Voyons ensemble :
Certes non, je suis d'accord avec toi. Toutefois, Jésus ne parle pas d'un quelconque refus de la part de l'individu humain, mais plutôt d'un "don" accordé ou non par le Père.agecanonix a écrit :Ce texte semble t'il par ailleurs indiquer qu'un homme n'aurait pas le choix si Dieu décidait de le mener à son fils.
Reprenons notre méthode : «Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut être embauché dans cette entreprise que cela ne soit donné par le patron.»
Vous semble t'il que la construction de la phrase empêche le futur embauché de refuser ?
Les illustrations et autres comparaisons, c'est très bien, je suis d'accord avec toi, et ça permet de saisir de manière plus simple des notions qui autrement pourraient nous échapper, mais il ne faudrait cependant pas en oublier la matière principale. Je rappelle donc les propos de Jésus consignés en Jean 6:64,65:
Tu ajoutes :C'est l'Esprit qui fait vivre, l'homme n'arrive à rien. Les paroles que je vous dis sont Esprit et vie, 64 mais il y en a parmi vous quelques-uns qui ne croient pas.» En effet, Jésus savait dès le début qui étaient ceux qui ne croyaient pas et qui était celui qui le trahirait. 65 Il ajouta: «Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi à moins que cela ne lui soit donné par mon Père.»
Effectivement, on n'a pas du tout l'impression que Dieu "oblige" qui que ce soit à venir à Lui. En revanche, on a bien l'impression ici que si Dieu oppose un refus, alors l'individu n'a aucune chance de venir à Jésus, quels que soient ses efforts. Je dis bien "on a l'impression que...". Mais sans doute as-tu un argument pour expliquer pourquoi cette impression est trompeuse.agecanonix a écrit :Ce que Dieu donne ou autorise ici, c'est de venir à Jésus . Aucune contrainte à obéir à Dieu n'est exprimée.
Oui, absolument.agecanonix a écrit :Rappelons que nous étudions un texte pour ce qu'il dit et non pas pour ce que nous pensons qu'il suggère. Or ici, c'est seulement l'action de venir à Jésus qui est un don de Dieu..
Et justement, le fameux libre-arbitre qui est l'objet du thème de ce topic voudrait à priori que ce soit aux individus eux-mêmes de "décider" s'ils vont venir à Jésus ou non. Or, ce verset semble indiquer que la "décision" dépend surtout du Père, plutôt que de l'individu lui-même. Comment résoudre ce paradoxe apparent ?
Cordialement.