hallelouyah a écrit :
Voulez-vous dire que la WT interdirait le lait maternel ? Et par conséquent l'allaitement naturel ?
Vous devriez mieux vous renseignez
Mais une chose m'intrigue, Dieu avait-il dès la création donner droit à l'homme d'user du sang animal ou le sien ? Car il me semble que vous partez sur cette base non ?
Concernat le lait maternel la réponse vous a été fourni.
Un rappel,
La WT prétend que puisque tous les humains descendent de
Noé et de ses fils, ces commandements continuent de s'appliquer à tout le monde. Elle laisse entendre que les ordonnances de la loi Mosaïque concernant le sang ne doivent, par conséquent, être considérées que comme de simples répétitions et développements de cette loi fondamentale instaurée précédemment, et qu'ainsi elles sont toujours en vigueur.
Si cette affirmation est exacte, cela ne devrait-il pas être vrai aussi de l'autre commandement qui ordonne aux humains
"d'être féconds et de devenir nombreux", et "de pulluler sur la terre et de devenir nombreux sur elle"? Et alors dans ce cas, comment la société Watch Tower peut-elle justifier le fait que, non seulement, elle encourage ceux des Témoins qui sont
célibataires à préserver leur célibat, mais également ceux qui sont mariés à ne pas avoir d'enfants?
Sous le titre
"Les enfants aujourd'hui'; la Tour de garde du 1er mars 1988 (page 21) déclare qu'au regard du 'peu de temps qu'il reste" pour que soit effectuée l'oeuvre de prédication,"il convient que les chrétiens se demandent quelle conséquence le fait de se marier ou de mettre au monde des enfants, pourra avoir sur leur participation à cette oeuvre vitale." Le périodique reconnaît que la procréation est l'une des exigences que Dieu formula après le déluge, mais il déclare a la page 26 que:
'A proprement parler, la procréation ne fait pas partie de l'oeuvre que Jéhovah assigne aujourd'hui à son peuple----S'agissant donc d'une question personnelle, il appartient à chaque couple de décider s'il aura ou non des enfants en cette époque de la fin. Toutefois, puisque "le temps est court", les conjoints feraient bien de peser soigneusement, et dans la prière, les avantages et les inconvénients de la condition de parents à notre époque".
Si les paroles que Jéhovah adresse à Noé concernant la procréation et la fécondité peuvent être ainsi mises de côté, et Si l'on peut décréter qu'elles ne sont plus valables, comment peut-on inlassablement affirmer, par contre, que l'on doit considérer celles qui concernent le sang comme étant toujours en vigueur, et comment peut-on utiliser celles-ci comme support pour justifier, auprès des chrétiens d'aujourd'hui, la validité des ordonnances de la Loi Mosaïque à propos du sang ?
Toutefois il y a plus grave encore, c'est le fait qu'on fasse dire à ce texte quelque chose de totalement différent de ce qu'il veut dire en réalité. Toute lecture de ce passage fait apparaître très clairement qu'ici,
Dieu ne parle du sang que par rapport à l'abattage d'animaux et ensuite par rapport au meurtre d'êtres humains.
En ce qui concerne les animaux, leur sang devait être versé à terre afin d'indiquer ostensiblement que la vie qui était ainsi sacrifiée (à des fins alimentaires), ne pouvait l'être que grâce à une permission divine et non pas en vertu d'un droit naturel. Et pour ce qui est des humains, l'homme qui versait le sang de son semblable devait payer cet acte de sa vie, car la vie humaine étant un don de Dieu, personne n'avait le droit de disposer à volonté de la vie d'autrui. Le sang versé des animaux abattus ou des humains assassinés représentait la vie que ceux-ci avaient perdue. Cela est vrai aussi des textes de la Loi Mosaïque qui sont régulièrement cités et qui demandent que le sang soit "versé à terre." Dans tous les cas, ces versets font référence au
sang d'animaux qui ont été abattus. Le sang représentait la vie qui avait été retranchée et pas la vie encore présente dans l'animal.
Les transfusions sanguines ne sont en aucun cas effectuées avec du sang provenant d'animaux abattus ou d'humains assassinés, le sang est issu d'un donneur vivant qui, ensuite, continue à vivre. Au lieu de signifier la mort de quelqu'un, un tel sang est destiné à une finalité diamétralement opposée, à savoir la préservation de la vie. Cela ne veut pas dire que la transfusion sanguine constitue une pratique médicale souhaitable ni qu'elle offre d'indéniables avantages, mais cela montre simplement qu'il n'existe aucun rapport réel ni aucun vrai parallèle entre le mandement de la Genèse concernant la mise à mort d'un animal et le fait que l'on ne devait pas manger son sang, et l'utilisation du sang lors d'une transfusion. Le paralléle n'existe tout simplement pas.