J'm'interroge a écrit : ↑23 mai21, 23:26
Tout le monde ne peut pas être Léonidas. Léonidas c'est Léonidas. Être un Léonidas n'est pas donné à n'importe qui.
Tu m'étonnes. Voilà pourquoi il n'y a qu'un Léonidas il n'y a qu'un seul Lapalisse.
Et comment ça le plus beau rôle ? Parles-tu de facilités ?
Non, je parle d'après ta réponse que les indiens meurent en luttant avec des flèches contre des fusils, ce qui n'est pas manifestement comme la fille de Rolland Giraud qui meurt assassinée par un fou et jetée au fond d'un puit. Mort pas très héroïque dans la définition du terme héroïque. Il me semble.
Dans le combat ou face à lui l'on s'avère brave ou pleutre, faire preuve de bravoure c'est toujours par des actes héroïques et cela implique toujours des choix difficiles, du courage et de la noblesse d'âme.
Ah bon ? Serait-ce pour ça qu'on qualifie Jean Moulin de Héros ? ça en bouche un coin à ceux qui pouvaient penser qu'il était célébré pour une autre raison que ses choix audacieux alors qu'il aurait pu ne rien faire et rester chez lui à attendre que ça passe. Incroyable...
Tout le monde n'a pas la trempe d'un héro.
Raison qui explique peut-être qu'il ne sont pas légion. Au hasard.
Comme je l'ai dit, il n'est pas toujours nécessairement question d'apprendre. Il s'agit aussi souvent de faire ses preuves.
C'est rassurant car au bout de plusieurs millénaires à apprendre via des centaines de milliers de vies ça doit être fastidieux à la longue... Faire ses preuves ça change tout.
Et une vie atroce n'est absolument nécessaire que pour apprendre-expérimenter des choses relatives aux atrocités de la vie et de leurs causes.
(Ça doit certainement faire partie de certains cursus de formation.)
Il n'y a pas d'autre explication.
Car en effet qui serait assez idiot par exemple pour aller expérimenter pour une raison autre qu'anthropologique, la vie d'un prisonnier soviétique en 1942 qui se voit être l'objet d'une expérience nazie qui consiste à le mettre dans une cabine pressurisée pour voir à partir de quel moment il explosera physiquement par manque d'air (ou un truc du genre) ? Ou alors qui ira expérimenter pour une raison non scientifique le fait de se faire écorcher vif par une bande de chinois lors d'une guerre de l'opium ? Ou plus raffiné, qui ira pour les mêmes raisons expérimenter plus d'une fois le sort d'une femme mongole prise en flagrant délit d'adultère que l'on claquemure dans un boîte en bois de 1,10mX1.10m, avec une minuscule fenêtre pour qu'on voit la moitié de son visage et surtout ses yeux (il y a des photos authentiques) jusqu'à ce qu'elle meure, en interdisant les passants de répondre à ses plaintes et supplications de rien du tout .
En vérité une seule expérience d'ordre scientifique, pour voir ce que ça fait de l'intérieur, suffit.
Expérimenter soi-même les conséquences de certains choix et de ce que l'on a fait subir à d'autres, peut être formateur.
C'est vrai, toute expérience est bonne à prendre.
Une association corporelle pour un esprit repose sur des nécessités mais aussi sur des choix et "dans choix" il faut aussi entendre une intention directrice qui peut-être corrigée.
Bien sûr, après avoir visité le sort des esclaves phrygiens dans l'antiquité, il peut venir à l'idée de l'association corps/esprit d'aller expérimenter le sort de l'esclave celte, puis celui de l'esclave nigérian en terre d'islam pour finir par l'esclave noir au Brésil et ensuite pourquoi pas l'esclave moderne. Comme ça il pourra écrire une thèse sur la condition de l'esclave vue de l'intérieur en toutes époques et dire quelle est la plus humaine, ou alors corriger sa vision des diverses civilisations sur leur façon de traiter les esclaves.
Dans l'histoire infinie de l'univers ça peut être utile ce genre de détail.
Les difficultés sont là pour être résolues ou au contraire pour faire prendre conscience qu'il est bon parfois de s'en extraire. Le fait qu'elles sont généralement pénibles y invite fortement. La vie est bien faite.
Amen.
C'est mérité ou choisi avec un "ou" inclusif.
Quand on fait le choix d'une chose l'on choisit aussi de ce fait tout ce qui va avec. C'est comme ça.
Tu m'étonnes, manquerait plus que ce que l'on choisit par choix ne soit plus assumé. Ex : Si tu choisis de marquer un but contre ton camps, tu ne peux pas t'étonner que le score augmente illico d'1 à ton désavantage. Ou Si tu choisis comme Jésus de te faire crucifier il ne faut pas venir te plaindre de saigner des mains...
C'est logique.
C'est-à-toi de voir. Que peux-tu faire ou ne pas faire à ces sujets ?
Avant de pouvoir faire il faut voir d'abord. Or si la question de voir n'est pas encore tranchée, le reste, pouvoir ne pas pouvoir, ou pire vouloir , ne pas vouloir, choisir ne pas choisir... c'est une autre histoire...
Tout le monde n'est pas ici pour améliorer les conditions de la vie sur Terre.
Oui, seul ceux qui sont là pour ça sont là pour ça.
Ici rentrent en conflit toutes sortes d'ambitions et de projets.
C'est la vie en effet.
Les questions que l'on se pose son souvent des affirmations déguisées.
ça dépend si c'était vraiment une question ...
Sont-elles vraies ?
Et les problèmes que l'on formule ne sont pas toujours bien posés.
Heureusement qu'il y aura parfois quelqu'un pour faire la remarque que la question est mal posée. ça permet d'expérimenter et apprendre.
Nous sommes quand même là pour ça n'oublions pas
A chaque jour suffit sa peine.