Coeur de Loi a écrit :Donc c'est un message simple et ceux qui cherchent la complexité se perdent.
Accordons-nous à ta logique imparable :
Seul l'auteur de la révélation peut dire si nous devons penser que la révélation (la Bible) est simple ou complexe.
Auteur de la révélation a écrit :
"Paul vous l'a aussi écrit selon la sagesse qui lui a été donnée. C'est ce qu'il fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres écritures, pour leur propre ruine."
2 Pierre 3.15-16
Dans ce verset l'auteur parle des
écritures qui peuvent être :
dures à comprendre et
tordues par des ignorants.
Simple, non ? Limpide, non?
Comparons ce verset très clair et explicite avec la distorsion
(du verbe tordre ...) que tu applique au verset que tu as cité... Et pour cela prenons le dans son contexte direct :
Luc 10.17-24 :
Auteur de la révélation a écrit :
" Les soixante-dix revinrent avec joie, disant: Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom. 18 Jésus leur dit: Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire. Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux.
En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le Saint Esprit, et il dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l'as voulu ainsi.
Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n'est le Père, ni qui est le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.
Et, se tournant vers les disciples, il leur dit en particulier: Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez!
Car je vous dis que beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu. "
Seul l'auteur a le droit de dire de quoi il parle !
Dans le verset que tu cites, Jésus ne parle par des "écritures" quand il parle des "choses révélées", mais de :
- leur joie (v.17)
- la soumission des forces des ténèbres au nom de Jésus Christ (v.17)
- leur Salut (v.20)
- et plus largement de la venue du Royaume de Dieu. (v.18)
Les "choses révélées" sont aussi de :
- connaître le Père
- connaître le Fils
(ce qui se superpose avec le point du v. 20 : la salut. Car "la vie éternelle c'est qu'ils te connaissent toi le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé Jésus-Christ" : Jean 17.3)
Cela aussi n'est-ce pas simple et limpide ? explicite ?
Et pourtant tu penses que ce passage s'applique aux écritures ...
Voilà où tu fais erreur, ami qui aime Dieu,
Ce dont jésus se réjouit c'est que ce ne sont pas les grands de ce monde, les puissants qui prennent part à la puissance de Dieu et au royaume mais les humbles. Jésus parle d'
enfants alors que tout ses disciples sont tous adultes... Il utilise donc enfant comme une image pour parler de ceux qui sont humbles (de coeur mais surtout de condition).
Contrairement à aujourd'hui, les "sages" et les "intelligents" étaient ceux qui avaient le pouvoir à cet époque. Les nobles étaient instruits, et les religieux étaient très savants, qu'ils soient philosophes ou pharisiens, grecs ou juifs. Le peuple ne l'était pas un brin.
Ce qui veut dire qu'il n'est pas en train de comdamner une approche "réfléchie" de la révélation biblique dans ce verset. Contrairement à ce que tu as cru...
Il ne comdamne personne ici, mais il se réjouit que ce ne soit pas ceux qui dominent qui jouissent du royaume de Dieu, de sa joie et de sa puissance. (Imagine le cauchemar pour Christ, les puissants qui peuvent encore s'ennorgueillir de chasser les démons, dans leurs belles toges de soie, laissant les pauvres crever bouche ouverte).
L'élan était sincère, mais pas correcte, parce que ta conclusion ne s'appuyait pas sur la parole de Dieu.