Saladin -Salah el Dine Al-Ayoubi (1138-1193)

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La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
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zoheir

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Saladin -Salah el Dine Al-Ayoubi (1138-1193)

Ecrit le 14 févr.08, 02:12

Message par zoheir »

Saladin avait signé une trêve de 4 ans avec les croisés, il voulait ainsi se consacrer entièrement à la gestion de son pays. Cependant, par sa stupidité, Renaud de Châtillon, le seigneur de Kérak, empêcha les croisés de profiter de cette trêve. Il commit une erreur monumentale en dénonçant la trêve, en reprenant les armes et en s’attaquant ouvertement à une caravane commerciale qui se rendait d’Egypte à Damas. Il captura les commerçants et les caravaniers et les emprisonna dans la citadelle de Kérak.
Saladin essaya de se montrer patient et il envoya un message d’indignation à Renaud de Châtillon dans lequel il le menaçait si les biens de la caravane n’étaient pas restitués et les prisonniers libérés.
Mais au lieu de répondre à l’appel, Renaud répondit avec mépris : « Demandez à Muhammad (le prophète) de venir vous sauver ! » .
Le Roi de Jérusalem, Guy de Lusignan, tenta en vain de contenir la grave crise dans laquelle Renaud avait placé les Croisés. Mais ce dernier persista dans son refus de rendre les biens de la caravane et de libérer les prisonniers. Alors Saladin ne voyait plus d’autres issue que la guerre et la vengeance.
Saladin mobilisa ses troupes au nombre de 12000 combattants rassemblés d’Egypte, d’Alep, de Péninsule arabique et du Diyar Bakr. Et se prépara à l’une des plus grandes batailles de l’Histoire de l’Islam.
Les troupes de Saladin quittèrent Damas en 1187 et prirent la route de la citadelle de Kérak, celle-ci fut assiégée, Saladin se rendit ensuite à la citadelle de Shaubak pour lui faire subir le même sort que celle de Kérak. Il se dirigea enfin vers Banias près de Tibériade, pour observer la situation.
Pendant ce temps, les troupes croisées, sous le commandement de Guy de Lusignan, Roi de Jérusalem se rassemblaient dans la ville de Séphorie. Se joignirent à elles les troupes de Raymond III, Comte de Tripoli, qui dénonçait ainsi à son tour la trêve qu’il avait signée avec Saladin préférant plutôt soutenir les siens. Les Croisés se retrouvèrent au final au nombre de 63000 soldats.
Saladin avait un objectif stratégique, il voulait pousser les Croisés à venir jusqu’à lui, afin de les rencontrer alors qu’ils étaient exténués par la distance qu’ils avaient
parcourue, alors il attaqua Tibériade dans laquelle était réfugiée l’épouse de Raymond III. Les Croisés crièrent vengeance et deux opinions s’élevèrent :
Les uns estimaient qu’il était nécessaire de marcher sur Tibériade le plus tôt possible afin de frapper Saladin et l’autres à la tête desquels Raymond III considéraient cette décision comme danger dans la mesure ou la route était difficile et l’eau peu abondante. Mais Renaud de Châtillon accusa Raymond de lâcheté et parvint ainsi à convaincre le Roi de Jérusalem de la nécessité de marcher sur Tibériade.
Le 1er juillet 1187 les troupes croisées prirent la route dans des conditions extrêmement difficile, leurs visages étaient brûlés par la chaleur du soleil et ils souffraient du manque d’eau et de la difficulté du parcours qui s’étendait sur 27 kilomètres. Tandis que Saladin et son armée étaient encore tout frais.
Saladin avança avec ses troupes sur une distance de 9 kilomètres et campa à l’ouest de Tibériade près du village de Hattin.
Saladin fit tout son possible pour empêcher les Croisés de parvenir jusqu’à l’eau du lac Tibériade. Les musulmans allumèrent de plus un grand feu dans les broussailles qui recouvraient la colline de sorte que le vent emmenait le feu, sa chaleur et sa fumée en direction des Croisés. Une terrible nuit les attendait, assoiffés et exténués, ils ne purent même pas fermer l’œil de la nuit car les Musulmans ne cessaient de glorifier et de rendre louange à Dieu, ce qui avait pour effet de terroriser les Croisés.
Le matin du samedi 4 juillet 1187, les Croisés découvrirent que Saladin avait profité de l’obscurité de la nuit pour les cerner. Ce fut alors que l’attaque générale fut déclenchée.
Les sabres Musulmans s’activaient à terrasser les Croisés si bien que ceux-ci finirent par desserrer leurs rangs, tandis que d’autres tentèrent de se rassembler sur le monticule de Hattin. Ils furent à nouveau encerclés par les Musulmans.
Au final il ne restait plus que Guy de Lusignan, le Roi de Jérusalem et 150 de ses chevaliers. Parmi les captifs, on trouvait justement Renaud de Châtillon le seigneur de Kérak, ainsi que d’autres princes Croisés.
Saladin les accueillit avec la plus grande hospitalité et ordonna qu’on leur servit de l’eau glacée et il refusa d’accorder cet honneur à Renaud.
Lorsque Guy de Lusignan étancha sa soif et qu’il donna l’eau qui restait à Renaud, Saladin se mit en colère : « ce maudit n’a pas ma permission pour boire de l’eau. Car s’il le fait, je lui devrai la protection. » il était en effet de coutume chez les Arabes que si l’on servait de l’eau et de la nourriture à un prisonnier, ce dernier aurait la vie sauve.
Saladin rentra ensuite dans sa tente et fit venir Renaud de Châtillon et il lui dit : « voici que je venge Muhammad (le prophète) de tes crimes. » puis il lui proposa la conversion à l’Islam qui lui aurait permis d’expier ses fautes. Mais Renaud refusa. Le Sultan lui rappela alors ses crimes, il se leva et lui trancha la tête par ce qu’il avait jurer de le tuer de ses propres mains, en effet ce prince croisé avait bafoué toutes les trêves conclues entre Saladin et les royaumes croisés. Il n’hésitait pas à attaquer les caravanes de pèlerins qui se rendaient à la Mecque et à Médine. En outre, il avait entrepris de mener une campagne contre la Mecque pour détruire la Kaaba et contre Médine pour déterrer le corps du prophète (paix et bénédiction sur lui) de son tombeau. Si ce n’était la vigilance de Saladin qui parvint à repousser ces attaques criminelles contre les lieux saints de l’Islam.
Assistant à cette mise à mort, le Roi Guy de Lusignan ne douta pas un seul instant qu’il allait rejoindre le seigneur de Kérak mais Saladin le rassura et le réconforta en ces termes : « Il n’est pas de l’habitude des Rois de tuer les Rois. Quand à Renaud de Châtillon, il a dépassé toutes ses limites et a eu l’audace de porter atteinte aux Prophètes de Dieu paix et bénédiction sur eux. »
Après Hattin, la Palestine était devenue sous l’empire de Saladin. Il se mit à abattre les villes et les citadelles croisées les unes après les autres, jusqu’à la libération de Jérusalem le 12 octobre 1187.
Toute l’Europe fut secouée en apprenant que les Musulmans venaient de libérer leur ville sainte. Les Rois d’Europe crièrent vengeance. L’une de leurs plus redoutables croisades fut alors mise sur pied, la plus nombreuse en nombre et en matériel. Trois armées la composait : l’armée germanique, l’armé franque et l’armée anglaise.
Deux armées parvinrent à destination alors que le Roi germanique se noyait en traversant un fleuve d’Asie Mineure, provoquant la dispersion de son armée.
L’armée franque sous le commandement de Philippe Auguste, parvint à reprendre la ville d’Acre, tandis que son allié anglais sous commandement de Richard Cœur de Lion s’empare de la région côtière allant de Tyr a Jaffa, préparant ainsi la voie à la reconquête de Jérusalem. Les tentatives échouèrent et Richard Cœur de Lion fut contraint à demander une trêve. La trêve fut signée le 2 septembre 1192 à Ramlah. Elle marquait la fin de la troisième Croisade.

zoheir

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Ecrit le 14 févr.08, 02:13

Message par zoheir »

Tel était Saladin :


Saladin fut célèbre pour sa tolérance et son aspiration à la paix, il traita les Croisés avec douceur et afficha sa compassion envers les habitants de la ville. L’entrée des Musulmans dans Jérusalem sans la moindre effusion de sang marque l’une des
pages les plus glorieuse de l’Histoire de l’Islam, une page en opposition totale avec ce qu’avaient commis les Croisés francs lorsqu’ils s’emparèrent de la ville en 1099. ces derniers avaient en effet massacré les habitants Musulmans par milliers, si bien qu’on baignait dans le sang jusqu’aux genoux. Au sujet des 10000 Musulmans qui s’étaient réfugiés dans la Mosquée Al-Aqsa à l’arrivée des Croisés, le chanoine du Puy, Raymond d’Agiles, nous a laissé le témoignage suivant :
« il y eut tant de sang répandu dans l’ancien temple de Salomon, que les corps morts y nageaient portés çà et là sur le parvis ; on voyait flotter des mains et des bras coupés qui allaient se joindre à des corps qui leur étaient étrangers, de sorte qu’on ne pouvait distinguer à quel corps appartenait un bras qu’on voyait se joindre à un tronc. Les soldats eux-mêmes qui faisaient ce carnage supportaient à peine la fumée qui s’en exhalait. »

Saladin était un homme de grande piété, épris de prières et d’invocations de Dieu. Jamais il ne manqua la prière à la Mosquée. Même lors de sa dernière maladie, il fit venir l’imam et la prière fut tenue dans sa tente afin de ne pas manquer la prière communautaire.
Saladin fut un homme juste qui s’était fixé deux jours par semaine, le lundi et le jeudi pour recevoir et entendre les plaintes de ses sujets. Les gens venaient à lui de toutes les contrées de son Etat : petits et grands, riches et pauvres, hommes et femmes. Quiconque avait subi un tort savait que son droit lui serait restitué auprès de Saladin.

Saladin ne se mettait jamais en colère lorsqu’on le contrariait, il pardonnait et excusait ceux qui s’en prenaient à lui, le modèle qu’il voulait imiter de tout son être était le prophète Mohammad paix et bénédiction sur lui.

Saladin était d’un courage exemplaire, ne craignant pas la mort. Au cours d’une de ses expéditions maritimes, son secrétaire Al-Asfahani pris de panique au cours d’une tempête, dit à Saladin : « j’ai peur. Comment toi tu n’as pas peur ? »
Saladin dit : « quelle est la plus belle des morts ? »
Le secrétaire répondit : « la plus belle des morts est la mort dans le Sentier de Dieu. »
Saladin déclara : « Tel est mon objectif. Mon objectif est de mourir de la plus belle des morts. Je ne veux pas mourir sur mon lit. Je veux mourir dans le Sentier de Dieu. Je veux mourir frappé par une épée ou touché par une javeline ou atteint par une flèche. Je veux être tué dans le Sentier de Dieu. »


Lors des négociations de la trêve de Ramlah entre les Musulmans et les Croisés, le Sultan Saladin tomba gravement malade et il retrouva son Seigneur le 4 mars
1193. la douleur éprouvée par l’Islam et les Musulmans le jour de sa mort n’avait jamais été ressentie depuis la disparition des Califes Bien Guidés.
A sa mort, il ne laissa ni biens ni terres, on ne retrouva dans son coffre qu’un Dinar en or et 47 Dirhams en argent. C’était la preuve manifeste de son ascétisme de la chasteté de son cœur et de la pureté de ses mains.

caius

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Ecrit le 14 févr.08, 03:45

Message par caius »

Saladin

L’une des plus célèbres figures des croisades est le guerrier musulman Saladin, qui rassembla une grande partie du monde islamique derrière lui et infligea de lourds revers aux croisés. À notre époque, Saladin est devenu le prototype du guerrier musulman tolérant et magnanime, la « preuve » historique de la noblesse de l’Islam et même de sa supériorité sur le mauvais Christianisme, occidental et colonialiste. Dans « Les Croisades vues par les Arabes », Amin Maalouf présente les croisés comme à peine plus que des sauvages, qui se gorgent même de la chair de leurs victimes. Mais Saladin ! « Il était toujours affable avec ses visiteurs, insistant pour les retenir à manger, les traitant avec tous les honneurs, même s’ils étaient des infidèles, et satisfaisant à toutes leurs demandes. Il ne pouvait accepter que quelqu’un vienne à lui et reparte déçu, et certains n’hésitaient pas à en profiter. Un jour, au cours d’une trêve avec les Franj [les Francs], le ‹ brins ›, seigneur d’Antioche, arriva à l’improviste devant la tente de Salaheddin et lui demanda de lui rendre une région que le sultan lui avait prise quatre ans plus tôt. Il la lui donna ! » [1] L’adorable nigaud ! Si on la lui avait demandée gentiment, il aurait peut-être donné la Terre Sainte toute entière !

En un sens, c’est vrai : Saladin se mit en campagne contre Jérusalem en 1187 parce que des croisés commandés par Renaud de Châtillon, ayant peut-être médité sur l’exemple du prophète Mahomet, s’étaient eux aussi mis à piller des caravanes, mais des caravanes musulmanes dans le cas présent. Les dirigeants chrétiens de Jérusalem ordonnèrent à Renaud de cesser, parce qu’ils savaient que ses agissements mettaient en danger la survie même du royaume. Mais il continua ; à la fin, Saladin, qui cherchait un prétexte pour entrer en guerre avec les Chrétiens, trouva motif à agir dans les incursions de Renaud. [2]

On fait grand cas de ce que Saladin traita les Chrétiens de Jérusalem avec magnanimité lorsqu’il reprit la ville en Octobre 1187 – en net contraste avec le comportement des croisés en 1099. Cependant, le vrai Saladin ne fut pas le proto-multiculturaliste, sorte de Nelson Mandela avant la lettre, qu’on fait de lui aujourd’hui. Lorsque ses troupes défirent les croisés de manière décisive à Hattin le 4 juillet 1187, il décréta l’exécution en masse de ses adversaires chrétiens. Selon son secrétaire, Imad ed-Din, Saladin « ordonna qu’ils soient décapités [conformément au verset coranique 47:4, « Lorsque vous rencontrez les incrédules, frappez-les à la nuque (…) »], choisissant de les voir morts plutôt qu’emprisonnés. Un cortège d’érudits islamiques et de soufis et un certain nombre d’hommes dévots et ascétiques l’accompagnaient ; chacun d’entre eux sollicitait d’être autorisé à participer à l’exécution, et tirait son sabre, et remontait ses manches. Saladin, le visage gai, siégeait sur son estrade ; les infidèles affichaient un noir désespoir ». [3]

En outre, quand Saladin et ses hommes entrèrent dans Jérusalem peu de temps après, leur magnanimité n’était guère que du pragmatisme. Il avait initialement prévu de mettre à mort tous les Chrétiens de la cité. Toutefois, il céda devant les avertissements du commandant chrétien de Jérusalem, Balian d’Ibelin, qui menaçait de détruire la ville et d’y tuer tous les Musulmans avant que Saladin n’y pénètre. Une fois dans la place, il réduisit néanmoins en esclavage nombre de Chrétiens qui n’avaient pas les moyens d’acheter leur sortie. [4]


[1] Amin Maalouf, «Les Croisades vues par les Arabes», 1983, chap. 10 (p. 208 dans l’édition de poche chez J’ai Lu)
[2] Thomas F. Madden, « The New Concise History of the Crusades », Rowman & Littlefield, 2005, p. 74.
[3] Thomas F. Madden, « The New Concise History of the Crusades », Rowman & Littlefield, 2005, p. 76.
[4] Thomas F. Madden, « The New Concise History of the Crusades », Rowman & Littlefield, 2005, p. 78.

reda13

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Ecrit le 14 févr.08, 19:35

Message par reda13 »

L'historien Steven Runciman écrit :

Les vainqueurs (musulmans) étaient corrects et humains. Là où les Francs 88 ans auparavant avaient pataugé dans le sang de leurs victimes, pas un seul bâtiment n'était maintenant pillé, pas une personne molestée. Sur ordre de Saladin des gardes patrouillaient dans les rues et les portes de la ville pour prévenir tout outrage contre les chrétiens.


Pendant ce temps chaque chrétien s'efforçait de trouver l'argent nécessaire pour sa rançon, et Balian vidait la trésorerie pour rassembler les trente mille dinars promis. C'était avec difficulté qu'on pouvait faire rendre gorge de leurs richesses aux Templiers et aux Hospitaliers. Et le Patriarche romain et son Chapitre ne s'occupaient que d'eux-mêmes.


Les musulmans étaient choqués de voir le Patriarche Héraclius payer les dix dinars de sa rançon et quitter la ville courbé sous le poids de l'or qu'il transportait, suivi de charrettes chargées de tapis et de vaisselles. Grâce au reste de la donation de Henri II, sept mille pauvres furent libérés, mais on aurait pu épargner l'esclavage à plusieurs milliers d'autres si les Ordres et l'Église avaient été plus généreux. Bientôt deux courants de chrétiens s'écoulèrent à travers les portes de la ville. L'un, de ceux dont les rançons avaient été payées par eux-mêmes ou par les efforts de Balian. L'autre courant, celui de ceux qui n'avaient pas pu payer leur rançon et partaient en captivité.


Ce spectacle était si pathétique, qu'Al-Adil se tournant vers son frère, lui demanda mille captifs en récompense de ses services. Ils lui furent accordés et il les mit aussitôt en liberté. Le Patriarche Héraclius, enchanté de trouver un moyen si bon marché pour faire le bien, demanda aussi la faveur de pouvoir libérer quelques captifs. On lui en accorda sept cents, et cinq cents furent accordés à Balian. Alors Saladin annonça qu'il libèrerait lui-même tout homme âgé et toute femme.


Les dames franques qui avaient payé leur rançon vinrent lui demander où elles devaient aller maintenant que leurs pères et maris étaient morts ou captifs. Il répondit en promettant qu'il libérerait tout mari captif, et donna des cadeaux aux veuves et aux orphelins de sa propre trésorerie, à chacun selon son rang social. Sa miséricorde et sa bienveillance étaient en étrange contraste avec les actes des conquérants chrétiens de la première croisade.(A HISTORIY OF THE CRUSADES).

Renaud42

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Re: Saladin -Salah el Dine Al-Ayoubi (1138-1193)

Ecrit le 02 avr.13, 14:19

Message par Renaud42 »

Heureux de lire de si nobles histoires.
Je précise que ce n'est pas de l'ironie étant donné mon pseudo qui est mon prénom.

Soultan

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Re: Saladin -Salah el Dine Al-Ayoubi (1138-1193)

Ecrit le 20 mai14, 10:35

Message par Soultan »

Saladin homme militaire fort, conquérant... cela est bien connu
Mais le fait que certains ajoutent le plus pieux, ne rate jamais la prière, invoque dieu tout le temps
On est absolument pas sur de cela, et la méthodologie omeyyade et abbasside était de fabriquer des biographies de pieté pour leurs icones, faut pas mélanger donc état et conquete mondaine avec religion et conquete de l'au dela, salam alikoum

InfoHay1915

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Re: Saladin -Salah el Dine Al-Ayoubi (1138-1193)

Ecrit le 11 oct.22, 09:44

Message par InfoHay1915 »

À la prise de Jérusalèm par Saladin, la population franque fut expulsée. Mais les Arméniens purent rester. Saladin confirma les droits des Arméniens dans les Lieux Saints de Jérusalem. On peut voir ce firman au Monastère arménien Saint-Jacques à Jérusalem.

Image

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Siège_d ... lem_(1187) Entre temps voici un passage en anglais dans les années arméniennes de la Chartre de Saladin : http://www.globalarmenianheritage-adic. ... veb434.htm

Je vais chercher de la bibliographie arméno-ancienne à ce sujet.

InfoHay1915
#9240
Modifié en dernier par InfoHay1915 le 11 oct.22, 10:12, modifié 3 fois.
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)

InfoHay1915

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Re: Saladin -Salah el Dine Al-Ayoubi (1138-1193)

Ecrit le 05 nov.22, 23:26

Message par InfoHay1915 »

Image

Pour plus d'informations historiques sur Saladin et les arméniens à Jérusalem, voir ce message : https://www.forum-religion.org/viewtopi ... 0#p1467520

Il y a un wikipedia en arménien sur Saladin : https://hy.m.wikipedia.org/wiki/Սալահ_ադ-Դին
signalant deux films sur lui :
. https://hy.m.wikipedia.org/wiki/Հաղթական_Սալահ_ալ-Դին / par le grand metteur en scène copte Naguib Mahfouz
. https://hy.m.wikipedia.org/wiki/Երկնայի ... ուն_(ֆիլմ)

Surtout, c'est le grand historien arméno-arabisant Ter-Ghevondyan Aram N. qui a publié sur lui : Արաբական Ամիրայությունները Բագրատունյաց Հայաստանում (The Arab Emirates in Bagratuni Armenia) (հայերեն)։ Yerevan: Armenian Academy of Sciences. (1965)

Bon dimanche. InfoHay1915
#9309
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)

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