L'impermanence est donc un concept relatif et s'applique également à lui-même.pauline.px a écrit : ↑04 mars22, 10:19 1 ) En toute rigueur les concepts ne s’appliquent pas eux-mêmes.
2 ) La permanence de l’impermanence ne dure que le temps de la Création qui n’a aucune raison de durer longtemps.
Pourquoi le considérer comme un privilège, en particulier si je dis que dieu est tout ce qui est?Pourtant autour de nous, nous ne voyons pas grand-chose durer plus d’un milliard d’années. L’Humain jouirait-il d’un privilège ? Pourquoi nous ?
Non pas que j'aie peur, mais ma conscience, qui se donne à penser comme n'ayant ni début ni fin, donc sans-âge, ne peut se rendre à l'idée d'une fin...Ronronladouceur a écrit :
Pourquoi pas, en effet, les animaux de compagnie? Sinon quoi! Tout ça pour ça??
Que reprochez-vous à une durée limitée ?
Je subodore un sentiment d’insatisfaction… Quelle aventure pourrait vous satisfaire ?
Je vois bien que tout cela est le fait de mon mental, même que je peux penser sans souci l'infini, mais il me semble qu'il me manque quelque chose qui tiendrait de l'Évidence...
Ronronladouceur a écrit :
La fleur est-elle heureuse d’être fleur?
Qui le sait ?
Je ne vois pas le temps en soi comme source de bonheur...Je la sens heureuse et comblée par l’intensité infinie de l’éphémère.
Je dirais qu'il est difficile de donner quelque valeur temporelle à un mythe, etc.auparavant ppx a écrit :
Ce qui est troublant, c’est qu’Il a assez vite interrompu Ses commentaires positifs.
Au-delà du mythe, et même là, la question demeure : Pourquoi tout cela? Et dans cette même lancée, comment penser que nous n'ayons pas part à la décision?Et pour réparer,
...
"Très bon" avait conclu la première création de l’homme par Élohîm, mais la seconde création par Y.HWH est beaucoup moins huilée… rien ne semble vraiment marcher comme sur des roulettes.
Cela suggère que c'est voulu.
Je croirais que ça repartirait de plus belle...Mais un nouvel équilibre cosmique avec une terre débarrassée de la vie est désormais envisageable.
Tout dépend de la culture...Cela dit, notre relation au mème me paraît très éloignée de celle que nous pouvons entretenir avec un miroir, quel qu’il soit. On est souvent davantage dans la consommation que dans l'attention.
Voire dans la soumission...
En lien avec le 'mème', je ne retiendrais pour le moment que ces quelques lignes : ''Un mème [...] est un élément culturel reconnaissable, reproduit et transmis par l'imitation du comportement d'un individu par d'autres individus. L’Oxford English Dictionary définit le « meme » comme « un élément d'une culture (prise ici au sens de civilisation) pouvant être considéré comme transmis par des moyens non génétiques, en particulier par l'imitation» [réplicateur].'' LIEN
J'y vois aussi un lien avec le mot clone...
Certains tiendront à leur formatage vu qu'ils s'y identifient... Pour eux-mêmes, qui sont-ils au-delà?Aujourd’hui, la production industrielle de mèmes n’est pas nécessairement propice à la construction d’une personnalité singulière, le flux de mèmes risque d’encombrer et formater.
Il faudrait à tout le moins définir l'objectif... Sans oublier que toute considération ne peut être que subjective (?), relative (?)...2 ) J’ignore s’il y a des gens sans personnalité. La construction peut-elle échouer ?
Cette conviction suffit-elle à assurer le bonheur? Et à ce propos, l'illusion du bonheur est-elle préférable à la lucidité de l'inaccompli?Il y a des tas de certitudes plus ou moins implicites sans grand intérêt.
Dès que cela devient intéressant la certitude s’évapore, il ne reste bientôt que la conviction.
Le sachant, l'ego entre-t-il dans une phase de nettoyage (pour ainsi dire)?Je crains d’abord que l’ego ne soit toxique.
Je crains ensuite que le reflet, à son insu, ne finisse par flatter ou flétrir l’ego car l'ego peine à la demi-mesure.
Nous faudrait-il alors projeter une image idéale? Ou plutôt penser la chose autrement?D’où l’impression que pour que ce soit profitable, ce ne peut pas être à l’ego que doit s’adresser le miroir.
Peut-être en effet pourrait-on l'envisager en tant que bâton du pèlerin. Une fois la vie menée à terme, à quoi pourrait-il encore servir?Si nous partons de la lumière pour y retourner, l’ego n’est qu’un artéfact éphémère. Il est peut-être de trop.