteurs qui fragmentent, et de moins en moins de facteurs qui cimentent.



Faut-il donc conclure à l’inexorable naufrage des civilisations ?

Les années à venir vont très probablement nous apporter des secousses majeures. Mais je reste persuadé que l’on finira par connaître une prise de conscience, et un sursaut. C’est dans cet espoir que j’ai écrit mon livre.





Entretien avec Jocelyn Coulon pour L’Actualité (09 octobre 2019)

Ajouté 7 minutes 22 secondes après :
https://www.instant-city.com/1979-lanne ... n-maalouf/

Ajouté 1 minute 50 secondes après :
C’est étonnant comment un nouveau siècle dans le calendrier de l’Hegire ça change toute la donne...
il s'agit d'une prophétie Divine:

Jérémie 25/13 à 38
« Et je ferai venir sur ce pays-ci ( Canaan / Jérusalem ) toutes mes paroles que j'ai prononcées à son sujet , tout
les écris de ce livre-ci que j'ai dit au prophète Jérémie au sujet de toutes les nations . Car elles asserviront de
nombreuses nations et de grands rois et je leur donnerait ( aux nations ) en retour selon leurs actions et selon
les œuvres de leurs mains
. Car ainsi m'a dit YHWH/Allah le Dieu d'Israël « Prends de ma main la coupe du vin de
ma fureur et tu l'as fera boire a toutes les nations où je t’enverrai et elles boiront et elles tituberont et elles
perdront la tête à cause de l'épée que moi j'envoie parmi elles . Et je pris la coupe de la main de YHWH et je fis
boire toutes les nations ou YHWH/Allah m'envoya . Jérusalem et les villes de Juda , ses rois et ses princes pour les
rendre ruines et désolation , sifflement et malédiction comme en ce jour-ci . Le pharaon et le roi d’Égypte , ses
serviteurs , ses princes et tout son peuple , et tout le couchant . Tous les rois du pays de Uc et tous les rois du
pays des Philistins , et Ashqelôn , et Gaza , et Eqrôn , et le reste de Ashdod , Edom et Moab et les fils
d'Ammon , et tous les rois de Tyr , et tous les rois de Sidon , et les rois de l'île qui est de l'autre coté de la mer
,
et Dedân , et Téma (Arabie saudite) , et Bouz , et tous ceux qui se rasent les tempes . Et tous les rois d'Arabie et tout les rois du couchant demeurant au désert , et tous les rois de Zimri , et tous les rois d'Elam , et tous les rois de Mèdes , et tous les rois du Nord , les proches et les lointains d'un homme a son frère , et tous les royaumes de la terre qui
sont sur la surface du sol , et le roi de Shéshak boira après eux . Et tu leur dira « Ainsi a dit YHWH/Allah ( Dieu ) des armées , le Dieu d'Israël « Buvez et enivrez-vous , vomissez et tombez et ne vous relevez pas devant l'épée que
moi j'envoie parmi vous . Et il en sera si ils refusent de prendre la coupe de ta main pour boire , alors tu leur
diras « Ainsi a dit YHWH des armées « Vous allez la boire » . Car voici dans la ville ou est appelé mon nom
( Jérusalem ) , je commencerai par elle a faire du mal , et vous ne serez pas innocentés car moi j'ai appelé l'épée
contre tous les habitants du pays , déclaration de YHWH/Allah des armées . Et toi ( Jérémie ) tu leur diras toutes ces
paroles-ci « YHWH/Allah d'en haut rugit et depuis sa demeure de sainteté il donne sa voix , il rugit contre son
pâturage . Hourra ! Comme ceux qui foulent au pressoir il entonnera a tous les habitants de la terre .
Le vacarme vient jusqu'aux extrémité de la terre car il a un procès pour YHWH/Allah contre les nations , il entre en
jugement avec toute chair , il donne les méchants à l'épée , déclaration de YHWH/Allah
. Ainsi a dit YHWH/Allah des
armées « Voici un malheur sortant d'une nation à une autre , et un grand ouragan s'éveille depuis les confins
de la terre . Et il y aura des victimes en ce jour de YHWH/Allah , d'une extrémité de la terre à une autre , elles
n'auront pas de funérailles et ne seront pas recueillies et ne seront pas ensevelies , elles deviendront du fumier
sur la surface du sol . Entonnez une plaintes bergers et poussez des cris , roulez vous par terre maîtres de
troupeau car vos jours sont remplis pour l'abattage et votre dispersion , et vous tomberez comme un récipient
précieux . Et le refuge disparaîtra loin des bergers , et l'asile loin des maîtres du petit bétail . La voix criante des
bergers et le cri de douleur des maîtres du petit bétail , car YHWH/Allah ravage leur prairie . Les pâturages de la paix
sont réduit au silence devant l'ardeur de la colère de YHWH/Allah . Comme un lionceau a abandonné son fourré , le
pays est devenu désolation devant l'ardeur maltraitante de sa colère »


les pays de UC: actuel Irak
Philistins: palestine, actuel Israel, sud liban
Gaza
Eqron Ashdod: ouest Israel
Edom: sud israel, jordanie
oab: Jordanie
ammon: ouest Jordanie
Tyr: sud Liban
Sidone: sud Liban
L'iles d autre mer: Chypres ou Malte
DEDAN , THEMA ET BOUZ (Arabie Saoudite)



et encore:
Jérémie 28/8
« Les prophètes qui ont paru avant moi et avant toi, dès les temps anciens, ont prophétisé contre des pays
puissants et de grands royaumes la guerre, le malheur et la peste
»

Salam Salam

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Re: Un peu de géopolitique pour changer

Ecrit le 12 janv.22, 00:08

Message par Salam Salam »

C’est surtout une sacré année
D’un grand basculement
Changement de siècle du calendrier de l’Hegire
Sourate 41

34 La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux.
35 Mais (ce privilège) n'est donné qu'à ceux qui endurent et il n'est donné qu'au possesseur d'une grâce infinie

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