Zacharie 13: 7
Posté : 13 mars16, 10:21
Toujours à propos des circonstances de l'arrestation de Jésus, Matthieu va nous livrer une incroyable revendication prophétique.
Un terrible aveu, en fait, comme nous allons le constater...
L'épisode concerné se déroule juste après la Cène, lorsque Jésus annonce à ses Apôtres qu'ils vont bientôt l'abandonner et se disperser. Voici: "Alors Jésus leur dit: 'Tous, vous allez trébucher à cause de moi, cette nuit. Car il est écrit: "Je frapperai le berger et les brebis du troupeau se
disperseront" ' " (Matthieu 26: 31).
C'est à une citation du Prophète Zacharie que nous assistons ici. Mais, si nous regardons de plus près le texte invoqué (Zacharie 13: 7), nous constatons tout de suite que Jésus tronque la phrase du Prophète. Il en saute le premier mot ! Car il est écrit, en réalité:
"Épée ! Réveille-toi contre mon berger, mon concitoyen - parole de Yéhowah des Multitudes -, et tue le berger, pour que le troupeau se disperse !".
Eh oui... comme nous le constatons, les premiers mots, habilement escamotés par Jésus, ne l'ont pas été pour rien ! C'est en effet par l'épée que le berger de cette Prophétie doit être abattu, et non point par quelques clous de charpentier plantés dans un madrier, et par une asphyxie consécutive, au Golgotha.
Jésus, lui, fut-il frappé par la moindre épée ? Non, bien sûr, et ce fut même exactement le contraire qui se produisit lors de son arrestation ! Car cette nuit-là, juste après qu'il eût prononcé ces fortes paroles sur le berger de Zacharie, c'est lui, Jésus, qui arma d'épées les mains de
ses Apôtres (Luc 22: 35-38) !
Et la seule épée qui s'abattit dans ces circonstances, ce fut celle de l'Apôtre Pierre, qui coupa l'oreille de l'un des hommes venus arrêter le Nazaréen (Jean 18: 10) ! Étrange "accomplissement" !
Mais il y a encore pire, bien entendu...
Zacharie, dans sa Prophétie, nous précise qui doit être "dispersé". Il s'agit du "troupeau". Et Jésus le sait très bien. Il précise lui-même: "les brebis du troupeau". Il ne parle pas des bergers, des chiens, ou des béliers qui encadrent le troupeau, mais bel et bien des animaux du troupeau qui sont eux mêmes encadrés par ce qui précède. Seulement, dans la nuit de l'arrestation du Nazaréen, qui est-ce qui se trouva "dispersé" ? Le "troupeau des disciples", les "brebis", c'est-à-dire les humbles des foules qui avaient suivi Jésus et s'agglutinaient autour de lui pour entendre son message ?
Absolument pas ! Ils n'étaient pas là, le soir de l'arrestation...
Dans la nuit où l'on se saisit de Jésus, ce furent les Apôtres, c'est-à-dire non les "brebis", mais les bergers, les pasteurs, les "béliers", donc, qui, seuls, furent dispersés dans la frayeur, comme les Évangiles le rapportent (Marc 14: 17, 26, 50; Jean 21: 15-17). Alors ?...
Évidemment, nous avons gardé le "pire" pour la fin.
Parce que, ce "berger" qui doit être frappé dans la Prophétie, et auquel Jésus s'identifiait, comment Zacharie le décrit-il, lui ?
Juste auparavant, et sur la lancée de l'affaire des "trente pièces d'argent" (Zacharie 11: 12-13), utilisée dans le même contexte, par Matthieu, il nous livre une description très intéressante de ce berger, et que voici: "Yéhowah me dit: 'Procure-toi les attributs d'un pâtre inepte. Car voici que moi, je fais monter un berger sur le pays. Il ne jugera pas en faveur de celle [des brebis] qu'on fait disparaître. Il n'ira pas à la recherche de celles qui sont jeunes [et qui s'égarent]. Il ne soignera pas celle qui a des fractures. Il ne nourrira pas celle qui ne peut plus avancer".
Intéressant... Mais est-ce tout ? Non, car Zacharie reprend et nous transmet le jugement de Dieu sur son berger à venir. Observons attentivement: "Maudit soit mon Berger fou, qui laisse tomber son troupeau ! L'épée viendra contre son bras et contre son oeil droits !" (Zacharie 11: 15-17).
Et Jésus, peu avant sa mort, s'identifiait à ce "berger fou", qui serait "frappé par l'épée"... de Dieu !
Ou bien Jésus n'était pas le berger de la Prophétie, et que racontait-il alors ? Ou il l'était et... que dire de plus ?
Un terrible aveu, en fait, comme nous allons le constater...
L'épisode concerné se déroule juste après la Cène, lorsque Jésus annonce à ses Apôtres qu'ils vont bientôt l'abandonner et se disperser. Voici: "Alors Jésus leur dit: 'Tous, vous allez trébucher à cause de moi, cette nuit. Car il est écrit: "Je frapperai le berger et les brebis du troupeau se
disperseront" ' " (Matthieu 26: 31).
C'est à une citation du Prophète Zacharie que nous assistons ici. Mais, si nous regardons de plus près le texte invoqué (Zacharie 13: 7), nous constatons tout de suite que Jésus tronque la phrase du Prophète. Il en saute le premier mot ! Car il est écrit, en réalité:
"Épée ! Réveille-toi contre mon berger, mon concitoyen - parole de Yéhowah des Multitudes -, et tue le berger, pour que le troupeau se disperse !".
Eh oui... comme nous le constatons, les premiers mots, habilement escamotés par Jésus, ne l'ont pas été pour rien ! C'est en effet par l'épée que le berger de cette Prophétie doit être abattu, et non point par quelques clous de charpentier plantés dans un madrier, et par une asphyxie consécutive, au Golgotha.
Jésus, lui, fut-il frappé par la moindre épée ? Non, bien sûr, et ce fut même exactement le contraire qui se produisit lors de son arrestation ! Car cette nuit-là, juste après qu'il eût prononcé ces fortes paroles sur le berger de Zacharie, c'est lui, Jésus, qui arma d'épées les mains de
ses Apôtres (Luc 22: 35-38) !
Et la seule épée qui s'abattit dans ces circonstances, ce fut celle de l'Apôtre Pierre, qui coupa l'oreille de l'un des hommes venus arrêter le Nazaréen (Jean 18: 10) ! Étrange "accomplissement" !
Mais il y a encore pire, bien entendu...
Zacharie, dans sa Prophétie, nous précise qui doit être "dispersé". Il s'agit du "troupeau". Et Jésus le sait très bien. Il précise lui-même: "les brebis du troupeau". Il ne parle pas des bergers, des chiens, ou des béliers qui encadrent le troupeau, mais bel et bien des animaux du troupeau qui sont eux mêmes encadrés par ce qui précède. Seulement, dans la nuit de l'arrestation du Nazaréen, qui est-ce qui se trouva "dispersé" ? Le "troupeau des disciples", les "brebis", c'est-à-dire les humbles des foules qui avaient suivi Jésus et s'agglutinaient autour de lui pour entendre son message ?
Absolument pas ! Ils n'étaient pas là, le soir de l'arrestation...
Dans la nuit où l'on se saisit de Jésus, ce furent les Apôtres, c'est-à-dire non les "brebis", mais les bergers, les pasteurs, les "béliers", donc, qui, seuls, furent dispersés dans la frayeur, comme les Évangiles le rapportent (Marc 14: 17, 26, 50; Jean 21: 15-17). Alors ?...
Évidemment, nous avons gardé le "pire" pour la fin.
Parce que, ce "berger" qui doit être frappé dans la Prophétie, et auquel Jésus s'identifiait, comment Zacharie le décrit-il, lui ?
Juste auparavant, et sur la lancée de l'affaire des "trente pièces d'argent" (Zacharie 11: 12-13), utilisée dans le même contexte, par Matthieu, il nous livre une description très intéressante de ce berger, et que voici: "Yéhowah me dit: 'Procure-toi les attributs d'un pâtre inepte. Car voici que moi, je fais monter un berger sur le pays. Il ne jugera pas en faveur de celle [des brebis] qu'on fait disparaître. Il n'ira pas à la recherche de celles qui sont jeunes [et qui s'égarent]. Il ne soignera pas celle qui a des fractures. Il ne nourrira pas celle qui ne peut plus avancer".
Intéressant... Mais est-ce tout ? Non, car Zacharie reprend et nous transmet le jugement de Dieu sur son berger à venir. Observons attentivement: "Maudit soit mon Berger fou, qui laisse tomber son troupeau ! L'épée viendra contre son bras et contre son oeil droits !" (Zacharie 11: 15-17).
Et Jésus, peu avant sa mort, s'identifiait à ce "berger fou", qui serait "frappé par l'épée"... de Dieu !
Ou bien Jésus n'était pas le berger de la Prophétie, et que racontait-il alors ? Ou il l'était et... que dire de plus ?