Vous croyez vraiment que personne n’a réagi? Plutôt douteux...pauline.px a écrit : ↑06 janv.22, 04:13 Il renverse les sièges des oiseleurs et ne crie pas :
Jean 2:16 et il dit aux vendeurs de pigeons : Otez cela d’ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic.
Et il semble bien que les vendeurs ne rechignent pas.
D’ailleurs personne ne s’insurge.
La maison de dieu, dit Jésus... Mais il dit pourtant ailleurs en Jean 4:23 : ‘’Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père‘’ esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.…’‘
Je me demande même si Jésus priait souvent à la synagogue...
Vous me voyez plutôt perplexe... Un gars se confectionne un fouet de cordes, renverse les tables des changeurs, les chaises, chasse les vendeurs... Et aucune réaction? C’est vrai qu’on n’est pas dans un roman, mais tout de même!On ne s’oppose pas à Son intervention, on attend la fin pour non pas se saisir du fauteur de trouble mais pour lui dire « Tu dois avoir une certaine légitimité pour faire ça. ».
[...]Et c'est fini !
L’échange s’arrête là. Leur réaction docile et mesurée ne témoigne pas d’une ambiance de déchainement de colère
Bien sûr, c’est d’ailleurs ce que traduit le texte cité suite au tort avoué. (Lettre 3)Votre Jésus ne connaît-il pas le repentir ?
C’est dans le même esprit... Une foi forte peut faire du tort des miracles, pas de limites, jusqu’à déplacer une montage... C’est aussi ce qu’explique le texte de la lettre 3. D’où l’on pourrait supposer que du texte est manquant. Autre façon de traduire la même idée... Une foi forte équivaut à une pensée forte.Si le pouvoir de la pensée effraie ce Jésus, pourquoi ne prévient-il pas ses disciples de ce danger ? Au contraire, il prétend qu’il aurait pu déplacer une montagne.
Mais pourtant, par rapport à Jésus, on en trouve un éclairage dans la Lettre 3...Je ne lis nulle part un avertissement vis-à-vis de la puissance négative de la pensée. Pourquoi ?
Le recul est nécessaire pour une meilleure compréhension...À quoi me servirait de composer d’autres récits ?
Quels ont été les critères permettant de choisir un texte, en éliminer d’autres, retenir celui-ci plutôt que celui-là, etc.?
C’est peut-être dû à l’habitude de croire sans discuter, à un certain degré de naïveté dans la foi... Comment expliquer que pour un même aspect, ça aille dans plusieurs sens? Christ simple prophète, pas dieu, fils de dieu, pas fils de dieu? Quelle version choisir?Il est aisé de contester tel ou tel détail, tel ou tel passage, telle ou telle déclaration… mais remplacer ou rajouter des informations est beaucoup plus difficile à légitimer.
Je ne rejette pas tout en bloc et je ne crois certainement pas à l’objectivité quant à ces règles. À propos, l’évangile nous situe l’apocalypse à quelle époque?Tout est question de mesure. Face au Saint Évangile, il me paraît nécessaire de se fixer des règles herméneutiques objectives. Je n'ai rien contre celles et ceux qui rejettent tout en bloc.
Vous croiriez tout en bloc??
Personne ne vous demande de jeter le bébé avec l’eau... Vous exercez simplement votre discernement...Mon sentiment est que si je conteste sans motif sérieux tel passage, comment puis-je conserver le reste ?
Eh bien, je dirais que la rencontre avec nos chers décédés nous donne tautologiquement à penser qu’ils sont toujours vivants et donc que la mort du corps n’est pas la fin de tout... Qui plus est, plusieurs EMIstes reviennent de l’expérience sans plus la peur de la mort..Si je vous comprends les EMI nous informent sur un épisode fort singulier de certains individus.
Cette singularité nous offre-t-elle un éclairage sur autre chose ?
Ceci est témoigné tout bonnement, sans calcul, et constatons la logique de la chose et la profondeur de l’expérience...