Posté : 06 déc.05, 04:27
Une fête vagabonde
La fête de Noël rappelle l'oracle (*) du prophète Isaïe : «Le Seigneur vous donnera un signe : la vierge enfantera un fils et l'appellera Emmanuel (en hébreu, Dieu avec nous)» (Évangile selon Matthieu). Le mot lui-même viendrait de natalis dies (en latin, «jour de la naissance»). Selon d'autres sources, ce serait une déformation de Emmanuel.
Aux premiers siècles de notre ère, les Grecs célébraient la venue de Jésus-Christ le 6 janvier, à l'occasion de l'Épiphanie (d'un mot grec qui désigne une apparition). À Rome, vers 330, l'Église reporta cette célébration au 25 décembre, en remplacement des Saturnales romaines et d'une fête que les païens avaient coutume de consacrer au retour du soleil après le solstice d'hiver.
Au Moyen Âge, la piété populaire centra la fête de Noël sur la naissance proprement dite de Jésus et l'on eut coutume d'assister à une messe de Minuit, le soir du 24 décembre, suivie d'un souper festif.
Se développèrent aussi les représentations de la crèche (la mangeoire où reposait selon la tradition l'enfant Jésus, faute de lit mieux approprié), avec un bœuf et un âne qui veillent sur le nouveau-né, ainsi que les parents et tous les personnages venus rendre hommage à l'enfant : bergers et paysans des environs, rois mages,... Les premières crèches seraient dues à Saint François d'Assise.
Les pays germaniques ont diffusé la coutume d'un sapin décoré de guirlandes, par l'intermédiaire du prince Albert de Saxe-Coburg Gotha, époux de la reine Victoria. Les Américains, au début du XXe siècle, ont repris la tradition de Saint Nicolas, qui distribue des cadeaux aux enfants sages le jour de sa fête, le 6 décembre, en transformant le saint en un Père Noël très païen.
http://www.herodote.net/
La fête de Noël rappelle l'oracle (*) du prophète Isaïe : «Le Seigneur vous donnera un signe : la vierge enfantera un fils et l'appellera Emmanuel (en hébreu, Dieu avec nous)» (Évangile selon Matthieu). Le mot lui-même viendrait de natalis dies (en latin, «jour de la naissance»). Selon d'autres sources, ce serait une déformation de Emmanuel.
Aux premiers siècles de notre ère, les Grecs célébraient la venue de Jésus-Christ le 6 janvier, à l'occasion de l'Épiphanie (d'un mot grec qui désigne une apparition). À Rome, vers 330, l'Église reporta cette célébration au 25 décembre, en remplacement des Saturnales romaines et d'une fête que les païens avaient coutume de consacrer au retour du soleil après le solstice d'hiver.
Au Moyen Âge, la piété populaire centra la fête de Noël sur la naissance proprement dite de Jésus et l'on eut coutume d'assister à une messe de Minuit, le soir du 24 décembre, suivie d'un souper festif.
Se développèrent aussi les représentations de la crèche (la mangeoire où reposait selon la tradition l'enfant Jésus, faute de lit mieux approprié), avec un bœuf et un âne qui veillent sur le nouveau-né, ainsi que les parents et tous les personnages venus rendre hommage à l'enfant : bergers et paysans des environs, rois mages,... Les premières crèches seraient dues à Saint François d'Assise.
Les pays germaniques ont diffusé la coutume d'un sapin décoré de guirlandes, par l'intermédiaire du prince Albert de Saxe-Coburg Gotha, époux de la reine Victoria. Les Américains, au début du XXe siècle, ont repris la tradition de Saint Nicolas, qui distribue des cadeaux aux enfants sages le jour de sa fête, le 6 décembre, en transformant le saint en un Père Noël très païen.
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