Re: Choix de votre religion
Posté : 12 avr.10, 03:24
Ce verset n'affirme pas que JC aurait fondé une Eglise mais que ses successeurs ont contruit une Eglise en ayant comme fondement JC. JC à sa mort n'a laissé aucune Eglise organisée ou constituée et hiérarchisée.jusmon de M. & K. a écrit : Bonjour les docteurs de la loi !![]()
"Ainsi donc, vous n'êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus Christ lui-même étant la pierre angulaire. En lui tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur. En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit." (Eph.2:19-22).
Il est vrai que bien qu'étant appelés "maison" de Dieu, on parle aussi d'eux comme étant "les citoyens", les membres "d'une nation sainte. Cela pourrait sembler donner à penser à une "organisation" de communauté.
Mais bien que les Chrétiens soient comparés à une nation, aucune allusion n'est faite à un concept d'organisation terrestre et visible. On leur rappelle que leur "citoyenneté est dans les cieux," et qu'ils devraient ressembler à ces hommes d'autrefois qui attendaient avec impatience "La ville avec des fondations dont Dieu est l'architecte et le bâtisseur," ainsi qu'un " pays meilleur et céleste.
"Ils sont tous "des citoyens" de rang égal et leur seul souverain est céleste.
Leur citoyenneté est réalisée du fait que tous ont Christ comme Roi et qu’ils ne comptent pas sur un souverain terrestre, ni sur aucune sorte de collège central et qu’ils ne servent pas dans une capitale terrestre - à Jérusalem, à Rome, à Brooklyn ou ailleurs, desquelles capitales leur parviendraient la loi et les directives.
Le canal du roi est l'Esprit saint, qui guide, dirige, instruit. Si les apôtres avaient voulu souligner un concept d'organisation, cette analogie avec la nationalité s'y serait idéalement prêtée. Au lieu de cela, dans leurs écrits, ils ne s'y rapportent que rarement et n'insistent jamais sur ce point comme étant un élément dominant. C'est plutôt la relation familiale à quoi l'on donne à maintes reprises la plus grande importance. Quand ils s'adressent à leurs compagnons croyants, ce n'est jamais par "mes concitoyens", mais à maintes reprises et essentiellement par "mes frères."