Chaytania Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु)

L'une des plus vieilles religions du monde qui croient en l'autorité du Veda.
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L'hindouisme se présente en fait comme un ensemble de concepts philosophiques issus d'une tradition remontant à la Protohistoire indienne. Cette religion a ainsi assimilé les croyances et les philosophies venues des nombreuses conquêtes et invasions qui se sont déroulées sur le sous-continent indien.
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alishoune

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Re: Chaytania Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु)

Ecrit le 28 juil.15, 08:41

Message par alishoune »

En fait j AI pas compris cette phrase

Voici donc pourquoi Svami Prabhupada cite Chaytania : parce que sa filiation de sanyasi étant authentique depuis Chaytania (ou Caytania), pour lui, c'est la dernière incarnation de son Seigneur Krishna.

Donc Les maitres de prahpupad sont tous Des sommites reconnus Dan's toute l Inde?

Marmhonie

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Re: Chaytania Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु)

Ecrit le 31 juil.15, 01:56

Message par Marmhonie »

On parle de filiation, et non de chaînes.
La filiation de Chaytania Mahaprabu est authentique, comme celle de Siddhartha. L'un et l'autre sont des avatars de Vishnu, un en Krishna, l'autre en bouddha, pour l'Hindouisme.

alishoune

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Re: Chaytania Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु)

Ecrit le 26 nov.15, 17:55

Message par alishoune »

Connaissez vous ce livre?
https://assr.revues.org/24741

1Comment une communauté de disciples survit-elle à son fondateur ? Comment se situe-t-elle par rapport à lui ? Comment se structure-t-elle et définit-elle sa singularité ? Telles sont les questions examinées par Stewart dans cette magistrale analyse du Caitanya Caritâmrita (« l'ambroisie de la vie de Caitanya »), l'une des œuvres les plus célèbres de la littérature religieuse bengalie dont il y a quelques années Edward Dimock a donné une traduction intégrale (The Caitanya Caritâmrta of Krsnadâsa Kavirâja, Harvard Oriental Series 1999).

2Spécialiste américain des religions et littératures du monde bengali, professeur à l'Université de Vanderbilt (Nashville, NA), Stewart tire ici le bilan de trois décennies de fréquentation assidue de ce récit de vie encyclopédique pour interroger le rapport entre construction hagiographique et construction de l'identité sectaire. Il montre comment en disant le « dernier mot » sur Caitanya (1486-1534), le CCA, rédigé quelque soixante-quinze ans après la mort du Maître, devint la référence ultime de ses disciples pour se présenter au monde comme les « vishnouites du pays Gauda (Bengale) » ou Gaudîya-vaishnava.

3La secte hindoue dont il traite est l'une des plus connues en Occident en raison du succès qu'y a rencontré sa branche moderne désignée par l'acronyme d'ISKON (International Society for Krishna Consciousness) ou, plus communément, par les deux noms divins qui scandent les chants de ses membres : Hare Krishna. On sait moins que cette filiation des Hare Krishna les inscrit dans une histoire religieuse très longue qui remonte au premier tiers du xvie siècle puisqu'ils s'inspirent du mystique bengali Caitanya – un homme dont tout indique qu'il posséda un charisme hors du commun. Ceux qui l'approchèrent furent en effet si profondément marqués par sa présence qu'ils le divinisèrent de son vivant, puis entreprirent de conserver sa mémoire en composant des récits de sa vie et en organisant son culte. Cherchant à l'imiter en tous points, ils fondèrent un mouvement de dévotion (bhakti) sur une relation passionnelle à la divinité (Krishna) alors nouvelle en Inde du Nord. Cette dévotion reposait sur l'expérience humaine des émotions et s'exprimait dans des termes appartenant au domaine raffiné de l'esthétique. Concrètement, elle se traduisait par des danses et des chants enthousiastes dans les rues, à l'imitation de Caitanya qui sa vie durant connut des transports mystiques et s'absorba en extase. Ces élans religieux, les détracteurs allaient rapidement les épingler en qualifiant les disciples de Caitanya d'« émotionalistes » (bhâvaka).

4Tout ce que Caitanya avait eu à dire de son vivant, il l'avait manifesté dans ses actes : le message qu'il léguait à la postérité était l'amour absolu et enflammé, fou disaient certains, qu'il avait porté à Krishna. Ce qui était commun à tous ses disciples, c'était sa personne et ses expériences spirituelles. Aussi est-ce à raconter cette vie pour eux exemplaire qu'ils s'employèrent spontanément quand il eut disparu. Dans ces récits, dans des termes souvent, mais pas uniquement, hagiographiques, ils exprimèrent leurs interprétations théologiques du phénomène Caitanya et leurs façons de comprendre la voie spirituelle qu'il leur fallait suivre pour mettre leurs pas dans les siens. Sept des douze hagiographies initiales sont parvenues jusqu'à nous dans leur intégrité, les unes en bengali les autres en sanskrit. La plus récente, écrite dans les deux langues, est le CCA étudié par Stewart.

5De cette prolifération biographique, les spécialistes se sont attachés à extraire un récit historiquement fiable de la vie de Caitanya. Grâce à leur labeur, nous connaissons celle-ci jusqu'en ces moindres détails – fait suffisamment rare dans l'hindouisme pour être souligné. Mais dans leur quête de faits historiquement fiables, ils ont écarté de leur préoccupation les aspects légendaires ainsi que la dimension dévotionnelle des biographies ; ils ont négligé de s'interroger sur le sens que les auteurs avaient donné à leur entreprise. C'est à considérer ces points laissés dans l'ombre que se consacre Stewart. Derrière la relation des faits et gestes de Caitanya par Krishnadâs Kavirâj dans le CCA, il interroge l'imagination religieuse de la communauté qui s'était constituée autour du Maître. Une communauté déjà très dispersée à l'époque de la rédaction du CCA.

6Caitanya attira rapidement de nombreux disciples, mais n'eut pas de successeur attitré ; il ne laissa aucun enseignement systématique, aucune règle sur la base de laquelle ses disciples auraient pu s'organiser. À sa mort, il n'existait pas non plus d'institution à même de structurer leur mouvement. Trois quarts de siècle plus tard, ses disciples étaient éloignés les uns des autres par la géographie et aussi par leur culture religieuse. On les rencontrait principalement dans deux régions de l'Inde fort distantes l'une de l'autre : le Bengale (à l'est) dont le Maître était lui-même originaire, et le Braj (au sud de Delhi), le pays autour de la ville de Mathura décrit par les Purâna comme le cadre poétique et pastoral de l'enfance et de l'adolescence de Krisna, le divin bouvier. Cette dispersion initiale tenait au fait que Caitanya avait prêché dans les deux régions. En venant au Braj, cette vieille terre religieuse du bouddhisme, du jaïnisme, puis du vishnouisme, le Bengali avait contribué, à côté d'autres prédicateurs charismatiques, à alimenter le courant mystique du krishnaïsme centré sur le culte du jeune Krishna et l'exaltation poétique de ses amours avec les gopî ou bouvières. C'est dans cette région que ses disciples directs, les six Goswâmîs, grandes figures intellectuelles, entreprirent la rédaction de difficiles ouvrages en sanskrit. Nourris de références scolastiques, ils y codifièrent les catégories savantes de l'esthétique en les adaptant au monde de la dévotion krishnaïte. Dans le lointain Bengale, leurs condisciples, parmi lesquels se trouvaient aussi de remarquables personnalités, étaient mal informés de leurs spéculations théoriques ; ils célébraient Krishna et Caitanya en bengali, la langue vernaculaire comprise par tous, et en s'appuyant sur des conceptions religieuses propres à cette région de l'Inde. Au moment de la composition du CCA, la communauté n'avait pas de centre ; elle partait dans des directions divergentes, elle menaçait d'éclater. Le texte résulta de la prise de conscience de cette menace, nous dit Stewart. Et c'est à définir les stratégies rhétoriques de son auteur pour contrer les tendances centrifuges qu'il se consacre principalement.

7Nul n'aurait pu être mieux placé que Krishnadâs Kavirâj pour réaliser une telle entreprise. Certes ce Bengali installé au Braj n'avait pas connu Caitanya personnellement, mais il était le seul membre de sa communauté à avoir étudié avec les six Goswâmîs. Il avait acquis une vision de l'ensemble de leurs théories. Il dominait aussi ce qui avait été écrit sur la vie de Caitanya. Et, en outre, il possédait le bagage intellectuel pour réaliser la synthèse de tout cela. Son rôle dans l'histoire de la secte fut unique en ce qu'il élabora un système et en démontra aux autres la cohérence.

8Pour concilier les différents points de vue en présence, et en proposer la « grammaire », Krishnadâs Kavirâj s'attacha principalement à marier les deux cultures religieuses du Braj et du Bengale dans deux domaines cruciaux : celui de la langue et celui de la théologie. Il rédigea le CCA dans les deux langues des disciples, utilisant le bengali pour sa partie narrative (vingt mille vers), et le sanskrit (trois mille vers) pour son cadre intellectuel et son appareil de citations tirées d'environ soixante-quinze textes canoniques (tout particulièrement le Bhâgavata-purâna et la Bhagavad-gîtâ). Sur le plan de la théologie, sa tâche fut des plus complexes en raison de la myriade d'explications qui coexistaient sur la divinité de Caitanya. Dès avant sa mort, Caitanya avait été divinisé par ses disciples ; vers 1550 la plupart d'entre eux pensaient qu'il était un avatâra (manifestation) de Krishna, mais il n'y avait aucune unité dans leurs interprétations de cette notion complexe, que des siècles d'exégèse avaient travaillée. Il n'y avait aucun consensus non plus sur le sens de son épiphanie et sur les implications qu'elle pouvait avoir pour les disciples. Abondaient aussi des interprétations théologiques concurrentes des rapports de Krishna avec les gopî, et tout particulièrement avec Râdhâ, la gopî dont l'amour était le plus sublime et à laquelle Caitanya lui-même s'était identifié. Pour ceux du Bengale Caitanya tenait lieu de Krishna : il était le Seigneur lui-même (svayam bhagavân). À l'instar des Goswâmîs, ceux du Braj mettaient Krishna au centre de leur construction théologique et liturgique. Dans le CCA, Krishnadâas Kavirâj entretiendrait l'ambiguïté dans de savantes élaborations théologiques où il n'est pas toujours clair s'il est question de Krishna ou de Caitanya. À la différence des hagiographes précédents, il ne déduit pas la théologie des actions de Caitanya : bien plutôt, il part de la théologie des Goswâmîs et façonne son récit de la vie du Maître de façon à ce qu'il corresponde aux théories de ces derniers. Son CCA aboutit à faire connaître dans la langue parlée par tous les disciples l'œuvre théologique sanskrite des Goswâmîs en la présentant dans le contexte de la vie de Caitanya et comme l'enseignement de ce dernier.

9Comme en témoigne la rapidité de sa diffusion – sur laquelle Stewart apporte d'amples informations –, le CCA jouit d'emblée d'une autorité qu'aucune biographie antérieure n'avait possédée. Son enseignement passa pour le « dernier mot » sur Caitanya non pour avoir imposé un seul des points de vue en présence aux dépens des autres, mais parce qu'il affirma la cohérence des diverses conceptions. Il marqua un nouveau commencement pour les disciples de Caitanya en permettant l'articulation de leurs diverses traditions en ce tout unifié qu'on appelle la secte des Gaudîya-vaishnava. Sa composition fut un outil théologique de premier plan pour structurer leur communauté.

10En même temps qu'il éclaire les origines de la secte de Caitanya, cet ouvrage majeur, remarquable par la quantité de sources utilisées et par la rigueur du travail d'analyse textuelle, enrichit considérablement notre connaissance de la tradition hagiographique hindoue. Il livre une contribution de premier plan à l'histoire culturelle de l'hindouisme de la première modernité.

alishoune

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Re: Chaytania Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु)

Ecrit le 28 nov.15, 09:37

Message par alishoune »

marhomie
par rapport a votre post sur chaytania un autre personne connaissant bien me dit les lignes qui suivent qu en pensez vous? merci
Son argument est qu il y a 6biographie de chaytania cqui est important donc il est pas inconnu. Les avez vous lu?

Il dit

Il est faux de dire que Sri Chaitanya n'est pas connu en Inde. On ne peut pas l'ignorer si on étudie les religions de l'Inde mais tout le monde qui voyage en Inde n'étudie pas l'histoire des courants de bhakti. Il figure parmi les grandes personnalités religieuses de la renaissance hindoue au point d'être parfois considéré comme avatar, mais il n'est pas la seule, ils furent nombreux à porter le flambeau de la foi. Ceci dit, il est plus connu dans certaines régions, Bengale, en Orissa et dans le pays de Vrindavan et moins connu dans d'autres régions du sud ou de l'Ouest, quoi que le mouvement initié par Prabhupada s'est considérablement développé ces dernières décennies dans un peu toutes les régions de l'Inde qui ne connaissaient pas cette religion.

La vie de Sri Chaitanya est parfaitement connue puisqu'il y a plusieurs biographies écrites peu après sa mort.

La ville de Jaganath Puri n'a pas attendu Sri Chaitanya pour être connue, c'est une ville sainte depuis des millénaires et c'est d'ailleurs pour cette raison que Sri Chaitanya s'y est établi mais la ville ou cette religion est dominante est Mayapur et sa région.

Enfin il est exact que Prabhupada descend d'une lignée qui remonte à Chaitanya, par sa famille, sa tradition spiritulle, mais il est possible que plusieurs filiation se réclament de Sri Chitanya et de ses 4 compagnons, avec quelques nuances, ça reste à étudier.

Marmhonie

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Re: Chaytania Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु)

Ecrit le 30 nov.15, 17:33

Message par Marmhonie »

alishan a écrit :marhomie
par rapport a votre post sur chaytania un autre personne connaissant bien me dit les lignes qui suivent qu en pensez vous?
Je ne fais pas attention aux rumeurs. Sans référence précise et vérifiable, je n'y attache aucune importance.
Il parait que mon voisin a connu un type qui a connu un voisin dont un ami lui avait dit qu'il avait entendu parler d'un type qui avait entendu dire que...
Les légendes urbaines ne sont pas mon lot.
1) Références précises vérifiables (livres)
2) Texte original en hindi ou sanskrit, je suis polyglotte, rien ne vaut l'original.
Image

Alors et alors seulement on peut vérifier et constater.
Image

alishoune

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Re: Chaytania Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु)

Ecrit le 30 nov.15, 19:03

Message par alishoune »

Ah ok.merci bien

Mais les autres 5 biographies de chaytania non.traduite vous les avez lu?

Jayram

Jayram

Re: Chaytania Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु)

Ecrit le 11 déc.15, 03:59

Message par Jayram »

Bonjour

Concernant Chaitanya, il est exact que c'est Prabhupada qui l'a fait connaitre en Occident. Cependant il était parfaitement connu au Bengale, et en Orissa, d'ailleurs Ramakrishna le cite à plusieurs reprises, et il semble que Râm Mohan Roy le fondateur du brahmo samaj, mouvement synchrétiste, s'en soit inspiré (il faut que je retrouve mes notes). Il est également connu au Manipur, (région de l’Himalaya limitrophe avec la Virmanie) ou il avait envoyé des disciples, et bien sûr à Vrindavan. Dans un ashram du sud de l'Inde que j'ai visité, et qui n'est pas krishnaïte, son mouvement est représenté comme un des grands courants théiste de l'hindouisme contemporain. Quand on étudie les
les cultes de bhakti, et en particulier le culte de Krishna, il est impossible de ne pas en entendre parler, ou le citer. (En français, la mystique vishnouite d'A.M. Esnoul, et Chaitanya de Robert Sailey). Il est à l'origine du renouveau krishnaïte du 16ème siècle avec un autre réformateur, Sri Vallabhacharya (fondateur de l'école du shuddadvaita) et on peut aussi citer comme contemporain, Shankaradev dont l'influence a été limitée géographiquement, mais qui a fondé un strict monothéisme krishnaite, à la même époque.

Chaitanya est né au Bengale à Nawadvip qui était un centre universitaire connu, bien que le Bengale fut sous domination musulmane. Il est né dans une famille vaishnava traditionnelle, donc le vaishnavisme était bien présent au Bengale à cette époque, vraisemblablement sous la forme dualiste, puisque Chaitanya se rattache à la lignée de Madhvacharya (13ème siècle) mais son enseignement, du moins ce qu'on en sait, par ses successeurs, va s'éloigner sur certains point du dvaïta de Madhva qui est la troisième école reconnue du védanta. Chaitanya était plus un mystique qu'un théologien, il n'a rien laissé comme écrit à part ses 8 vers, laissant ce travail à ses disciples, contrairement à Vallabhacharya qui lui a beaucoup écrit. Ils se sont rencontrés à Bénarès selon le "Chaitanya caritamrita" mais il est difficile de savoir lequel a influencé l'autre.

Par contre on connait bien sa vie, (à part la fin de sa vie) qui a fait l'objet de plusieurs biographies de disciples, qui n'ont certainement pas échappé à la tentative des hagyographes. J'ai traduit pour mon compte personnel une "vie de Chaitanya" à partir de conférences en anglais données par un maitre du sud de l'Inde qui n'a rien à voir avec le mouvement Iskcon ou les gaudya vaishnavas, par contre je ne suis pas parvenu à savoir de quel livre il s'inspirait lui-même, peut être le "Chaitanya bhagavata" ? car certains détails ne figurent pas dans le "Chaitanya caritamrita". Sa vie et surtout sa jeunesse est très détaillée.

les sources en sanskrit, en bengali et en oriya sont :

- Chaitanya caritamrita ou Kadaca de Murati Gupta (1536)
- Chaitanya candrodaya natakam de Kavi Karnapura (1576)
- Chaitanya Mangada de Jayananda Miçra (1560)
- Chaitanya caritamrita de Krishnadas Kaviraj (vers 1600)
- Chaitanya Mangala de Locana das (début 17ème)
- Chaitanya Bhagavata de Vrindavan das vers 1550
- Surya samhita par Acyutananda, écrit par un contemporain, réédité à Cuttak en 1974.

Aujourd'hui près de 40 ans après le départ de Prabhupada, on peut faire un bilan. On ne peut nier que le mouvement de Prabhupada né aux Etat-Unis a fait un étrange retour en Inde avec un certain succès (je crois que c'était son pari) grâce notamment à son travail de traduction dans toutes les langues de l'Inde des classiques. Il y a peu de lieux saints ou de villes qui aujourd'hui ne possède un temple iskcon avec les moyens financiers qui sont les leurs... Aujourd'hui c'est toujours le gaudya-vaishnavisme qui prédomine dans la région de Mayapur au Bengale, centre de cette religion. Les frères spirituels (voire les cousins ou petits cousins, si on peur dire ainsi) de Prabhupada, voyant son succès, après l'avoir renié, ont fini par suivre son exemple, et même s'ils ne font pas partie de Iskcon, ils propagent le gaudya vaishnavisme dans la plus pure tradition de Chaitanya et acceptent des disciples occidentaux.

Il y a eu également d'autres maitres qui se sont réclamés de Chaitanya et se sont trouvés en concurrence avec Iskcon à Vrindavan.

Voilà, c'est à peu près tout ce que je pouvais en dire.

Marmhonie

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Re: Chaytania Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु)

Ecrit le 13 déc.15, 10:21

Message par Marmhonie »

alishan a écrit :Mais les autres 5 biographies de chaytania non.traduite vous les avez lu?
5 biographies ? Non, je lis en bengali et en anglais, (en français aussi :D ), j'avoue ne pas les avoir comptées.
Toute biographie - quand elle respecte l'Histoire évidemment - est intéressante.

alishoune

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Re: Chaytania Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु)

Ecrit le 15 déc.15, 07:23

Message par alishoune »

ah ok merci

jayram vous pourriez m envoyer par email votre traduction de l anglais de ce maitre?

marhomie

donc ya combien de biographie de chaytania?

merci

Jayram

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Re: Chaytania Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु)

Ecrit le 15 déc.15, 23:06

Message par Jayram »

Non, mais je peux vous mettre des extraits sur tels événements de sa vie qui vous intéressent mais je ne tiens pas à publier un travail personnel, une traduction non autorisée à partir des conférences en anglais de Sri Muralidhara swami, sur la vie de Chaïtanya, conférences données entre 2007 et 2008, et comme à la fin il m'a manqué quelques épisodes sur la dernière partie de sa vie, j'ai comblés à partir du livre "Sri Krishna Caïtanya, le monothéisme dans toute sa splendeur" de A Neilli en 1995, qui est une traduction abrégée du "Chaïtanya Charitamrita".

Mais déjà, avez-vous lu le "Caïtanya caritamrita" de Krishnadas kaviraj, traduit par le swami Prabhupada ? Il faudrait commencer par là. On peut le trouver en ligne en anglais et imprimés en français chez Isckon en 8 volumes. On peut trouver aussi en français "l'enseignement de Sri Caïtanya".

- Vrindavan das (1507-1589) est l'auteur du "Caitanya bhagavata" écrit en 1535 soit une année après la disparition de sri Chaïtanya. Sa mère était la nièce de Srivas un disciple direct.

- Krishnadas kaviraj (né en 1496 ?) l'auteur du caritamrita publié vers 1600 n'aurait pas rencontré personnellement sri Chaitanya mais ses proche disciples, et il s'est inspiré du journal de Murari Gupta, un proche de Chaïtanya.

Ce sont les deux seules biographies autorisées dans ce courant, donc il ne faut pas oublier qu'au départ ce sont des hagiographies de disciples éditées peu après, un peu comme les évangiles si on peut se permettre l'analogie. Des autres on ne sait pas grand chose.

Concernant la doctrine, Chaïtanya n'a rien laissé, il était un mystique et non un théologien. Il a laissé le soin à ses successeurs d'énoncer la doctrine, en particulier aux frères Rupa (Dabir-y-khas) et Sanatana (Saghir Mallik) qui étaient respectivement premier secrétaire et ministre d'Hussain Shah, le sultan du Bengale (1494-1519) et donc avaient été convertis à l'islam. Le sultan Hussaïn Shah qui était assez libéral du point de vue religieux et avait donné l'ordre à ses gouverneurs de laisser Chaïtanya prêcher librement.

alishoune

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Re: Chaytania Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु)

Ecrit le 16 déc.15, 07:53

Message par alishoune »

Ok merci bien des precisions

Jayram

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Re: Chaytania Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु)

Ecrit le 16 déc.15, 21:43

Message par Jayram »

Il me semble que le "Chaïtanya caritamrita" est plus un livre de propagande sur la divinité de Chaïtanya et sur son mouvement. Il est truffé de considérations théologiques. Par exemple le livre premier "adi lila" commence par l'explication et le but de l'incarnation de Dieu et de ses émanations en Chaïtanya et en ses compagnons. Le "Chaïtanya bhagavata" semble être plus proche d'un récit historique. Quoi qu'il en soit, il semble bien que Chaïtanya ait été un personnage charismatique hors du commun, qui a marqué tous ceux qui l'approchaient et en plus il était un débatteur et un orateur redoutable. A l'époque celui qui reconnaissait sa défaite lors d'une joute verbale se convertissait aux arguments du vainqueur et en embrassait la foi. Ces joutes emmenaient aussi l'opinion publique et suscitaient de nombreuses conversions mais aussi des jalousies. Un exemple est celui de brahmanes qui vont se plaindre aux musulmans de Nawadwip, ce qui entraine un des épisodes les plus connus de l'histoire de ce saint. Un extrait de la conférence 59 donnée par Sri Muralidhar swami sur la vie de Chaïtanya selon le C. bhagavata.
Quelques-uns sont devenus jaloux de la gloire de Prabhu. Ils ont compris qu'il ne pourrait jamais infligé de peine à quiconque. Dés lors, ils ont commencé à fomenter quelques problèmes politiques. Ils ont approché certains Musulmans et leur ont dit: « Nimaï et ses compagnons accomplissent certaines actions non-conformes aux Ecritures. Ils nous empêchent de dormir avec leurs kirtans, nuit et jour. Il faut les punir d'une manière ou d'une autre » Instantanément, avec l'intention de nuire aux hindous et comme alors la loi était entre les mains des Musulmans, ils ont approché le Kadji, le magistrat musulman de la ville, et lui ont demandé d'une manière ou d'une autre de faire appliquer des lois pour interdire les kirtans. Chand Khan était alors le Kãdji de Navadwip. Il n’avait pas de haine particulière contre les hindous. Il avait aussi un respect spécial pour Mahãprabhu. Il n'a donc pas prêté d'oreille à ces demandes. Mais maintes et maintes fois, quelques Musulmans venaient lui rapporter que les kirtans les dérangeaient dans leur sommeil et troublaient leur paix. Si bien que peu à peu, cela provoqua un changement en lui. Pourquoi exécutaient ils leurs kirtans si fort ? Pourquoi ne le faisaient pas sur un ton plus bas ? Pensant ainsi, il se rendit avec ses hommes à l'endroit où avait lieu le Nama Kirtan et leur demanda d’arrêter.

Les bhaktas passionnés comme ils étaient, n'ont pas fait attention à ses mots et ont continué de chanter fort. Cela mis le Kadji en colère, avec il donna l’ordre à ses hommes de détruire les instruments. Il averti les bhaktas en ces mots : « Prenez garde ! Dorénavant, si vous faites n'importe quel bruit, je vous mettrai tous en prison. » Les bhaktas furent effrayés. Les hommes du Kãdji sont allés dans tous les endroits, où l’on exécutait des kirtans, et les ont fait cesser. La ville entière a été saisie de tension et de crainte. Les gens ont commencé à parler des choses différentes. Quelques uns ont dit : « Ici c'est la loi musulmane. Nous devons sortir de Navadwipa et faire notre sankirtana ailleurs.» D'autres ont pensé qu’ils devaient faire japa silencieusement.

Tout le monde vint voir Mahãprabhu et ils lui expliquèrent tous les événements en détail. Ils dirent : « Prabhu ! vous nous avez demandé de faire sankirtan, mais nous devons faire face à de tels obstacles. Si vous voulez, nous quitterons cette ville, et nous irons faire sankirtan ailleurs, paisiblement. Sinon, nous arrêterons de faire le sankirtana.»

Prabhu répliqua d’un ton calme : « Vous n’avez pas besoin de quitter cette ville, ni d’arrêter de faire le sankirtana. Continuer à faire le sankirtan de la même façon, je m'occuperai du Kadji . Arrêter Nãma Kirtan ! Qui est-il pour l'arrêter ? Vous ne devez pas avoir peur ! » Ils se sont retournés paisiblement, pourtant, ils avaient conservé leurs craintes. Sachant cela, Prabhu se sentit vraiment désolé du fait qu'ils ressentaient de la crainte à accomplir Nãma Kirtan. Il était déterminé à corriger le Kãdji.
Pour la petite histoire, ce n'était pas la guerre tous les jours entre musulmans et hindous, la plupart du temps ils cohabitaient dans des quartiers bien délimités en évitant de se croiser. Parfois il y avait des tensions, il suffisait que des musulmans aspergent d'eau un hindou pour que celui-ci soit renvoyé définitivement de sa communauté. Il ne lui restait plus qu'à se convertir. Chaïtanya plus libéral a récupéré ainsi dans son mouvement un grand nombre d'habitants convertis malgré eux, et qui n'avaient plus la possibilité de re-devenir hindous. Il parait que les descendants de ces musulmans reconvertis existent toujours de nos jours formant une caste à part, les vaishnava pathan.

alishoune

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Re: Chaytania Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु)

Ecrit le 17 déc.15, 00:03

Message par alishoune »

Oui et on dit que le kadi est devenu vaishbave avec sa tombe célèbre c ça?

Mais c un peu fantasmagorique comme un dessin anime ou le heros descendanr de son nuage converti son opposant en lui lançant des frambroise de lumière. Si c vrai cette technique devrait se perpétuer avec les maîtres d aujourd'hui même si ils sont moins fort que shaytania et par exemple un musulman oppose dans un debat devant un maitre vaishnave et tout d un coup dansant ivre tournant sur lui et disant hare krisha. On a déjà vu ça sur YouTube avec prahbupad ?

Y a t il des récits de miracle de maitre vaishnave recent car chez les chretiens et saints musulmans yen a la pelle.

Jayram

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Re: Chaytania Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु)

Ecrit le 17 déc.15, 06:01

Message par Jayram »

Oui la tombe de ce kadji est encore vénérée par les adeptes de Chaïtanya. Je pense que cela n'est pas exagéré, Sri Chaïtanya avait un réel pouvoir de fascination et de séduction, c'est pour cela qu'on l'a très tôt considéré comme un avatar ou un saint incarnant la puissance de fascination de Radhâ-Krishna, (du moins localement, car il n'a pas voyagé beaucoup, à part un voyage dans le sud, et un autre à Vrindavan et Bénarès, après avoir pris le renoncement, il est demeuré à Puri toute sa vie) Il ne faut pas oublier qu'il suffisait à l'époque qu'un roi, un prince, un magistrat, se convertisse pour que cela influence la population, aujourd'hui ce n'est plus le cas. Par ailleurs, on voit bien que ses successeurs n'ont pas eu son aura, mais pourtant ils ont perpétué son souvenir et la foi vivace. Dans la région de Mayapur, son souvenir est omniprésent, c'est la religion qui domine et il faut reconnaitre que grâce à Iskcon et ses moyens considérables, cette religion s'est propagée ces dernières années dans le reste de l'Inde, et en particulier avec la présence d'un temple dans tous les lieux saints (ce qui d'ailleurs n'est pas vu d'un très bon œil par les orthodoxes) même si elle reste très minoritaire. Ceci dit tout en reconnaissant que le récit de sa vie est vraisemblable même si embelli, et assez extra ordinaire, je ne partage pas personnellement leur vision qui s'éloigne de l'orthodoxie.

Je vous mets encore un petit extrait. Le récit de ce défilé nocturne aux flambeaux est assez grandiose. Cet épisode a du se passer dans les années 1508, 1509 ? mais vous pourrez trouver la version de Isckon extraite du Chaïtanya Caritamrita ici: http://www.retour-a-krishna.com/article-18092846.html


Nous verrons, comment, sans le pouvoir de la richesse, des armes, de la force, ou du gouvernement, Nimaï qui est un amant de la non-violence, un synonyme de paix, un amant de Namakirtan a enjoint par la musique, en applaudissant et en dansant, a réussi à subjuguer le Kãdji.

Mahaprabhu était déterminé à corriger le Kadji qui avait banni le mouvement de sankirtana. Encourageant ses disciples, il leur dit : « Aucun de vous ne doit être en colère, je me charge moi-même d’accomplir le sankirtana devant le kadji. Voyons qui pourra m’arrêter et comment ! »
Prabhu dit à Nityananda : « Je sortirai pour faire sankirtana ce soir. Nous allons demander à tous les bhaktas de rejoindre ma maison. Pour nous éclairer nous porterons tous des flambeaux. » L’information fut relayé à tous les bhaktas de la ville. Nityananda était très heureux que Prabhu accomplisse lui-même le sankirtana dans les rues de la ville. Il sentait que cela seul pourrait faire comprendre au peuple la mélodie et la beauté du sankirtana. Lui-même alla de porte en porte, sonnant une cloche pour inviter les dévots à rejoindre le sankirtana. L'enthousiasme des gens ne connut pas de limites.

Les gens de Navadwipa avaient entendu parler du sankirtana mais beaucoup d'entre eux n'avaient pas eu l’occasion de le voir. Peu de gens avaient la permission d’entrer dans la maison de Srivasa. Maintenant les gens de la ville, étaient remplis de joie et disaient : « Il parait que Mahãprabhu va venir chanter et danser dans les rues ! »
 
Pour l’occasion, ils ont décoré les entrées avec des guirlandes et ont mis des pandals devant leurs maisons. Ils ont dessiné des « kolams » sur la chaussée et ont allumé des bâtons d'encens différents pour diffuser le parfum. Des drapeaux colorés pavoisaient les rues. Même un empereur n'obtiendrait pas une telle réception ! Navadwipa tout entier scintillait avec la décoration et les espérances. Dans l'après-midi, Mahãprabhu prit les précautions nécessaires pour le sankirtan. Il planifia et instruit les bhaktas, à savoir qui mènerait la foule, et qui suivrait, qui jouerait de chaque instrument et qui danserait et ainsi de suite…

Gadhãdhar, intime de Mahãprabhu, a prit soin de Prabhu. Il a oint ses cheveux bouclés avec des huiles parfumées. Ensuite il les a tressés magnifiquement et les a décoré de fleurs différentes. Il a dessiné le tilaka avec de la pâte de santal sur son front et a paré ses joues de poudre de safran. Ses lèvres étaient rougies par le thâmbula. Sa beauté était encore rehaussée par le vêtement jaune et la longue guirlande de Vyjayanti. Ainsi décoré, Mahãprabhu sort de sa maison, et les gens se pressent autour de lui en criant « Hari bol ! Hari bol ! ».

Prabhu instruisit les bhaktas, pour mener le chant. Sri Advaitãchãrya, qui était l'aîné conduisait la manifestation, il était suivi par Srivãs et son équipe. Venait ensuite Haridãs et son groupe de kirtan, et enfin au milieu de la procession, Mahãprabhu entouré de ses proches, avec Gadhãdhar à sa gauche et Nityãnanda à sa droite. Alors avec Gadhãdhar et Nityãnanda, Prabhu a commencé aussi à danser. Sa guirlande touchait le sol quand il dansait en se balançant, courbant les hanches, levant les bras. Des larmes coulaient de ses yeux mi-clos, sa vision était tournée vers l’intérieur, et il chantait d’une voix mélodieuse. Tout le monde était fasciné par sa divine danse et avait les yeux fixés sur lui. Même ceux qui avaient redouté le sankirtana, comprenaient qu’ils assistaient à quelque chose qui dépassait l’humain.

Les gens se bousculaient pour le voir et Mahãprabhu alla vers chacun et pacifia tout le monde. Gadhãdhar plaça des grelots de cheville en argent sur les pieds de Prabhu. Tous les passionnés portaient aussi des grelots de chevilles. Le doux son des grelots des dévots remplissait l'atmosphère de joie. La foule entière s’immergea dans le chant du Nom sans aucun préjugé. La sonnerie des grelots de chevilles, et le son des instruments divers, a atteint les cieux. Les gens ont commencé à perdre conscience de corps et ils ont commencé à sauter les pieds joints en dansant. La ville entière a été remplie de la danse et de la musique du Kirtan. C'était une vision merveilleuse !

La foule grandissait d’heure en heure. Tout les gens qui habitaient le long du parcours exécutaient l’arati (offrande de la flamme) pour Prabhu devant leurs portes et lui jetaient des fleurs. La route entière fut jonchée de fleurs. Ainsi chantant, Prabhu atteint les rives du Gange puis le gath de Madhaï. La procession s’est ensuite dirigée vers « Belpukra », qui était la résidence du Kãdji. Alors seulement la foule réalise ce que le Kadji a fait, et avec passion, des gens se mettent à crier : « A bas le Kãdji ! Tuons le ! » et ils commencent à assaillir le palais du gouverneur sans la permission de Prabhu. Ils se mettent à agir sauvagement, en saccageant plantes et arbrisseaux. Les hommes du Kãdji ont mal interprété et ont pensé que Nimãyi venait avec des milliers de personnes pour attaquer le gouverneur, et le Kãdji a couru se réfugier à l’intérieur.

alishoune

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Re: Chaytania Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु)

Ecrit le 18 déc.15, 07:38

Message par alishoune »

Marhomie qu en pensez vous?

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