Religions du monde :: forum religion

Mon Dieu comme ils sont multiples les sentiments humains mais je voudrais commencer par le plus noble le plus saint, le plus courant, La Pitié

La Pitié c'est être soudainement à la place de l'autre être, penser ressentir ce qu'il ressent, sa souffrance, son désespoir, son abandon. La pitié est un réflexe automatique face aux êtres en difficulté, cela remonte à la toute petite enfance déjà, lorsque l'on a pitié des pleurs de l'autre bébé et qu'ont lui passe sa tétine.

C'est comme une peine profonde qui soudain vous habite vous aimez alors sans retenu sensible juste à l'autre.

Les sentiments humains sont une réalité profonde de ce qui nous fait et nous fonde; La capacité d'un amour infini, quitte à ne le réserver qu'à ses proches.

Mais les sentiments humains sont multiples et infinis.

Ainsi l'amitié. Espace de confiance en un autre, et surtout l'amour de cet autre, essentiel à sa vie

Que dire de l'amour paternel, de l'amour tout court de tous ces sentiments multiples qui sont tous de l'amour jusqu'à l'amour des frites car nous ne sommes faits que d'amour et n'allons que vers les choses que nous aimons c'est par l'amour qu'on vit qu'on respire qu'on agit.

Et si nous devons faire un geste que nous n'aimons pas nous devons alors bâtir une construction consciente pour interdire cet amour au nom de considérations plus importantes, mais par dépit en allant à contre sens de notre volonté
première.

Les sentiments humains sont autant d'espaces de confiance à suivre pour conquérir soi même.

petitpapatahar a écrit : 04 déc.20, 10:50 Mon Dieu comme ils sont multiples les sentiments humains mais je voudrais commencer par le plus noble le plus saint, le plus courant, La Pitié

La pitié que l'on peut avoir envers les plus démunis pour ne prendre que cet exemple, c'est l'empathie qui nous fait souffrir et nous ramène à notre propre souffrance, et plus on possède, plus on se rend compte de ce que l'on a et ô combien béni, mais l'on donne que si l'on en prend le temps à quelque altitude que l'on soit.

Mais entre l'empathie et l'altruisme il y'a la suffisance, l'ennemi de se suffir de ce monde sans avoir à le changer.

Pourtant donner c'est aider un peu ceux qu'on ne peut pas sauver.

Et il y a cette peur de se confronter au malheur d'autrui sans que cela nous renvoie à notre condition de mortels et le sort qui en découle, pour se suffir de cette essence sans avoir à se dépouiller.

Si le monde ne voulait plus de ses plus démunis, ça se saurait. Ils sont la suffisance de notre empathie, le monde est volonté de puissance, il n'y a vraiment que certains qui fassent le pond vers l'altruisme. Et si il n'y avait que les altruistes qui faisaient le pond vers l'altruisme ?! Enfin voilà le maigre don que le monde donne à ses pauvres. Car plus on donnerait plus on serait obligé de changer le monde mais Dieu qu'il nous suffit.

(Matthieu 9:36) 36 En voyant les foules, il en eut pitié, parce qu’elles étaient écorchées et négligées comme des brebis sans berger [...]