un jour comme ça par hasard

[aerobase]

Un jour Lucie Bertrand-Luthereau posa la question suivante:
Est-ce que la technique c'est aller chercher à l'extérieur ce qui est à l'intérieur dans un espèce de mouvement qui mettrait les gens sous perfusion de la caricature du potentiel qu'ils possèdent en eux?
En fait dans son esprit ce n'était pas une question.
Pas besoin d'être hyper fufute pour voir qu'il ne suffit pas de poser le point d'interrogation à la fin d'une phrase pour faire de celle-ci une question.
https://www.sciencespo-aix.fr/wp-conten ... HEREAU.pdf
Moi je ne faisais que passer par là et je ne savais pas qui elle était, je marchais dans la rue et j'ai entendu sa question depuis une fenêtre de je ne savais même pas quelle maison.
Que voulez-vous, les gens parlent depuis leurs maisons en laissant les fenêtres ouvertes donc forcément des fois on entend des trucs mais c'est pas voulu (ça tombe comme ça c'est tout).

[prisca]

aérobase a écrit : "il ne suffit pas de poser le point d'interrogation à la fin d'une phrase pour faire de celle-ci une question."

Oui, comme on l'appelle communément c'est une question rhétorique qui n'amène aucune réponse puisque la réponse est déjà contenue dans la question.

L'affirmation donc de Lucie Bertrand Luthereau soulève en moi, spontanément, sans avoir lu le lien que tu as mis, car je préfère déjà savoir ce que m'inspire cette citation, pour après voir si je suis loin de la pensée de son auteur.... cette affirmation m'évoque donc que ---- la métaphysique puisque chercher à l'extérieur c'est scruter son environnement et se situer soi dans l'environnement pour savoir qui l'on est, la métaphysique donc doit laisser la place à l'introspection (chercher en soi) et l'auteur répond déjà en disant que ce qu'il y a en soi c'est un mouvement ou plutôt ce qui ressemble à un mouvement qui condamnerait les gens à tirer du sang de leur propre "moi". Par "tirer du sang" c'est souffrir en contraignant le "moi" à ne pas trouver d'autre alternative de toujours se voir caricatural, c'est à dire avec des traits grossiers, ou en synonymie c'est "se mal aimer" et ce mal être" complètement figé et lié au "moi" c'est du vampirisme.

S'il fallait trouver une solution pour sortir de cet état d'interdépendance, je dirais qu'il faut se dire que le "moi" est une intrigue pour ceux qui s'analysent en ne se donnant pas la chance de passer au dessus du "mal" et de "l'être" car la notion "de mal" est subjective du fait que "se caricaturer" c'est se voir superficiellement, en surface, alors qu'il faut plutôt caricaturer ce que la caricature provoque en profondeur, c'est à dire l'idée que l'on se fait de soi qui n'est que subjective.

[aerobase]

Bonjour Prisca

Le lien placé ne complète en rien la phrase de Lucie Bertrand-Luthereau
Il présente juste cette personne chercheur au Cherpa (Croyances, Histoire, Espaces, Régulation Politique et Administration d'Aix-en Provence) car évidemment il n'y a pas de lien wiki la concernant et il est normal de la présenter puisque je cite une de ses phrases
En ce qui concerne votre commentaire, je tiens à faire remarquer que dans sa phrase elle parle de technique au sens de technologie et la caricature dont elle parle est relative au fait qu'elle a affirmé ailleurs* que l'humain n'a pas besoin de technologie mais cela n'enlève en rien l'intérêt de votre commentaire en deuxième lecture et pour lequel je vous remercie car il ouvre une autre porte sur son propos

*Par contre je n'ai pas de lien concernant cette affirmation