Mesdames et messieurs ... je vous signale tout de suite que je vais parler pour ne rien dire.
Oh! Je sais! Vous pensez: « S'il n'a rien à dire ... il ferait mieux de se taire! » Évidemment!
Mais c´est trop facile! ... C´est trop facile! Vous voudriez que je fasse comme tout ceux qui n´ont rien à dire et qui le garde pour eux?
Eh bien, non !
Mesdames et messieurs, moi, lorsque je n´ai rien à dire, je veux qu´on le sache!
Je veux en faire profiter les autres!
Et si, vous-mêmes, mesdames et messieurs, vous n´avez rien à dire, eh bien, on en parle, on en discute! Je ne suis pas ennemi du colloque.
Mais, me direz-vous, si on en parle pour ne rien dire, de quoi allons-nous parler?
Eh bien, de rien! De rien!
À propos des formules avec le verbe dire, peut-être employez-vous vous-même l'horripilant (pour moi) "j'allais dire",
qui sert surtout à ne pas assumer ce qu'on va dire. On peut appeler ça une prétérition mais c'est surtout, à mon avis,
outre un tic de langage, une fauxculterie de première, sauf bien sûr si on prend la peine de faire suivre l'expression non
assumée par ce qu'on veut effectivement dire. Dans le langage d'aujourd'hui, "j'allais dire" remplace désavantageusement
"disons, je dirai, je dirais, on peut dire, on dira, et d'autres expressions moins hypocrites que "j'allais dire".
Et je pense au Chinois apprenant notre langue à qui on dira "j'allais partir", et qui se demandera ce qu'on fait encore là.
Non, tu n'es pas cela dzagjirbi au fond (de l'encre, des mots...), mais tu l'es ici présentement.
Sinon pour quelle raisin en aurions nous connaissance ?
Que tu le veuilles ou non tu laisses ici une trace et si cette trace se veut odieuse elle sera perçue odieuse. Si elle se veut autre elle sera perçue autre.
Mais puisque à t'entendre tout ce que tu reflètes n'est pour toi qu'amusement (c'est rigolo...) quel est donc le problème...
Pourquoi donc venir dire que tu n'as rien à dire ?
Et que sont ces mots que tu ne prononces pas mais que tu t'echines à vouloir nous faire entendre !!!
Tu n'es pas plus quelq'un qui n'a rien à dire que quelqu'un qui est éveillé (je le répète, et puis quoi encore...). C'est l'évidence.
Et ce n'est pas grave car ce n'est que partie remise.
Stop ! a écrit : ↑25 sept.24, 00:08
Et je pense au Chinois apprenant notre langue à qui on dira "j'allais partir", et qui se demandera ce qu'on fait encore là.