Le personnage

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Re: Le personnage

Ecrit le 02 déc.24, 09:07

Message par J'm'interroge »

gzabirji a écrit : 02 déc.24, 01:51 Comme toujours : le désir le plus puissant à l'instant T l'emportera et déterminera son action.
Je témoigne du fait que c'est faux, j'ai un million d'exemples vécus qui l'attestent, où je n'ai pas cédé au désir le plus fort.

Ensuite, il faudrait distinguer des choses comme les besoins et les désirs. Les limaces ont des besoins, mais des désirs ? Rien ne le prouve.

Quant au schéma présenté par gzabirji : Désir ---> Action(s), j'en propose un plus fondamental :

Besoins ----> Actions

Mais il a le défaut d'être également bien trop simpliste..

En effet, comment s'y intègrent les délibérations, la pensée, la volonté, l'intentionnalité, les objectifs fixés et les déterminismes internes ?

Comme je l’ai expliqué dans un autre post, en réponse à l’affirmation de gzabirji :
"L'homme agira en fonction du désir qui se sera montré le plus puissant à l'instant T."
Ce n’est pas forcément le cas. C’est précisément là qu’interviennent le libre-arbitre et la véritable volonté. Le désir le plus fort a certes tendance à l’emporter, mais ce n’est pas une règle absolue.

--

Je vous vois partir dans des débats un peu décousus, vous égarer dans des considérations peu claires et très approximatives, détournées des principales questions à se poser quand on évoque ce sujet complexe du libre-arbitre. Je vous vois vous éloigner et perdre le fil, ballottés à droite et à gauche par notre ami, et ne cernant pas ce qui pose problème dans la position dogmatique qu'il défend. Ainsi, vous perdez de vue certaines évidences, et notamment celle que gzabirji affirme l'inexistence d'un libre-arbitre pour une raison simple et qui prévaut sur toutes les autres : il croit en un déterminisme absolu externe, parce que croyant être une "Conscience Une", impersonnelle et passive - c'est ce qu'on appelle du solipsisme - tout le reste n'est forcément qu'illusion. Il ne s'agit pas seulement du libre-arbitre, entendez le bien ! Pour lui, tout, absolument tout ce qui n'est pas cette "Conscience Une" qu'il s'imagine être, dont vous et moi, n'avons aucune existence réelle à ses yeux.

--

Le libre-arbitre est aussi réel que le fait que nous sommes des participants et non une "Conscience Impersonnelle Unique et Absolue", Témoin passif, comme dans le solipsisme de gzabirji. C'est aussi certain que nous ne sommes pas le Tout, mais des individus conscients, des êtres douées d'intentionnalité avec notre propre déterminisme interne.

--

Quand Gérard C. Endrifel disait qu'il était convaincu que l'être humain est forcément doté de libre-arbitre et de volonté, il avait parfaitement raison selon moi.
>>>>> Ceci dit, je parlerais plutôt de l'intentionnalité comme étant le fondement du libre-arbitre, la volonté en étant une expression et une caractéristique essentielle.

_____________
J'm'interroge a écrit : 02 déc.24, 05:33 Tu n'as pas bien lu Ronron. Entre mon texte dans ChatGPT, il te l'expliquera.
ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 06:11 Je l'ai fait et je ne vous ai laissé que sa Conclusion...
Tu lui a mis mon texte et lui a demandé de te l'expliquer ? J'en doute.

J'ai fait l'expérience et voilà ce qu'il m'a répondu :

.
.

Je trouve que cette explication qu'il en donne est plutôt bonne, et elle t'aurait sûrement permis de mieux argumenter ton : "Ce me semble contradictoire...".


J'ai essayé un truc, je trouve que c'est un bon moyen de procéder, si l'on souhaite un rendu à la fois plus objectif, nuancé et approfondi :

Critique suite à l'autocritique de la critique du texte (3 niveaux de profondeurs) :

.
.

Le résultat est à mon sens tout à fait satisfaisant dans le sens qu'il offre une critique nuancée, approfondie, faisant bien ressortir la pertinence interne.

ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 06:11 Comme vous le savez probablement, comme d'autres aussi, il s'agit qu'on donne une direction ou un angle à l'IA pour qu'elle s'y dirige...
Oui, on lui confère une intention. Tout à fait.

Ceci dit, je ne suis pas d'accord avec l'affirmation de quelques uns ici qu'on lui ferait dire ce qu'on veut.. Faut pas pousser. Sauf à lui demander de reproduire un texte, d'en corriger le style, etc..

À mon sens, et c'est l'un de ses intérêts : elle peut nous aider à gagner en objectivité, en nuance, en pertinence, etc.

ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 06:11 Avant d'y revenir, le cas échéant, j'avoue que n'est pas très claire dans mon esprit la distinction que vous faites entre déterminismes internes et externes... Des exemples seraient bien appréciés...
J'espère que c'est plus clair pour toi à présent.

Quant aux exemples, tu peux prendre absolument tout ce que tu veux comme exemples. Le point est que ça s'applique également à nous.

Et si tu veux savoir comment, tu peux simplement te poser la question, observer, y réfléchir, investiguer.

ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 06:11 Mais déjà je me demande ce que ça pourra changer vu que ce sont des déterminismes de toute façon...
Ça change qu'après avoir compris ce que je t'invite à comprendre, tu ne verras plus la moindre incompatibilité entre un libre-arbitre à mieux définir et la thèse du déterminisme absolu.

ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 06:11 Il faut démontrer ensuite plutôt que simplement affirmer ce qu'il peut rester de libre-arbitre...
Mon objectif, ici, était surtout de démontrer que partir de la thèse du déterminisme absolu pour en conclure à l'inexistence d'un libre-arbitre - ce qui constitue le principal argument des "non libre-arbitristes" - n'est en rien fondé logiquement et repose sur une considération injustifiée des déterminismes externes seuls. Comme je l'ai expliqué.
.
Modifié en dernier par J'm'interroge le 02 déc.24, 09:44, modifié 1 fois.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
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Re: Le personnage

Ecrit le 02 déc.24, 09:23

Message par gzabirji »

J'm'interroge a écrit : 02 déc.24, 09:07 Je témoigne du fait que c'est faux, j'ai un million d'exemples vécus qui l'attestent, où je n'ai pas cédé au désir le plus fort.
Bien sûr que si puisque l'action est TOUJOURS déterminée par le désir le plus puissant à l'instant T. 🤠

Mais n'hésite pas à donner un exemple concret, ce sera plus visible. 👍
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Re: Le personnage

Ecrit le 02 déc.24, 10:51

Message par ronronladouceur »

J'm'interroge a écrit : 02 déc.24, 09:07 Tu lui a mis mon texte et lui a demandé de te l'expliquer ? J'en doute.
Quand vous demandez à l'IA d'expliquer un certain point de vue, elle vous l'explique. Elle reprend les idées soutenues par leur cohérence interne. Ce qui ne signifie pas qu'elle porte un jugement sur leur valeur objective. Ce qui ne serait pas la même chose si vous lui demandiez, par exemple, de contester le point de vue ou d'en montrer les faiblesses...

---
D'abord votre texte expliqué et commenté par l'outil :

''Les arguments présentés dans cette citation offrent une perspective intéressante sur la question du déterminisme et de la liberté individuelle. Voici une analyse de leur pertinence et de leur richesse relative par rapport aux personnes qui soutiennent une conception plus rigide du déterminisme :

1. Pertinence de considérer les déterminismes internes :

L'argument souligne l'importance de ne pas seulement considérer les facteurs externes lorsqu'on discute du déterminisme, mais également les déterminismes internes. En prenant l'exemple du coquelicot, il met en lumière le fait que chaque élément de la réalité possède ses propres caractéristiques internes qui influencent son interaction avec son environnement. Cette perspective élargie enrichit la discussion en tenant compte de la complexité de la causalité dans le monde.

2. Reconnaissance de la complexité des interactions :

En soulignant que chaque élément de la réalité, y compris les individus, agit comme un déterminant et un conditionneur pour le reste, l'argument met en avant la complexité des interactions dans le monde. Il suggère que les actions individuelles ne sont pas simplement le produit de facteurs externes, mais aussi le résultat de facteurs internes et des interactions complexes entre les deux. Cette approche offre une compréhension plus nuancée de la causalité.

3. Affirmation de la liberté individuelle :

En intégrant les déterminismes internes dans l'équation, l'argument soutient que cela ne nie pas la liberté individuelle, mais plutôt l'enrichit en reconnaissant que les individus ont une influence sur leur propre destinée. Cette perspective offre une manière de concilier le déterminisme avec la notion de liberté individuelle, en soulignant que même si tout est déterminé, cela n'implique pas nécessairement une absence de libre arbitre.

En conclusion, les arguments présentés offrent une approche plus nuancée et complexe du déterminisme, en intégrant les déterminismes internes et en reconnaissant la liberté individuelle au sein d'un cadre causal. Ils enrichissent la discussion en tenant compte de la diversité des facteurs qui influencent les actions des individus et des interactions complexes qui caractérisent le monde.
''

Ma demande à l'IA...

@ChatGPT : J'aimerais que tu considères les éléments du texte [suivant] en montrant bien que peu importe les déterminismes internes comme externes, ce sont des déterminismes déterminants et que tous deux forment une unité d'où il est difficile voire impossible de soutenir quelque libre-arbitre.

Le texte offre une réflexion sur les déterminismes internes et externes, tout en cherchant à intégrer la notion de liberté individuelle.

Cependant, une analyse rigoureuse montre que si l’on accepte que toute action ou état résulte d’une causalité, il devient difficile de soutenir l’idée d’un libre-arbitre véritable. Voici pourquoi:

Unité des déterminismes internes et externes :

Les déterminismes internes (comme les caractéristiques biologiques, psychologiques ou génétiques) et externes (comme l’environnement social ou physique) sont indissociables dans la formation de tout événement ou action. Ils s’entrelacent pour former un cadre causal complet où chaque élément est à la fois cause et effet.

Exemple de l’unité des déterminismes :
Prenons le cas d’un individu confronté à un choix :
Facteurs internes : Ses préférences, sa personnalité et ses tendances biologiques influencent sa décision.
Facteurs externes : Les pressions sociales, les circonstances immédiates et les opportunités disponibles façonnent également cette décision. Finalement, ce choix ne résulte pas d’une liberté absolue, mais de la combinaison des deux types de déterminismes.

Illusion de séparation :

Considérer les déterminismes internes comme une source de "liberté" (parce qu'ils sont propres à l’individu) est fallacieux. Ces déterminismes eux-mêmes sont le produit d’un enchaînement causal extérieur (par exemple, l’héritage génétique est transmis par des ancêtres soumis eux-mêmes à des conditions externes).

Complexité des interactions et négation du libre-arbitre :

L’interdépendance des déterminismes internes et externes illustre que chaque élément agit dans un réseau causal complexe où la liberté absolue est introuvable.

Tout déterminisme est déterminant :

Si un individu agit en fonction de ses caractéristiques internes, ces caractéristiques sont elles-mêmes déterminées par des facteurs antérieurs.
Si un individu réagit à son environnement, sa réaction est conditionnée par sa structure interne.

Une chaîne ininterrompue de causes :

Chaque événement (y compris les actions humaines) est le maillon d’une chaîne infinie de causes et de conséquences, sans qu’aucune "décision" échappe à cette chaîne.

Le paradoxe de la liberté :

Reconnaître que tout est déterminé (même les facteurs internes) rend la notion de "libre-arbitre" contradictoire. La liberté impliquerait l’absence de contrainte causale, ce qui est impossible dans un monde où chaque phénomène a une cause.

L’illusion d’une liberté enrichie par les déterminismes internes :

Le texte propose que les déterminismes internes pourraient enrichir la liberté individuelle, mais cette idée repose sur une interprétation erronée du déterminisme. Si les actions sont déterminées, alors la liberté individuelle n'est qu'une illusion renforcée par notre méconnaissance de toutes les causes sous-jacentes.

L'influence apparente de l'individu :

Même si une personne "influence sa propre destinée", cette influence est elle-même prédéterminée par ses conditions internes et externes.

La "liberté" comme phénomène émergent :

Ce qu’on perçoit comme liberté individuelle n’est que le reflet de processus déterminés complexes, souvent mal compris, mais non exemptés des lois causales.

Conclusion : Le déterminisme et l’impossibilité du libre-arbitre

En définitive, l’unité des déterminismes internes et externes montre que tout phénomène, y compris les actions humaines, est intégralement conditionné. La complexité des interactions entre ces déterminismes ne laisse aucune place à une "liberté" qui échapperait aux lois causales. Plutôt que de concilier déterminisme et libre-arbitre, cette perspective révèle que la notion de liberté individuelle est une construction conceptuelle qui résulte de notre perception limitée de la causalité. Le libre-arbitre, dans un cadre strictement déterministe, s'effondre comme une illusion.

---

Je ne doute même pas que l'IA puisse contester cette analyse d'elle-même par elle-même...

Il serait même possible de lui demander de concilier les points de vue divergents... Ce qui reviendrait probablement à dire que c'est une question de point de vue faisant l'objet de débats...

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Re: Le personnage

Ecrit le 02 déc.24, 12:54

Message par J'm'interroge »

.

Je vais réagir au il de ma lecture :
ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 10:51 Ma demande à l'IA...

@ChatGPT : J'aimerais que tu considères les éléments du texte [suivant] en montrant bien que peu importe les déterminismes internes comme externes, ce sont des déterminismes déterminants et que tous deux forment une unité d'où il est difficile voire impossible de soutenir quelque libre-arbitre.

Le texte offre une réflexion sur les déterminismes internes et externes, tout en cherchant à intégrer la notion de liberté individuelle.
Jusque là, je n'ai rien à en redire.

ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 10:51 Cependant, une analyse rigoureuse montre que si l’on accepte que toute action ou état résulte d’une causalité, il devient difficile de soutenir l’idée d’un libre-arbitre véritable. Voici pourquoi:
J'attends de savoir ce que l'IA entend par un "libre-arbitre véritable".

ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 10:51 Unité des déterminismes internes et externes :

Les déterminismes internes (comme les caractéristiques biologiques, psychologiques ou génétiques) et externes (comme l’environnement social ou physique) sont indissociables dans la formation de tout événement ou action. Ils s’entrelacent pour former un cadre causal complet où chaque élément est à la fois cause et effet.

Exemple de l’unité des déterminismes :
Prenons le cas d’un individu confronté à un choix :
Facteurs internes : Ses préférences, sa personnalité et ses tendances biologiques influencent sa décision.
Facteurs externes : Les pressions sociales, les circonstances immédiates et les opportunités disponibles façonnent également cette décision. Finalement, ce choix ne résulte pas d’une liberté absolue, mais de la combinaison des deux types de déterminismes.
C'est bon, j'ai compris, elle parle d'une "liberté absolue".

Dans ce cas, je suis d'accord avec elle, il n'y a pas de liberté absolue. C'est aussi ma position. Mais je n'ai jamais rien déclaré allant dans le sens de l'existence d'une telle liberté.

Je pourrais déjà à ce stade, lui demander pour quelle raison parle-t-elle d'une "liberté absolue" et quel est ce lien qu'elle fait avec un libre-arbitre qu'elle qualifie de "véritable" ?

Il semble que ce qu'elle rejette ici, c'est l'idée d'un "libre-arbitre absolu", lequel ne serait donc pas affecté par quelque conditionnement causal. Autrement dit, elle rejette l'idée d'un libre-arbitre que précisément je rejette également dans dans mon texte, puisque je parle d'un libre-arbitre conditionné.

Elle rejette par conséquent, l'idée d'un libre-arbitre qui n'est pas celle que j'expose, alors qu'elle qualifie en même temps ce "libre-arbitre" impossible de "véritable". Cherche l'erreur..

- Premièrement, c'est incohérent en ce sens que dans ce cas : pourquoi le déclarer "véritable" ?

- Deuxièmement, elle est mal partie, puisque en critiquant ce "libre-arbitre véritable" selon elle, elle ne porte pas sa critique sur ce que moi je présente comme un authentique libre-arbitre. Sa critique part donc dans le vide..


Autre remarque :

Selon moi aussi : les déterminismes internes et externes sont unifiés. Aurait-elle extrapolé que ce ne serait pas le cas selon moi ?


Voyons ce qu'elle dit ensuite :

ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 10:51 Illusion de séparation :

Considérer les déterminismes internes comme une source de "liberté" (parce qu'ils sont propres à l’individu) est fallacieux. Ces déterminismes eux-mêmes sont le produit d’un enchaînement causal extérieur (par exemple, l’héritage génétique est transmis par des ancêtres soumis eux-mêmes à des conditions externes).
Là, j'avoue ne pas comprendre de quoi elle parle, ni comment elle arrive à ces conclusions. Ce n'est pas clair.

Il semble qu'elle raisonne sur les déterminismes externes de manière à récuser les déterminismes internes. Mais ce faisant elle commet un biais, car l'on pourrait tout aussi bien, en procédant comme elle, nier les déterminismes externes par les déterminismes internes.
>>>>> L'argument n'est donc pas recevable.


Et d'ailleurs pourquoi titre-t-elle "Illusion de la séparation ? Je n'ai jamais suggéré de séparation entre les déterminismes internes et externes.

Rappel :

DISTINGUER, CE N'EST PAS DISSOCIER. (Je l'ai assez de fois répété sur ce fil...)

ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 10:51 Complexité des interactions et négation du libre-arbitre :

L’interdépendance des déterminismes internes et externes illustre que chaque élément agit dans un réseau causal complexe où la liberté absolue est introuvable.
Encore cette liberté absolue... :fool:

Je ne crois pas en une liberté absolue. Je n'ai jamais rien postulé de tel. Un authentique libre-arbitre n'a pas à être absolu. Déjà qu'il n'y a rien d'absolu, alors pourquoi parler d'absolu ?

Cette argument ne porte en rien atteinte au libre-arbitre dont je parle dans mon texte, lequel est présenté comme conditionné.
ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 10:51 Tout déterminisme est déterminant :

Si un individu agit en fonction de ses caractéristiques internes, ces caractéristiques sont elles-mêmes déterminées par des facteurs antérieurs.
Si un individu réagit à son environnement, sa réaction est conditionnée par sa structure interne.

Une chaîne ininterrompue de causes :

Chaque événement (y compris les actions humaines) est le maillon d’une chaîne infinie de causes et de conséquences, sans qu’aucune "décision" échappe à cette chaîne.
Oui, tout à fait et alors ? Où est le problème ?

Les libres-choix sont tous inscrits dans cette toile infinie de relations causales. C'est exactement ce que je dis.

Elle est drôle des fois..

ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 10:51 Le paradoxe de la liberté :

Reconnaître que tout est déterminé (même les facteurs internes) rend la notion de "libre-arbitre" contradictoire.
Ce ne serait contradictoire que si l'on pose arbitrairement qu'un libre-arbitre ne doit pas être déterminé. Mais encore une fois : ce n'est pas ma position.

Mais du moment qu'on définit le libre-arbitre comme une détermination intentionnelle propre, il n'y aucune contradiction.

ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 10:51 La liberté impliquerait l’absence de contrainte causale, ce qui est impossible dans un monde où chaque phénomène a une cause.
Mais c'est elle qui postule qu'un libre-arbitre impliquerait (au conditionnel je note) l'absence de contrainte causale. Pas moi.

Lol. C'est son idée du libre-arbitre qui est contradictoire, pas la mienne.

ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 10:51 L’illusion d’une liberté enrichie par les déterminismes internes :

Le texte propose que les déterminismes internes pourraient enrichir la liberté individuelle, mais cette idée repose sur une interprétation erronée du déterminisme. Si les actions sont déterminées, alors la liberté individuelle n'est qu'une illusion renforcée par notre méconnaissance de toutes les causes sous-jacentes.
Elle reste sur sa lancée à coté de la plaque.

ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 10:51 L'influence apparente de l'individu :

Même si une personne "influence sa propre destinée", cette influence est elle-même prédéterminée par ses conditions internes et externes.

La "liberté" comme phénomène émergent :

Ce qu’on perçoit comme liberté individuelle n’est que le reflet de processus déterminés complexes, souvent mal compris, mais non exemptés des lois causales.
Je le confirme : elle reste toujours sur la même idée. Mais sa critique ne concerne pas le concept de libre-arbitre comme je l'aborde.

ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 10:51 Conclusion : Le déterminisme et l’impossibilité du libre-arbitre

En définitive, l’unité des déterminismes internes et externes montre que tout phénomène, y compris les actions humaines, est intégralement conditionné. La complexité des interactions entre ces déterminismes ne laisse aucune place à une "liberté" qui échapperait aux lois causales. Plutôt que de concilier déterminisme et libre-arbitre, cette perspective révèle que la notion de liberté individuelle est une construction conceptuelle qui résulte de notre perception limitée de la causalité. Le libre-arbitre, dans un cadre strictement déterministe, s'effondre comme une illusion.

---
Si les prémisses sont fausses, les conclusions ont de fortes chances de l'être...

ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 10:51 Je ne doute même pas que l'IA puisse contester cette analyse d'elle-même par elle-même...
Oui j'ai fait le test :

.
.

ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 10:51 Il serait même possible de lui demander de concilier les points de vue divergents... Ce qui reviendrait probablement à dire que c'est une question de point de vue faisant l'objet de débats...
Je dirais que c'est plus une question de définitions et de prompts essentiellement.
.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
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Re: Le personnage

Ecrit le 02 déc.24, 16:19

Message par ronronladouceur »

J'm'interroge a écrit : 02 déc.24, 12:54 Je dirais que c'est plus une question de définitions et de prompts essentiellement.
D'où je comprends qu'il est non seulement possible, mais tout a fait dans l'ordre des choses qu'il en soit ainsi puisqu'il est question de point de vue et partant, qu'il n'y a pas ici de point de vue objectif...
Les libres-choix sont tous inscrits dans cette toile infinie de relations causales. C'est exactement ce que je dis.
Bien... Sauf que vous ne semblez pas aller jusqu'au bout de cette idée, qui revient à dire que le libre arbitre n'existe tout simplement pas... Sauf à supposer arbitrairement ou sur une simple affirmation qu'elle existerait. Pourquoi dès lors vouloir sauver ce qui apparaît comme une simple illusion?
Mais du moment qu'on définit le libre-arbitre comme une détermination intentionnelle propre, il n'y aucune contradiction.
Encore qu'il faudrait prouver que ces intentions ne sont pas elles-mêmes conditionnées. En ce sens, une définition ne prouve rien...

Peu importe, vous le dites vous-même, il s'agit d'une détermination...
Cependant, cette définition réductrice ne rend pas justice aux nombreuses conceptions philosophiques du libre-arbitre qui le considèrent comme une capacité d’agir selon ses propres déterminations.
Ce n'est pas une définition réductrice puisque tout ce qu'il y a à en dire, c'est tout simplement qu'elle n'existe pas. D'ailleurs ce qu'en dit ici les conceptions philosophiques ne tient pas la route puisqu'il y a contradiction dans les termes... Ce n'est pas parce qu'on veut y croire ou qu'on y croit qu'elle existe. L'idée est de soutenir le propos...
Cette approche fait l’impasse sur la complexité émergente des systèmes humains. Les décisions individuelles, bien qu’inscrites dans une toile causale, peuvent représenter une forme d’autonomie au sein d’un cadre déterministe.
On aura beau faire des pieds et des mains, on ne sort pas de la toile. Même la complexité émergente ou les décisions, peu importe, sont tributaires du continuum causal...
La liberté, dans ce contexte, ne signifie pas absence de détermination, mais capacité d’agir selon une structuration propre des déterminations multiples. Cette dimension qualitative échappe à une critique purement mécaniste.
Comment s'explique cette structuration? Elle n'apparaît pas comme ça au hasard... La capacité d'agir présuppose la possibilité d'une action, et toute action dans un sens ou dans l'autre n'échappe pas au continuum causal (déterminations)...

Quant à la dimension qualitative, comme le dit l'IA : ''elle n’est pas incompatible avec une conception mécaniste élargie intégrant les systèmes complexes.''

À suivre, peut-être...
Modifié en dernier par ronronladouceur le 03 déc.24, 04:06, modifié 1 fois.

Gérard C. Endrifel

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Re: Le personnage

Ecrit le 02 déc.24, 18:51

Message par Gérard C. Endrifel »

Trouvé sur le net :

La phrase la plus triste du monde, écrite par Schopenhauer, est : "Ainsi, toute notre vie oscille comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l'ennui." Souffrance parce que je désire ce que je n'ai pas, et ennui parce que j'ai ce que je ne désire plus. Souffrance du chômeur, ennui du salarié. Souffrance du chagrin d'amour, ennui du couple.

Vision pessimiste de Schopenhauer face à la souffrance. Pour Schopenhauer, la vie est une succession ininterrompue de souffrances. Le bonheur est illusoire, car nous sommes condamnés à désirer sans cesse. Une fois nos désirs assouvis, un nouvel ennui les remplace, nous poussant à rechercher de nouvelles gratifications. Ainsi, notre existence oscille entre la souffrance liée à l'insatisfaction et l'ennui provoqué par la satisfaction. Ne reconnaissons-nous pas tous cette réalité dans nos propres vies ? La souffrance du chômage et l'ennui du travail, les tourments du célibat et la monotonie de la vie de couple en témoignent.

Selon Schopenhauer, la source de toutes nos souffrances réside dans la "Volonté". Il ne s'agit pas ici de la simple volonté de faire quelque chose, mais plutôt d'une force irrationnelle et aveugle qui anime tout être vivant. Cette Volonté nous pousse à agir contre notre gré, comme une marionnette sur des fils invisibles. Elle se manifeste dans notre désir de vivre, aussi absurde soit-il face aux souffrances que nous endurons. Elle se manifeste également dans le désir sexuel, qui nous pousse à perpétuer l'espèce, malgré la conscience de la souffrance inhérente à l'existence. La honte que l'on ressent parfois après un acte sexuel est la prise de conscience de cette force aveugle qui nous a manipulés.

Pour échapper à cette souffrance, Schopenhauer préconise de nier la Volonté. En cessant de désirer et en adoptant une attitude contemplative, nous pouvons nous libérer de ses chaînes. Il nous invite également à renoncer à perpétuer la vie, car c'est en cela que réside la véritable émancipation.
La première chose que fera un esclave après avoir quitté son maître, c'est s'en trouver un autre encore pire que le précédent. Et il n'y a pas pire maître que soi-même. - "Principe d’élévation - Réalité ou Illusionnisme pervers ?" G. C. Endrifel

'mazalée'

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Re: Le personnage

Ecrit le 03 déc.24, 05:09

Message par 'mazalée' »

ronronladouceur a écrit : 01 déc.24, 10:03 J'en comprends que gzab en est à l'enfance de son état et qu'il a à grandir comme l'entend Spira ou comme on le constate d'évidence nous-mêmes.
Je ne sais pas ce que dit Spira mais sur le sujet, il semble qu'on ne puisse dire mieux.
Chaque jour suffit.

Mic

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Re: Le personnage

Ecrit le 03 déc.24, 05:20

Message par Mic »

@Gerard: interessant ton texte sur Schopenhauer, merci.
Une source inconnue a écrit :Pour échapper à cette souffrance, Schopenhauer préconise de nier la Volonté. En cessant de désirer et en adoptant une attitude contemplative, nous pouvons nous libérer de ses chaînes. Il nous invite également à renoncer à perpétuer la vie, car c'est en cela que réside la véritable émancipation.
En d'autre termes, Schopenhauer prescrivait la fin de l'humanité car il n'etait lui-même pas doué pour le bonheur. Probablement une tête ce Schopy mais un brin centré sur lui-même.

Et vous, pensez vous que l'existence de la souffrance légitime la fin de l'espece humaine ?

ronronladouceur

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Re: Le personnage

Ecrit le 03 déc.24, 05:33

Message par ronronladouceur »

Mic a écrit : 03 déc.24, 05:20 Et vous, pensez vous que l'existence de la souffrance légitime la fin de l'espece humaine ?
Je me le dis parfois...

En tout cas, c'est à se demander à quoi aura servi tout ça ou quel en aura été le sens, d'autant plus que rien ne subsisterait de nous... Me semble que Nisargadatta en parle en ce sens dans un de ses livres...

prisca

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Re: Le personnage

Ecrit le 03 déc.24, 05:39

Message par prisca »

prisca a écrit :La volonté est une disposition de l'être qui ne subit pas l'influence du monde extérieur dès lors le sujet met son raisonnement au service de la notion de justice.
gzabirji a écrit : 02 déc.24, 08:18 Intéressant...
Aurais-tu un exemple bien concret pour rendre tes propos plus tangibles ?
Dans le domaine religieux puisque c'est au sein de la religion que je m'épanouis, considérons la raison de la mort de Jésus que les gens expliquent en disant que c'est une offrande à D.IEU pour qu'en contrepartie D.IEU pardonne les humains, et bien malgré que depuis 2000 ans et que partout dans le monde les gens sont formatés pour acquiescer cette explication, l'influence étant donc l'acceptation de ce qui précède, et bien si les gens même formatés soient ils mettent à profit leur raisonnement au profit de ce qui est juste, ils se diront que cette explication est incohérente pour plusieurs raisons mais parmi toutes les raisons, celle qui consiste à pousser les gens au laxisme et donc ne pas les encourager à ne pas pécher puisqu'ils ont dans l'idée que Jésus a payé la punition à leur place. S'ils avaient mis leur raisonnement au service de la notion de justice, ils se seraient vite aperçus que c'est complètement improductif que de divulguer une disposition comme celle ci qui les pousse à se croire pardonnés donc que tout leur est permis.
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Re: Le personnage

Ecrit le 03 déc.24, 05:54

Message par gzabirji »

prisca a écrit : 03 déc.24, 05:39
Euh... et du coup, c'est quoi le rapport avec la "volonté"? 🤔
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Re: Le personnage

Ecrit le 03 déc.24, 06:05

Message par prisca »

gzabirji a écrit : 03 déc.24, 05:54 Euh... et du coup, c'est quoi le rapport avec la "volonté"? 🤔
La volonté de ne pas rester enfermé dans le dédale des explications oiseuses au sein de la religion par la gouverne des prêtres pasteurs et fidèles, et faire l'effort de soi même, réfléchir à la question pour exprimer ce qui est juste.
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Ecrit le 03 déc.24, 06:13

Message par J'm'interroge »

J'm'interroge a écrit : 02 déc.24, 12:54 Je dirais que c'est plus une question de définitions et de prompts essentiellement.
ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 16:19 D'où je comprends qu'il est non seulement possible, mais tout a fait dans l'ordre des choses qu'il en soit ainsi puisqu'il est question de point de vue et partant, qu'il n'y a pas ici de point de vue objectif...
Tu vas un peu vite pour conclure..

Comme je le disais dans un post plus haut : on confère à l'IA une intention.

J'm'interroge a écrit : 02 déc.24, 12:54 Les libres-choix sont tous inscrits dans cette toile infinie de relations causales. C'est exactement ce que je dis.
ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 16:19 Bien... Sauf que vous ne semblez pas aller jusqu'au bout de cette idée, qui revient à dire que le libre arbitre n'existe tout simplement pas... Sauf à supposer arbitrairement ou sur une simple affirmation qu'elle existerait. Pourquoi dès lors vouloir sauver ce qui apparaît comme une simple illusion?
Non, ça ne revient pas à dire que le libre-arbitre n'existe pas. Non, nullement Ronron. Cela revient à dire que le libre-arbitre n'est simplement pas quelque chose qui ne serait pas conditionné, et que le définir comme tel est une erreur.

Adopter une définition biaisée pour aboutir à un rejet injustifié de la chose ainsi définie, n'est pas du tout ce que je considère comme aller plus loin. Dans ce contexte, aller plus loin serait plutôt réviser sa position sur ce que l'on entend parfois par ce mot, et chercher à mieux comprendre ce qui se cache derrière cette idée.

Il s'agit surtout de comprendre qu'un déterminisme absolu n'est pas un argument contre une liberté réelle, forcément relative, mais comme toutes choses réelles le sont.

Comme je le disais : je ne crois pas en une liberté absolue. Je n'ai jamais rien postulé de tel. Un authentique libre-arbitre n'a pas à être absolu. Déjà qu'il n'y a rien d'absolu, alors pourquoi parler d'absolu ?

J'm'interroge a écrit : 02 déc.24, 12:54 Mais du moment qu'on définit le libre-arbitre comme une détermination intentionnelle propre, il n'y aucune contradiction.
ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 16:19 Encore qu'il faudrait prouver que ces intentions ne sont pas elles-mêmes conditionnées.
Non, pas besoin, ça ne change strictement rien à ce que j'ai dit. Bien sûr que les déterminations internes sont également déterminées.
Du moment qu'on définit le libre-arbitre comme une détermination intentionnelle propre, il n'y aucune contradiction avec le fait que tout soit déterminé.

Il y a comme quelque chose que tu n'aurais pas bein compris dans mes explications on dirait..

:slightly-smiling-face:

J'm'interroge a écrit : 02 déc.24, 12:54 En ce sens, une définition ne prouve rien...
Quel est le sens de cette remarque ?

Une définition ne prouve rien oui, qui dirait le contraire ?

Une définition est en revanche cohérente ou non. Or, en quoi celle que je propose du libre-arbitre ne le serait-elle pas ?

ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 16:19 Peu importe, vous le dites vous-même, il s'agit d'une détermination...
Exactement. Qu'est-ce donc que tu n'aurais pas compris ?

J'm'interroge a écrit : 02 déc.24, 12:54 Cependant, cette définition réductrice ne rend pas justice aux nombreuses conceptions philosophiques du libre-arbitre qui le considèrent comme une capacité d’agir selon ses propres déterminations.
ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 16:19 Ce n'est pas une définition réductrice puisque tout ce qu'il y a à en dire, c'est tout simplement qu'elle n'existe pas.
C'est dans ce sens qu'elle est réductrice, car elle impose un libre-arbitre qui forcément n'existe pas.

ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 16:19 D'ailleurs ce qu'en dit ici les conceptions philosophiques ne tient pas la route puisqu'il y a contradiction dans les termes...
Vraiment ? Qu'est-ce qui serait contradictoire dans ces autres définitions philosophiques ?

J'attends que tu m'éclaires. :slightly-smiling-face:

ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 16:19 Ce n'est pas parce qu'on veut y croire ou qu'on y croit qu'elle existe. L'idée est de soutenir le propos...
Perso je ne veux rien croire.. Mais il se trouve que nous avons des individus qui eux, ne veulent absolument pas qu'il y ait quelque chose qui ressemble de près ou de loin à un libre-arbitre, car dans le cas où il serait bien défini, l'accepter les contraindrait logiquement d'abandonner leur croyance existentielle en l'inexistence réelle de leur individualité personnelle. Alors bien sûr, ils ne peuvent pas l'admettre, mais ce n'est pas pour une raison logique, la raison en est une dissonance cognitive probablement liée à un trouble mental.

Fais-tu partie de ces gens ?

J'm'interroge a écrit : 02 déc.24, 12:54 Cette approche fait l’impasse sur la complexité émergente des systèmes humains. Les décisions individuelles, bien qu’inscrites dans une toile causale, peuvent représenter une forme d’autonomie au sein d’un cadre déterministe.
ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 16:19 On aura beau faire des pieds et des mains, on ne sort pas de la toile. Même la complexité émergente ou les décisions, peu importe, sont tributaires du continuum causal...
Oui, et alors ? Il ne s'agit pas de sortir de cette toile ni de vouloir en sortir puisque ce serait illusoire. Ce serait un peu con non ?

>>>>> C'est cette volonté de s'en extraire ou de la transcender qui est illusoire en réalité.

(Mesure bien ce que je viens de dire.)

J'm'interroge a écrit : 02 déc.24, 12:54 La liberté, dans ce contexte, ne signifie pas absence de détermination, mais capacité d’agir selon une structuration propre des déterminations multiples. Cette dimension qualitative échappe à une critique purement mécaniste.
ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 16:19 Comment s'explique cette structuration? Elle n'apparaît pas comme ça au hasard... La capacité d'agir présuppose la possibilité d'une action, et toute action dans un sens ou dans l'autre n'échappe pas au continuum causal (déterminations)...
Bon.. Je t'invite à tout reprendre depuis le début et mieux me relire, car je le constate : tu n'as pas compris mon argumentation.

ronronladouceur a écrit : 02 déc.24, 16:19 Quant à la dimension qualitative, comme le dit l'IA : ''elle n’est pas incompatible avec une conception mécaniste élargie intégrant les systèmes complexes.''

À suivre, peut-être...
Ni l'intentionnalité ni le libre-arbitre bien compris.

_________________

Gérard C. Endrifel a écrit : 02 déc.24, 18:51 Trouvé sur le net :

La phrase la plus triste du monde, écrite par Schopenhauer, est : "Ainsi, toute notre vie oscille comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l'ennui." Souffrance parce que je désire ce que je n'ai pas, et ennui parce que j'ai ce que je ne désire plus. Souffrance du chômeur, ennui du salarié. Souffrance du chagrin d'amour, ennui du couple.

Vision pessimiste de Schopenhauer face à la souffrance. Pour Schopenhauer, la vie est une succession ininterrompue de souffrances. Le bonheur est illusoire, car nous sommes condamnés à désirer sans cesse. Une fois nos désirs assouvis, un nouvel ennui les remplace, nous poussant à rechercher de nouvelles gratifications. Ainsi, notre existence oscille entre la souffrance liée à l'insatisfaction et l'ennui provoqué par la satisfaction. Ne reconnaissons-nous pas tous cette réalité dans nos propres vies ? La souffrance du chômage et l'ennui du travail, les tourments du célibat et la monotonie de la vie de couple en témoignent.

Selon Schopenhauer, la source de toutes nos souffrances réside dans la "Volonté". Il ne s'agit pas ici de la simple volonté de faire quelque chose, mais plutôt d'une force irrationnelle et aveugle qui anime tout être vivant. Cette Volonté nous pousse à agir contre notre gré, comme une marionnette sur des fils invisibles. Elle se manifeste dans notre désir de vivre, aussi absurde soit-il face aux souffrances que nous endurons. Elle se manifeste également dans le désir sexuel, qui nous pousse à perpétuer l'espèce, malgré la conscience de la souffrance inhérente à l'existence. La honte que l'on ressent parfois après un acte sexuel est la prise de conscience de cette force aveugle qui nous a manipulés.

Pour échapper à cette souffrance, Schopenhauer préconise de nier la Volonté. En cessant de désirer et en adoptant une attitude contemplative, nous pouvons nous libérer de ses chaînes. Il nous invite également à renoncer à perpétuer la vie, car c'est en cela que réside la véritable émancipation.
Je ne suis pas du tout d'accord avec la plupart des choses qui sont dites dans ce texte.
.
Modifié en dernier par J'm'interroge le 03 déc.24, 11:50, modifié 1 fois.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
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Re: Le personnage

Ecrit le 03 déc.24, 07:16

Message par gzabirji »

J'm'interroge a écrit : Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !

Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
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« Quand je vois que je ne suis rien, c'est la sagesse. Quand je vois que je suis tout, c'est l'amour. Et entre les deux ma vie s'écoule … »
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Ecrit le 03 déc.24, 07:33

Message par J'm'interroge »

gzabirji a écrit : 03 déc.24, 07:16 « Quand je vois que je ne suis rien, c'est la sagesse. Quand je vois que je suis tout, c'est l'amour. Et entre les deux ma vie s'écoule … »
- Nisargadatta Maharaj
Et alors ? Parce qu'il le dit c'est vrai ?

Regardez la tronche du gars :

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Il a plus les traits du fou que d'un sage.
.
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