Auteur : 'mazalée' Date : 09 déc.20, 00:46 Message : Dans la continuation d’un débat qui a eu lieu ici, voici un sujet sur les négationnistes de chambre à gaz et plus généralement sur le projet génocidaire des nazis en évoquant leurs arguments qui consistent essentiellement dans la manipulation des faits.
Il sera fait état de quelques falsifications ou manipulations du négationniste R. Faurisson sur ce qu’il prétend être l’impossibilité des chambres à gaz. Des supercheries qui en disent long sur sa soif de vérité historique.
1 - La porte vitrée du Krema I de Auschwitz :
Faurisson pendant 40 ans a évoqué régulièrement cette fameuse porte vitrée qui aurait ouvert sur une chambre à gaz que l'on peut voir en visitant un crématoire de Auschwitz-I. Cela lui semble une aberration car les vitres ça se brise (dit-il) et en plus la porte en question, qui existe vraiment, s'ouvre vers l'intérieur de la pièce ce qui l'aurait immanquablement fait butter sur les corps des victimes.
Qu'en est-il vraiment ? Tout simplement que cette porte n'a jamais fait partie de la chambre à gaz du Krema I.
Voici à quoi ressemblait le Krema I en 1941 - 1942 :
La porte dont parle Faurisson se situe entre les pièces 5 et 6 du schéma.
En 1943 le Kréma est transformé en abris anti aérien par les allemands.
Des murs furent rajoutés (flèches rouges) dans la chambre à gaz, des ouvertures furent comblées (flèches vertes) et une ouverture fut faite (flèche en bleu).
Après la guerre les polonais ont voulu remettre la chambre à gaz telle qu’ils pensaient qu’elle était. Mais ils ont abattu un mur de trop. Voilà à quoi ressemble le bâtiment aujourd’hui.
Donc Faurisson se plait à évoquer cette porte vitrée pour montrer l’impossibilité technique et logique des chambres à gaz et de fait il utilise un argument faux. Il lui a été dit et redit que cela ne tenait pas la route mais il a persisté jusqu’à la fin. En 2014 interwieuvé pour un site internet dissident (MetaTV), il revient dessus à l’évocation de celui qui l’interroge, car cet argument de la porte vitrée reste et demeure dans la légende négationniste comme une preuve de poids.
Ainsi nous voyons Soral faire le guignol à propos de cette porte vitrée en 2012 qu’il est si facile de briser d’un coup de coude comme illustrée ici par un de ses fans.
Voilà sur quoi tiennent les thèses négationnistes sur l'impossibilité des chambres à gaz.
Auteur : marco ducercle Date : 09 déc.20, 07:32 Message :
Auteur : 'mazalée' Date : 10 déc.20, 21:41 Message : 2 – Le caractère explosif du Zyklon B :
Faurisson a martelé jusqu’à la veille de sa mort cet argument emblématique de sa théorie sur l’impossibilité physique des chambres à gaz. Il est impossible d’utiliser le zyklon B du fait de sa haute explosibilité.
Qu’en est-il dans la réalité ? En réalité « la concentration minimale à partir de laquelle l’HCN (acide cyanhydrique) acquiert un pouvoir explosif est de 56 000 parties par million. Une concentration de 300 parties par million suffit à tuer des humains en quelques minutes.
En fait, la propre littérature nazie sur le Zyklon B, le document de Nuremberg NI-9912, le souligne :
« Danger d’explosion : 75 grammes d’HCN par mètre cube d’air. Concentration normale d’application approx. 8-10 grammes par mètre cube. Donc non explosif. »
« Une concentration de 8-10 grammes par mètre cube est celle nécessaire pour venir à bout des poux et autres insectes, et non pas pour tuer des êtres humains. Les mammifères requièrent une concentration bien plus faible et une durée d’exposition beaucoup plus courte. »
« On visualisera l’imposture de Faurisson sur un simple graphique où l’on placera les différentes concentrations suivantes: le seuil minimal d’explosion, une concentration maximale de désinfestation de 16000 ppm, la concentration maximale atteinte dans une chambre à gaz d’assassinat à Auschwitz où les opérations de gazages étaient très rapides, jamais plus de 20 minutes (on connaît la vitesse d’évaporation de l’acide cyanhydrique et les quantités utilisées), à savoir 9000 ppm et la concentration mortelle en 5 minutes 300 ppm :
Donc l'argument de Faurisson ne tient pas.
Les allemands étaient devenus de vrais spécialistes de l’utilisation du Zyklon B qu’ils avaient substitué au gazage par monoxyde de Carbone (utilisé par ex à Treblinka). Il possédait pour eux toutes les qualités : facile à conditionner, à stocker et à transporter, il pouvait être commandé à des sociétés chimiques ordinaires, et était livré en boîtes métalliques scellées et il fonctionnait très bien.
D’ailleurs le problème pour les nazis n’était pas le gazage mais l’élimination des corps. Le gazage en soit durait quelques minutes, la crémation pouvait durer des jours et les fours tombaient souvent en panne.
Faurisson dit en citant « le malheureux » Höss (comme il l'appelle ), commandant d’Auschwitz, que les sonderkommandos entraient en fumant ou ne mangeant pour débarrasser les corps. Le sort et la santé des déportés chargés des basses besognes avait l’air de préoccuper particulièrement Faurisson au point de s’inquiéter du fait qu’ils pouvaient s’imprégner du gaz restant et donc en être infestés. Certes mais ce n’était pas du tout le cas des nazis qui éliminaient régulièrement les équipes de sonderkommando, dont l’une des premières tâches était de brûler les corps de leurs prédécesseurs qui venaient d’être liquidés.
Devant ce déferlement de menteries sur l’inimaginable dangerosité du Zyklon B (voir l’intérêt hypocrite de Faurisson pour les précautions utilisées dans les chambres à gaz américaines) que répondait ce professeur sur le fait que malgré tout cela les Allemands auraient utilisé quand même ce produit hautement dangereux pour tout le monde et explosifs à la moindre étincelle (selon l'obsession de Faurisson) à des fins exclusives, selon lui, de tuer les poux et les blattes d'Auschwitz donc à des doses plus importantes requérant une concentration supérieure avec un temps d’exposition plus long ??? On n’en sait rien.
Auteur : marco ducercle Date : 11 déc.20, 09:03 Message :
'mazalée' a écrit : 10 déc.20, 21:41
Faurisson dit en citant « le malheureux » Höss (comme il l'appelle ), commandant d’Auschwitz, que les sonderkommandos entraient en fumant ou ne mangeant pour débarrasser les corps. Le sort et la santé des déportés chargés des basses besognes avait l’air de préoccuper particulièrement Faurisson au point de s’inquiéter du fait qu’ils pouvaient s’imprégner du gaz restant et donc en être infestés.
Notre ami oublie de préciser qu'un système de ventilation était mis en marche avant l'ouverture des portes.
Auteur : 'mazalée' Date : 12 déc.20, 02:44 Message : Oui mais apparemment ce n'était pas suffisant pour Faurisson pour éliminer le gaz qui selon lui était un vrai poison capable de contaminer les prisonniers charger de débarrasser les corps.
Sauf qu'il oublie de dire aussi que le Ziklon B degage un gaz tres volatile et que de plus il ne pouvait guère sacrocher à pas grand chose dans la pièce qui comme les corps était nue.
Mais tous ces éléments : la concentration de produit utilisée qui est inférieure de 500 fois le seuil d'explosivite, le temps d'exposition qui se comptait en minutes, alors qu'il est de plusieurs heures pour des insectes, le système de ventilation des nazis qu'ils n'ont cessé de perfectionner.. tout cela n'y fait rien, sur son blog on trouve encore en 2016 la même rhétorique d'impossibilité technique. Le fanatisme...
Ajouté 16 heures 23 minutes 23 secondes après :
3 – La raison d’être des fours crématoires d’Auschwitz selon les négationnistes :
Quand on demandait à Faurisson à quoi servaient les fours des 5 crématoires, dont 4 commandés en 1943 avaient des capacités énormes, dans un camp comme Auschwitz-Birkenau ? Il répondait : « à se débarrasser des corps de gens morts du typhus » et de rappeler la grande épidémie de typhus dans le camp de 1942.
Nous possédons les registres de décès de Auschwitz pour la période de 1941 à 1943, sur les 68 864 certificats de décès retrouvés seuls 2060 mentionnent le typhus comme cause de la mort. Rappelons que 90 % les personnes arrivées étaient immédiatement assassinées par le gaz, elles ne figurent pas dans ces registres…
Si on sait que la capacité de crémation des 52 fours de Auschwitz et Birkenau s’élevait à 4756 corps par jour (chiffre officiel de la SS) il est évident que la capacité de crémation de ces fours dépassait largement les besoins attachés à la prévention des épidémies ou à la crémation des victimes du typhus (maladie dont on ne meurt pas à tous les coups). De quoi mourrait la majorité des déportés non exterminés par le gaz ? De faim, de froid, de fatigue, de désespoir, des mauvais traitements, d’exécutions sommaires.
Les allégations de Faurisson et des négationnistes ne tiennent donc pas la route une seconde (d'ailleurs y croient-ils eux-mêmes ? )
De plus en comparaison des autres causes de décès (faim, épuisement, froid…) dans un camps nazi (non livré à l’abandon comme ce sera le cas lors de la débâcle allemande à l’est en 1945) « le typhus ne représente qu'un motif marginal de décès. Ce point se trouve confirmé lorsque l'on examine un cas de circonstances sanitaires encore pire que le système concentrationnaire : celui des prisonniers de guerre soviétiques durant l'hiver 1941-1942 ». Après l’opération Barbarossa, sur les 3,3 millions de prisonniers soviétiques qui mourront en captivité après être tombés entre les mains des allemands, la grande majorité succombera aux conditions barbares de détention. Ils ne mourront pas du typhus mais de faim, de froid, d’abandon et de manque de soins dans des camps.
Et pour finir si le typhus ou les épidémies étaient un souci tel pour les nazis qu’ils ont dû installer des fours ultra puissants et très coûteux à l’achat et à l’entretien (il y a les factures) pourquoi ont-ils continué à acheminer des centaines de milliers de personnes vers un lieu infesté par le typhus jusqu’en 1944 qui a vu arriver au total 420 000 juifs hongrois en 8 semaines seulement ? A ce propos il a été nécessaire à ce moment de brûler les corps des hongrois gazés à leur arrivée (pas morts donc à cause du typhus) à ciel ouvert tellement les fours ne suffisaient pas.
Auteur : marco ducercle Date : 12 déc.20, 22:04 Message :
'mazalée' a écrit : 10 déc.20, 21:41
Faurisson dit en citant « le malheureux » Höss (comme il l'appelle ), commandant d’Auschwitz,
Faurisson en a conclu, qu'on lui aurait dicté ses aveux. Cet argument ne tient pas car ce ne sont pas les britaniques qui ont libérés Auschwitz mais les russes. Or, les russes ont très peu partagés leurs informations.
Auteur : 'mazalée' Date : 13 déc.20, 08:14 Message : Intéressant ton lien. Ça a donc déjà été discuté ici...
Pour Höss ce que Faurisson ne dit pas non plus c'est que si on sait que le bonhomme a été torturé c'est parce qu'il le dit lui même dans ses mémoires. Donc pour quelqu'un à qui on fait dire des mensonges à gogo ça la fout mal...
Höss à écrit ses mémoires lors de sa captivité polonaise où il dit lui même qu'il était très bien traité.
L'essentiel de ce qu'il raconte sur la solution finale est corroboré par d'autre témoignages de nazis qui étaient à Auschwitz en même temps que lui.
Pour les soviétiques pas partageur, depuis l'ouverture des archives soviétiques en 1991 des dizaines de milliers de documents sont venus confirmer et préciser certaines choses notamment sur les crématoires d'Auschwitz pour lesquels deux firmes allemandes etaient en lutte pour obtenir le marché. On a des doc nazis qui parlent de fausses douches et de portes étanches au gaz et même l'expression chambre à gaz.. Ect... Aucun de ces documents par contre n'a fait pencher la balance dans le sens des complotistes. Ces malades ne s'en sont pas émus pour autant.
Ajouté 6 heures 6 minutes 13 secondes après :
En cliquant sur ton lien, je vois que tu fournis, entre autre, le texte officiel de l'entreprise Topf qui parle de cave de gazage :
Le crématoire II a été achevé grâce à l’emploi de toutes les forces disponibles, malgré des difficultés immenses et un temps de gel, par des équipes de jour et de nuit, à l’exception de quelques détails de construction. Les fours ont été allumés, en présence de M. l’Ingénieur principal Prüfer, de l’Entreprise Topf et fils, Erfurt, chargée de leur construction, et ils fonctionnent parfaitement. Le plafond en béton de la cave aux cadavres [Leichenkeller] n’a pas pu encore être décrépi en raison de l’action du gel. Cela est toutefois sans importance étant donné que la cave de gazage [Vergasungskeller] peut être utilisée à cette fin. L’Entreprise Topf et fils n’a pas pu livrer à temps le dispositif d’aération et de désaération commandé par la direction centrale des constructions en raison de l’indisponibilité en wagons. Après l’arrivée du dispositif d’aération et de désaération, l’incorporation de celui-ci sera aussitôt commencée de sorte qu’on peut prévoir que le 20 février 1943, il sera complètement en service. Un rapport de l’ingenieur-contrôleur de l’Entreprise Topf et fils est ci-joint" http://konfliktuskutato.hu/images/phoca ... age_78.jpg
Je constate aussi que dans tes débats avec... les mêmes, même après qu'on ait mis sous le nez des négationnistes les preuves réclamées à grands cris, ceux-ci fond semblant de ne pas voir et continuent de nier. Comme s'ils étaient conditionnés à ça. Etonnant
Au point d'ailleurs que deux ans après c'est exactement le même discours. Pile poil comme Faurisson après 40 ans de falsifications.
Auteur : Saint Glinglin Date : 13 déc.20, 08:39 Message :
'mazalée' a écrit : 09 déc.20, 00:46
Voici à quoi ressemblait le Krema I en 1941 - 1942 :
En clair, il y a une chambre à gaz dans une chambre mortuaire. Logique....
Auteur : marco ducercle Date : 13 déc.20, 09:07 Message : Et pourquoi pas? Ont sait très bien que la majorité des gazages ont eu lieu à birkenau. Il se trouve que les kremas ont été dynamité par les SS. Sauf le krema I qui entre temps avait été transformé en abris anti aérien. Il n'eu qu'une utilité temporaire.
Auteur : 'mazalée' Date : 13 déc.20, 15:19 Message :
marco ducercle a écrit : 13 déc.20, 09:07
Et pourquoi pas? Ont sait très bien que la majorité des gazages ont eu lieu à birkenau. Il se trouve que les kremas ont été dynamité par les SS. Sauf le krema I qui entre temps avait été transformé en abris anti aérien. Il n'eu qu'une utilité temporaire.
Exact et quand il y a une preuve physique qui corrobore il faut que Faurisson fasse une erreur grossière qu'il ne corrige pas et que tous le complotistes ressortent et brandissent pendant 40 ans comme la preuve ultime.
Il faut aller voir l'interview de 2014 qui est sur Youtube pour entendre Faurisson à 29 minute 10 reparler de cette porte vitrée que l'on peut briser d'un coup de coude avec un applomb incroyable devant son intervieweur qui n'en revient pas.
Tout Faurisson est du même tonneau et les gens gobent et regobent le faussaire à volonté, trop heureux de pouvoir le faire
Auteur : Saint Glinglin Date : 13 déc.20, 22:30 Message : Et donc il est logique d'aller prendre une douche dans une morgue....
Auteur : 'mazalée' Date : 14 déc.20, 00:21 Message :
Saint Glinglin a écrit : 13 déc.20, 22:30
Et donc il est logique d'aller prendre une douche dans une morgue....
De quelle morgue tu parles ?
Et toi tu trouves normal d'entasser 70 personnes dans un wagon à bestiaux pendant des jours et des nuits avec un simple seau hygiénique pour l'ensemble et un seau d'eau pour boire, si on n'a pas d'intention malveillante envers eux et si c'est pour juste les déplacer d'un endroit à l'autre ?
Auteur : Saint Glinglin Date : 14 déc.20, 02:33 Message : On trouve la même chose dans Le docteur Jivago. Donc les Soviétiques envoyaient leurs prisonniers dans des chambres à gaz. Logique.
Auteur : 'mazalée' Date : 14 déc.20, 06:07 Message : Ils avaient fait quoi les juifs des wagons nazis pour être des "prisonniers" ?
Auteur : Inti Date : 14 déc.20, 09:33 Message :
'mazalée' a écrit : 14 déc.20, 06:07
Ils avaient fait quoi les juifs des wagons nazis pour être des "prisonniers" ?
Rien. Sinon d'avoir été ou d'être les détenteurs du statut de " peuple élu" et référence morale mondiale du moins dans le monde occidental. C'est comme dans une arène. Y a le champion détenteur de la ceinture et l'aspirant. Faut se débarasser du champion pour l'aspirant ( nazi) au titre. C'est une question de psychologie de masse et d'inconscient collectif.
Sûrement les nazis ont poussé le concept de " surhumaniste" à son paroxysme. Ça court encore dans l'esprit de certains.
Auteur : marco ducercle Date : 14 déc.20, 10:45 Message :
Saint Glinglin a écrit : 13 déc.20, 22:30
Et donc il est logique d'aller prendre une douche dans une morgue....
Bien évidemment, les mecs qui allaient se faire gazer, savaient que c'était une à l'origine une morgue. Et quand même ils le savaient, un bâtiment peut être amené à évoluer.
Auteur : 'mazalée' Date : 14 déc.20, 20:23 Message :
marco ducercle a écrit : 14 déc.20, 10:45
un bâtiment peut être amené à évoluer.
La preuve c'est devenu un habris anti aérien.
La logique et Saint GlinGlin ...
Ajouté 8 minutes 15 secondes après :
Inti a écrit : 14 déc.20, 09:33
Rien. Sinon d'avoir été ou d'être les détenteurs du statut de " peuple élu" et référence morale mondiale du moins dans le monde occidental. C'est comme dans une arène. Y a le champion détenteur de la ceinture et l'aspirant. Faut se débarasser du champion pour l'aspirant ( nazi) au titre. C'est une question de psychologie de masse et d'inconscient collectif.
Sûrement les nazis ont poussé le concept de " surhumaniste" à son paroxysme. Ça court encore dans l'esprit de certains.
Tu insinues que les nazis auraient agi par jalousie ?
Auteur : marco ducercle Date : 14 déc.20, 20:48 Message :
Inti a écrit : 14 déc.20, 09:33
Rien. Sinon d'avoir été ou d'être les détenteurs du statut de " peuple élu" et référence morale mondiale du moins dans le monde occidental. C'est comme dans une arène. Y a le champion détenteur de la ceinture et l'aspirant. Faut se débarasser du champion pour l'aspirant ( nazi) au titre. C'est une question de psychologie de masse et d'inconscient collectif.
Sûrement les nazis ont poussé le concept de " surhumaniste" à son paroxysme. Ça court encore dans l'esprit de certains.
C'est le "bon vielle" antisémitisme historique qui a été poussé à son paroxysme. Au début, les allemands ne voulaient pas les exterminer. Ils voulaient d'abord les faire dégagé du reich. Ensuite, les parquer dans une espèce de réserve(territoire) et finalement devant l'impossibilité de s'en occuper, c 'est l'extermination qui a été choisie.
Auteur : Saint Glinglin Date : 14 déc.20, 22:17 Message :
marco ducercle a écrit : 14 déc.20, 10:45
Bien évidemment, les mecs qui allaient se faire gazer, savaient que c'était une à l'origine une morgue. Et quand même ils le savaient, un bâtiment peut être amené à évoluer.
Et l'air de rien, il y allaient en sifflotant....
Auteur : Inti Date : 15 déc.20, 01:54 Message :
'mazalée' a écrit : 14 déc.20, 20:23
Tu insinues que les nazis auraient agi par jalousie ?
Par jalousie ce serait trop simpliste. C'était avant tout idéologique sur qui était plus apte et méritant pour représenter une instance supérieure sur l'ordre moral du monde. Pas de doute que les nazis convoitaient ce titre de " peuple élu" à la face du monde surtout après l'humiliation de la première guerre mondiale dans l'esprit de la nation allemande avec les sanctions du traité de Versailles.
Bien sûr cette convoitise ne justifiait nullement l'holocauste mais ça jette un peu de lumière sur les motivations, la dynamique hégémonique des nations ( colonialisme pour preuves) et les valeurs suprêmes véhiculées au sein de la psychologie de masse.
Le colonialisme n'aura été que ça....une hiérarchie sur la valeur des cultures respectives, "moralement supérieures et inférieures".
Auteur : marco ducercle Date : 15 déc.20, 08:15 Message :
Saint Glinglin a écrit : 14 déc.20, 22:17
Et l'air de rien, il y allaient en sifflotant....
Dans ton cas, il n'y a deux solutions:
a)Tu n'y connais pas grand chose en extermination concentrationnaire.
b)Tu es de mauvaise foi
A titre personnel, je pense que tu as trop bien étudié cette période pour penché vers a).
Comme si tu ne savais pas que les nazis usés de mise en scène. Pas par humanité, juste pour éviter des scènes d'émeute ou de panique. https://youtu.be/n3bKANJFo64?t=40
Auteur : Saint Glinglin Date : 15 déc.20, 10:01 Message : Rudolf Höss ayant été tabassé par ses gardiens et ayant signé des aveux dans une langue qu'il ne parlait pas, trouve autre chose.
Auteur : marco ducercle Date : 15 déc.20, 12:06 Message : autre chose est tout à fait l'expression qu'il convient puisqu'il ne s'agit pas de ses aveux, mais d'un passage de ses mémoires( Le commandant d'Auschwitz parle), qu'il écrivit dans sa langue maternelle.
Te connaissant et sachant que tu es prévisible, tu va me sortir une phrase du style "il écrivit sous la contrainte pour sauver sa peau".
Et bien pas du tout. Dans ses mémoires, il nota <<Je me trouve maintenant à la fin de ma vie>>
<<J’étais un rouage inconscient de l’immense machine d’extermination du Troisième Reich. La machine est brisée, le moteur a disparu et je dois en faire autant>>.
Autant dire qu'il ne se faisait pas beaucoup d'illusion sur son avenir.
Ce bouquin paraît douze ans après la mort de Hoess qui avait sûrement envie d'en rajouter à ce qu'on lui avait fait dire sous la torture, n'est-ce pas ?
Pour un bouquin de Hoess acheté, vous avez droit à un carnet d'Hitler offert...
Auteur : Inti Date : 15 déc.20, 14:15 Message : Les négationnistes en ont surtout contre la surenchère et déification plus prononcée du judaïsme après la Shoah comme force du bien universel contre "la bête humaine".
Ils croient qu'en niant la réalité des chambres à gaz et holocauste ils invalident automatiquement cette déification et rejettent une certaine hiérarchie des génocides qui ont marqué l'histoire des civilisations.
Même Dieudonné qui a remis en question tous les génocides ( coloniaux) de l'histoire humaine en relativisant la Shoah fut traité d'antisémitisme. Le couloir de la bien pensance.
Faut faire la différence entre un négationniste et un neo nazi. Le néo nazi voudrait revivre l'expérience d'une supériorité humaine et le négationniste réfute le socle incontestable du judaïsme comme idéal spirituel pour le salut de l'humanité.
Auteur : marco ducercle Date : 15 déc.20, 19:23 Message :
Ce bouquin paraît douze ans après la mort de Hoess qui avait sûrement envie d'en rajouter à ce qu'on lui avait fait dire sous la torture, n'est-ce pas ?
A Nuremberg, il était aussi torturé ?
Dr KAUFFMANN je vous demande maintenant si, d’après vos renseignements, ces gens savaient ce qui les attendait ?
TÉMOIN HÖSS Pour la plupart d’entre eux, non, car nous avions pris des mesures pour empêcher d’éveiller ce soupçon chez eux. C’est ainsi que, partout, aux portes et aux murs, des écriteaux indiquaient un centre d’épouillage et de douches. Ils l’apprenaient par des détenus arrivés dans les transports précédents et employés comme aides.
Auteur : 'mazalée' Date : 16 déc.20, 03:06 Message :
marco ducercle a écrit : 15 déc.20, 12:06
autre chose est tout à fait l'expression qu'il convient puisqu'il ne s'agit pas de ses aveux, mais d'un passage de ses mémoires( Le commandant d'Auschwitz parle), qu'il écrivit dans sa langue maternelle.
Te connaissant et sachant que tu es prévisible, tu va me sortir une phrase du style "il écrivit sous la contrainte pour sauver sa peau".
Et bien pas du tout. Dans ses mémoires, il nota <<Je me trouve maintenant à la fin de ma vie>>
<<J’étais un rouage inconscient de l’immense machine d’extermination du Troisième Reich. La machine est brisée, le moteur a disparu et je dois en faire autant>>.
Autant dire qu'il ne se faisait pas beaucoup d'illusion sur son avenir.
Absolument. Höss n'avait aucune illusion sur le fait de sauver sa peau.
Il ne pouvait pas dire comme Speer "J'étais pas là, je savais pas ! J'avoue que c'est affreux ce qu'il s'est passé ". Il était commandant du camps !
Il a par ailleurs révélé des détails techniques précis suffisamment corroborés par d'autres éléments ou témoignages pour considérer que ces écrits sont fiables. Car comment révéler sous la contrainte des détails qui correspondent à des faits mentionnés dans d'autres témoignages ou pire vérifiés dans des documents retrouvés ultérieurement à ses confessions. Cela n'a pas de sens !
Mais les négationnistes ont-ils tout leur sens ou sont-ils mus par la passion ?
Ajouté 4 heures 30 minutes 29 secondes après :
R. Faurisson et le médecin SS d’Auschwitz Johann Paul Kremer.
Voici ce que dit Faurisson sur son blog le 1er août 1980 (il n’a pas démenti par la suite) :
« Je vous parlerai donc assez longuement du témoignage de Johann Paul Kremer. Vous verrez comment, à première vue, c'est troublant, et puis comment, si vous l'analysez avec un peu de soin, cela constitue un terrible fiasco pour les exterminationnistes. »
Le terme « exterminationiste » (accusation inversée) est un néologiste inventé par les négationnistes pour essayer de culpabiliser les gens de vouloir imputer absolument à l’homme des velléités de massacre envers son semblable alors qu’il est évident au regard de l’histoire et de la nature humaine que l’homme est un agneau pour l’homme et qu’il ne lui veut en substance que du bien. N'est-il pas vrai ?
Johann Kremer médecin SS affecté au camp d’Auschwitz en 1942 raconte dans son journal privé (donc sans contrainte) ses péripéties et les différentes actions spéciales (actions de gazages) auxquelles il assiste en sa qualité de médecin.
Faurisson reconnait que Kremer raconte l’horreur du camp où en comparaison de quoi l’enfer de Dante serait une plaisanterie. Mais quand Kremer parle les scènes d’action spéciales qu’il supervise Faurisson regrette que le médecin ne donne pas de détail précis d’un point de vue médical sur ces abattoirs humains. De quel détails il parle ??? Et pourquoi il en donnerait, sachant que Kremer n’en donne pas non plus sur les expériences médicales qu’il pratique allègrement dans le camp
Pour Faurisson ce manque de précision est suspect.
Le fait est pourtant que Kremer ne donnait dans son journal aucun détail sur son travail, il en donnait sur ce qu’il avait mangé à midi par le menu ou ce qu'il avait acheté (voir son journal ici http://www.npdoc.be/Kremer-J.P/Francais ... ancais.htm). Il disait juste sur les gazages qu’il s’agissait du nième du genre auquel il assistait et qu’il pouvait voir accessoirement des scènes atroces/épouvantables. Point à la ligne.
Justement concernant le 18 octobre 1942 voilà ce qu’écrit Kremer dans son journal :
18 octobre 1942
Dimanche matin, j’ai assisté à la 11e Sonderaktion (action spéciale) par un temps froid et humide (des Hollandais). Scènes effroyables, trois femmes suppliaient pour qu’on les laisse en vie.
Premièrement Faurisson déplore je le cite : « Ici, les absurdités s'accumulent. Qu'est-ce que le médecin est censé avoir fait? Rien. Il est resté assis dans sa voiture, à distance. Et qu'a-t-il vu d'un «gazage» d'êtres humains? Rien. Que peut-il nous dire sur ce qui s'est passé après le prétendu «gazage»? Rien, puisqu'il est parti en voiture avec son chauffeur (et le médecin?). Il n'a rien à dire sur l'installation, ni sur la procédure de mise à mort, ni sur le personnel employé à la mise à mort, ni sur les précautions prises par eux pour pénétrer dans un endroit incroyablement dangereux ect…”
Déjà comment Faurisson sait-il que le médecin était loin, dans sa voiture avec chauffeur ? Dieu seul le sait.
Ensuite Faurisson trouve louche que Kremer, qui ne donne jamais de détail sur ce qu’il voit, ne dise pas ce que Faurisson prétend que ça n'a jamais existé. Ça le frustre. Voilà sa preuve.
Ensuite il prétend, à partir de ce simple texte que les 3 hollandaises étaient des femmes condamnées à mort ailleurs et amenée à Auschwitz pour y être exécutées. Bien sûr on vient exécuter à Auschwitz des femmes acheminées depuis la Hollande
Déjà il fait un amalgame entre le texte de Kemer sur la 10ème action spéciale et sa 11ème pour dire que l’action se situe au dernier bunker, ce que le texte ne dit pas, ensuite il insinue que les femmes était des condamnées à la peine capitale ce que le texte ne dit pas non plus, mais alors pas du tout. Au contraire même, c’est là que Kremer pour le coup aurait dû préciser que ces 3 femmes était de condamnées à mort, car en l’état le texte laisse entendre que TOUT le convoi était condamné à mourir. Si on est logique.
Que voit on donc ? Faurisson qui reproche à longueur de texte aux "exterminationniste" des interprétations abusives lui ne s'en prive pas.
Seulement tout cela est faux car quand il assiste à des exécutions Kremer le précise noir sur blanc. A chaque fois. Jamais Kremer ne mélange action spéciale et exécution.
De plus “les convois de l’Ouest n’amenaient pas à Auschwitz des détenus juifs dits «de sécurité», voire «de protection» pour y purger leurs peines. Ces derniers relevaient des instances judiciaires du territoire occupé et lorsqu’elles prononçaient des condamnations à mort, celles-ci étaient exécutées sur place et à grand renfort de publicité. Les autorités d’occupation ne se privaient pas non plus, en élaborant les listes d’otages terroristes à fusiller en guise de représailles, d’y faire figurer, dans chaque série, au moins un Juif signalé comme tel ».
Ce que dit donc Faurisson sur ce sujet est pure manipulation et falsification des faits et des textes de référence. Il a d'ailleurs été condamné sur ce point précis.
Auteur : Saint Glinglin Date : 16 déc.20, 07:21 Message :
Auteur : marco ducercle Date : 16 déc.20, 08:11 Message : Quant on plus d'arguments technico historique, on nous ressort la bonne veille shoahbusiness.
En plus, elle donne raison à hoess: Aujourd’hui, je reconnais aussi que l’extermination des Juifs constituait une erreur, une erreur totale. C’est cet anéantissement en masse qui a attiré sur l’Allemagne la haine du monde entier. Il n’a été d’aucune utilité pour la cause antisémite, bien au contraire, il a permis à la juiverie de se rapprocher de son but final
Auteur : Saint Glinglin Date : 16 déc.20, 09:25 Message : Sans le shoahbusiness, on ne parlerait plus des déportés comme on ne parle plus des résistants.
Et lorsque Badinter voudrait que sa mère ne soit pas la complice d'une escroquerie, est-ce que la sincérité des chrétiens prouve l'existence du Christ ?
Auteur : marco ducercle Date : 16 déc.20, 21:11 Message : En quoi le fait de ne plus en parler, validerai les arguments de Faurisson et de sa clique?
La shoah business n'invalide pas l'extermination.
Pour ce qui est de Badinter, toutes les familles de déportés, y compris les non juif ont eu
une pension. On peut aussi ajouter les civils victimes de fait de guerre. N'oublions pas non plus les prisonniers de guerre. Petite cerise sur le gâteau, même les STO pouvait la demander.
Etés t'ils eux aussi complices de l'escroquerie politico financière?
Ajouté 9 heures 8 minutes 3 secondes après :
'mazalée' a écrit : 16 déc.20, 03:06 Absolument. Höss n'avait aucune illusion sur le fait de sauver sa peau.
Il ne pouvait pas dire comme Speer "J'étais pas là, je savais pas ! J'avoue que c'est affreux ce qu'il s'est passé ". Il était commandant du camps !
J'avais oublié de préciser, qu'a Nuremberg, Hoss était entendu en tant que témoin, pas d'accusé.
Il avait tout loisir de se plaindre de l'obtention de ses aveux.
Auteur : 'mazalée' Date : 17 déc.20, 00:14 Message :
Saint Glinglin a écrit : 16 déc.20, 09:25
Sans le shoahbusiness, on ne parlerait plus des déportés comme on ne parle plus des résistants.
Ce qui fait encore parler de la shoah c'est les négationnistes. Reconnais le !
Auteur : Estrabolio Date : 17 déc.20, 03:47 Message :
Saint Glinglin a écrit : 16 déc.20, 09:25
Sans le shoahbusiness, on ne parlerait plus des déportés comme on ne parle plus des résistants.
Mais quelle honte, mais oui on continue à parler de la résistance, oui on continue à parler des victimes d'Oradour, de tous ceux qui ont pris des risques pour que des
connards de votre genre aient la liberté de parler encore !
Pour moi, c'est une réalité familiale parce que mon grand père a pris des risques pour sauver des gens qui fuyaient l'occupant nazi, parce que mon grand oncle, simple facteur d'instrument a été abattu comme un chien par les SS avec son ouvrier et qu'ensuite ils ont fini brûlés au phosphore avec la ferme simplement parce qu'ils étaient là au moment où ces fauves assoiffés de sang sont passés, parce que des dizaines de familles autour de moi ont vécu des drames identiques !
Aujourd'hui, j'ai envie de vomir en voyant qu'à nouveau le même procédé que celui qui a produit le nazisme est en marche à travers tous ces sites complotistes, négationnistes.... et un jour, à nouveau, des innocents paieront le prix fort, assassinés par de nouveaux illuminés.
Le procédé est toujours le même : flatter les plus bas instincts, faire croire à certains qu'ils sont une élite, que seuls eux sont capables de comprendre la vérité et que le reste de l'humanité ne mérite que mépris et domination.
"Ceux qui ne peuvent se souvenir du passé sont condamnés à le répéter." George Santayana.
Auteur : keinlezard Date : 17 déc.20, 03:58 Message :
Ce bouquin paraît douze ans après la mort de Hoess qui avait sûrement envie d'en rajouter à ce qu'on lui avait fait dire sous la torture, n'est-ce pas ?
Pour un bouquin de Hoess acheté, vous avez droit à un carnet d'Hitler offert...
Hello , le problème du "Journal d'Hitler" ... les lettres gothiques censée être A et H sont en fait F et H !
Ce journal est un faux dont l'auteur est Konrad Kujau ... c'est un peu léger comme preuve donc
La Shoah est un fait autant que la résistance ... et je rejoins Estrabolio ... pour avoir aussi eu dans ma famille un
resistance qui fut interné a Drancy
Cordialement
Auteur : petitpapatahar Date : 17 déc.20, 08:35 Message : Il importe peu de savoir quel fut le sort des prisonniers.
Ils ont été tués seulement parcequ'ils étaient juifs, communistes, homosexuel, romanichel, résistants ou autres.
C'est déjà la plus grande des injustices qui soit et les juifs en ont payé le prix fort nous le savons ils ont été traqués à travers tous les pays dénoncés comme des animaux comme des sous-êtres
Même sans les chambres à gaz, le nazisme est une horreur, fruit d'une vision raciste du monde comme cela tend à le redevenir aujourd'hui.
Les deux messages précédents sont la mémoire humaine, le leg de ces générations de la guerre à tous les hommes et femmes de l'humanité.
Soyons plus que jamais engagés contre tous ces mouvements allant parfois de père en fille comme les dictateurs et qui incrimine encore une fois l'innocent étranger par une vision raciale du monde.
Ajouté 7 minutes 15 secondes après :
je précise, par une explication raciale du monde
Auteur : marco ducercle Date : 17 déc.20, 19:34 Message :
keinlezard a écrit : 17 déc.20, 03:58
Hello , le problème du "Journal d'Hitler" ... les lettres gothiques censée être A et H sont en fait F et H !
Ce journal est un faux dont l'auteur est Konrad Kujau ... c'est un peu léger comme preuve donc
Tu n'as pas compris l'intention de SGG. C'est parce que c'est un faux avéré qu'il le donne en référence.
Dans la culture négationniste tout est pipotage, donc rien ne prouverai que les mémoires de hoess soient vrais.
Auteur : Saint Glinglin Date : 17 déc.20, 21:57 Message :
'mazalée' a écrit : 17 déc.20, 00:14
Ce qui fait encore parler de la shoah c'est les négationnistes. Reconnais le !
Ce sont les Juifs qui gagnent de l'argent là-dessus, pas les révisionnistes.
Auteur : 'mazalée' Date : 18 déc.20, 03:26 Message :
Saint Glinglin a écrit : 17 déc.20, 21:57
Ce sont les Juifs qui gagnent de l'argent là-dessus, pas les révisionnistes.
Plus maintenant, les réviosionnistes en revanche exploitent le filon sur la vague complotiste et antisémite dont tu es le plus beau fleuron du forum. Un filon pas près de s'épuiser vu la connerie ambiante.
Ajouté 2 minutes 3 secondes après :
marco ducercle a écrit : 17 déc.20, 19:34
Tu n'as pas compris l'intention de SGG. C'est parce que c'est un faux avéré qu'il le donne en référence.
Dans la culture négationniste tout est pipotage, donc rien ne prouverai que les mémoires de hoess soient vrais.
Oui et la culture négationniste ne prouve jamais non plus que les choses soient fausses, ils émettent juste des doutes. ça leur suffit pour donne un sens à leur vie
Auteur : Saint Glinglin Date : 18 déc.20, 04:49 Message :
'mazalée' a écrit : 18 déc.20, 03:26
Plus maintenant, les réviosionnistes en revanche exploitent le filon sur la vague complotiste et antisémite dont tu es le plus beau fleuron du forum. Un filon pas près de s'épuiser vu la connerie ambiante.
Donne moi la liste de ces films révisionnistes qui ont rapporté tant de fric.
Et à quels révisionnistes les Allemands et les Suisses ont-ils versé des milliards, je te prie ?
Auteur : Inti Date : 18 déc.20, 05:00 Message :
'mazalée' a écrit : 18 déc.20, 03:26
Oui et la culture négationniste ne prouve jamais non plus que les choses soient fausses, ils émettent juste des doutes. ça leur suffit pour donne un sens à leur vie
Saint Glinglin a écrit : 18 déc.20, 04:49
Donne moi la liste de ces films révisionnistes qui ont rapporté tant de fric
C'est un peu ce que je disais sur " nier la Shoah pour nier son culte". St Glin Glin ne doit pas être négationniste et nier le fait ( holocauste) . Je pense qu'il en a contre le culte de la Shoah et son entretien idéologique bien appuyé.
M'enfin à lui de préciser.
Auteur : Saint Glinglin Date : 18 déc.20, 05:48 Message : Au départ, il s'agissait des caricatures de Mahomet et je demandais pourquoi on arguait de la liberté d'expression quand il s'agissait des musulmans et pourquoi on sortait le gros bâton quand il s'agissait des Juifs.
Auteur : 'mazalée' Date : 18 déc.20, 06:38 Message :
Saint Glinglin a écrit : 18 déc.20, 04:49
Donne moi la liste de ces films révisionnistes qui ont rapporté tant de fric.
Et à quels révisionnistes les Allemands et les Suisses ont-ils versé des milliards, je te prie ?
J'en ai rien à carrer du fric moi ce qui m'intéresse c'est les faits historiques. Point.
Et tout ce que tu dis ne prouve pas que les chambres à gaz n'ont pas existé.
Ajouté 1 minute 41 secondes après :
Saint Glinglin a écrit : 18 déc.20, 05:48
Au départ, il s'agissait des caricatures de Mahomet et je demandais pourquoi on arguait de la liberté d'expression quand il s'agissait des musulmans et pourquoi on sortait le gros bâton quand il s'agissait des Juifs.
Il s'agissait des caricatures de Mahomet aussi quand tu as insinué un jour que le journal de Goebbels était un faux ?
Auteur : marco ducercle Date : 18 déc.20, 07:34 Message :
'mazalée' a écrit : 18 déc.20, 06:38
J'en ai rien à carrer du fric moi ce qui m'intéresse c'est les faits historiques. Point.
Et tout ce que tu dis ne prouve pas que les chambres à gaz n'ont pas existé.
Chez les complotistes en général, l'important n'est pas de prouver que.
L'important est d'insinué le doute. Une des techniques, est de passé par des chemins détournés.
Auteur : Saint Glinglin Date : 18 déc.20, 07:51 Message : La preuve de l'existence des chambres à gaz, c'est la loi Gayssot. Voici où en est cette question.
'mazalée' a écrit : 18 déc.20, 06:38
J'en ai rien à carrer du fric moi ce qui m'intéresse c'est les faits historiques. Point.
Et bien ce n'est pas ce qui intéresse les shoaïstes.
Auteur : marco ducercle Date : 18 déc.20, 08:20 Message : En Angleterre la loi gayssot n'existe pas, pourtant le négationnisme c'est pris une grosse taule.
Auteur : 'mazalée' Date : 18 déc.20, 08:54 Message : Oui ce qui sert le plus les négationnistes en France c'est la loi Gayssot.
A défaut d'arguments ils n'ont plus que la pleurniche.
La même qu'ils reprochent au juifs.
Auteur : Saint Glinglin Date : 18 déc.20, 10:19 Message : Et qu'attendent les exterminationnistes pour faire abroger cette loi ?
Auteur : marco ducercle Date : 18 déc.20, 11:03 Message :
Saint Glinglin a écrit : 18 déc.20, 10:19
Et qu'attendent les exterminationnistes pour faire abroger cette loi ?
Pour ne pas ruiner de pseudos historiens:
En 2002, David Irving est déclaré en faillite, étant dans l’incapacité de rembourser les frais de justice s’élevant à 2 millions de livres sterling versés à Deborah Lipstadt et à Penguin books. Il doit vendre sa maison et tous ses biens. https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Irving#cite_ref-22
Auteur : Saint Glinglin Date : 18 déc.20, 11:14 Message : Voici une preuve de la liberté d'expression en Angleterre....
Auteur : Inti Date : 18 déc.20, 11:25 Message :
Saint Glinglin a écrit : 18 déc.20, 11:14
Voici une preuve de la liberté d'expression en Angleterre....
On peut contester le culte hégémonique de la Shoah comme génocide sans nier les faits historiques et l"odieux de la " solution finale". La vérité est toujours au juste milieu. L'empire du milieu.
Auteur : 'mazalée' Date : 18 déc.20, 21:34 Message :
Inti a écrit : 18 déc.20, 11:25
On peut contester le culte hégémonique de la Shoah comme génocide sans nier les faits historiques et l"odieux de la " solution finale". La vérité est toujours au juste milieu. L'empire du milieu.
Tu rigoles ? Et accepter que les juifs aient vraiment été massacrés et que le National Socialisme ait vraiment été coupable d'un crime inqualifiable ?
Impossible
Ajouté 8 minutes 9 secondes après :
Saint Glinglin a écrit : 18 déc.20, 11:14
Voici une preuve de la liberté d'expression en Angleterre....
Et en quoi est-ce une preuve du contraire ? Il faudrait aussi que les négationnistes ne perdent jamais leurs procès même quand ils disent n'importe quoi pour qu'ils admettent qu'il n'y a aucun complot. "Tu as perdu ton procès mais on va faire que tu l'avais gagné pour que tu ne fasse pas ta crise complotiste, pauvre choux."
La folie humaine
Auteur : Saint Glinglin Date : 18 déc.20, 23:24 Message : On a le droit de nier le génocide des Vendéens mais dès qu'il s'agit de la Sainte Shoah les juges débarquent.
Auteur : 'mazalée' Date : 18 déc.20, 23:33 Message :
Saint Glinglin a écrit : 18 déc.20, 23:24
On a le droit de nier le génocide des Vendéens mais dès qu'il s'agit de la Sainte Shoah les juges débarquent.
Suffit pas de nier, faut aussi prouver.
Auteur : Saint Glinglin Date : 18 déc.20, 23:55 Message : Pas du tout : la seule preuve qui compte est le jugement de Nuremberg.
Auteur : 'mazalée' Date : 19 déc.20, 00:22 Message :
Saint Glinglin a écrit : 18 déc.20, 23:55
Pas du tout : la seule preuve qui compte est le jugement de Nuremberg.
Et pour contredire le jugement de Nuremberg toi et Faurisson vous n'avez qu'une porte vitrée indue qui en plus n'a jamais fait partie du contexte en question. Bravo, félicitations
Auteur : Saint Glinglin Date : 19 déc.20, 02:30 Message : Il est illégal de contester les conclusions de ce procès. Voici la preuve qu'exhibent les exterminationistes.
Auteur : marco ducercle Date : 19 déc.20, 02:55 Message :
Saint Glinglin a écrit : 18 déc.20, 11:14
Voici une preuve de la liberté d'expression en Angleterre....
Rien à voir avec liberté d'expression. Il avait le droit d'écrire, publier et vendre ses livres.
C'est lui qui a intenté une action en justice!!!!
Saint Glinglin a écrit : 19 déc.20, 02:30
Il est illégal de contester les conclusions de ce procès. Voici la preuve qu'exhibent les exterminationistes.
Faurisson, il a fais combien de jour de prison?
Auteur : Saint Glinglin Date : 19 déc.20, 04:49 Message : Il a été condamné à des amendes pour délit d'opinion.
Auteur : 'mazalée' Date : 19 déc.20, 04:56 Message :
Saint Glinglin a écrit : 19 déc.20, 02:30
Il est illégal de contester les conclusions de ce procès. Voici la preuve qu'exhibent les exterminationistes.
Ce n'est pas illégal au Canada et nous sommes dans un forum canadien.
Donc vas y balance tes preuves : la porte vitrée qui n'a jamais ouvert ni fermé une chambre à gaz, le zyklon B qui n'explose pas, les 3 hollandais condamnées à mort en Hollande et qu'on exécute à Auschwitz ou les mémoire que Höss n'a pas écrits sous la torture ?
Je t'avais bien dit que la loi Gayssot vous donne votre meilleurs argument.
"On nous persecute ! on nous empêche de dire la Vérité ! C'est pas juste
Auteur : Saint Glinglin Date : 19 déc.20, 05:28 Message : En fait, cette religion ne m'intéresse pas.
Je crée des sujets sur les Evangiles. Mais vu le nombre de fous qu'il y a ici, ils n'ont guère de succès.
Auteur : 'mazalée' Date : 19 déc.20, 06:41 Message : Faudrait savoir, un coup c'est "on nous empêche de dire la Vérité, c'est un scandale , les droits de l'homme, la liberté d'expression, ect !!! " d'un autre (quand la parole est libre) c'est : "bof, pas intéressé, autre chose à faire".
Bizarre...
Auteur : marco ducercle Date : 19 déc.20, 07:08 Message :
Saint Glinglin a écrit : 19 déc.20, 04:49
Il a été condamné à des amendes pour délit d'opinion.
Condamnation de principe en 1991, 1998 et 2006, puisque les tribunaux ont du mal à se résoudre « à porter un jugement sur la valeur des travaux historiques».
Très grosse pub pour lui car « puisque ses diffamateurs n’avaient pas rapporté la preuve, donc c'est que lui disait la vérité ».
N oublions pas de parler des procès que lui; Robert Faurisson; intenta à Robert Badinter ou au journal le Monde pour diffamation.
Saint Glinglin a écrit : 19 déc.20, 02:30
Il est illégal de contester les conclusions de ce procès. Voici la preuve qu'exhibent les exterminationistes.
Il est marqué nulle part dans les conclusions du procès de Nuremberg, qu'il est interdit de contester l'existence des chambres à gaz, puisqu'elles n'y sont pas mentionnées. https://www.un.org/fr/genocidepreventio ... 4_5-FR.pdf
Auteur : Saint Glinglin Date : 19 déc.20, 08:09 Message : Alors à quel titre JMLP a-t-il été condamné ?
Auteur : marco ducercle Date : 19 déc.20, 09:04 Message : Il n'a pas nié leurs existence.
Tu pourrai très bien dire:
<< Oui, il y a eu extermination, mais certainement pas par des CAG puisque la preuve du gazage à grande échelle n'a jamais été scientifiquement démontré>>
On sait très bien que Faurisson a tout misé la dessus. Pas de CAG, donc pas de Shoah. Morts oui, mais dû a des épidémies provoqués par les bombardements alliés car l'Allemagne ne pouvait plus ravitailler les camps.
Auteur : Saint Glinglin Date : 19 déc.20, 09:14 Message :
marco ducercle a écrit : 19 déc.20, 09:04
Il n'a pas nié leurs existence.
Auteur : Saint Glinglin Date : 19 déc.20, 10:24 Message : Et donc les juges sont d'accord avec Faurisson. C'est à noter.
Auteur : Inti Date : 19 déc.20, 11:41 Message :
mazalée a écrit :Tu rigoles ? Et accepter que les juifs aient vraiment été massacrés et que le National Socialisme ait vraiment été coupable d'un crime inqualifiable ?
Impossible
Seulement.pour les excessifs et excités. Ceux qui font un culte intouchable de la Shoah et ceux qui en font une "rumeur".
Auteur : marco ducercle Date : 19 déc.20, 12:18 Message :
Saint Glinglin a écrit : 19 déc.20, 10:24
Et donc les juges sont d'accord avec Faurisson. C'est à noter.
Raccourci saintglinglintiste.
C'est sa bonne foi qui a été jugé et non pas la qualité de ses recherches puisque le tribunal a reconnu qu'il a manqué aux obligations de neutralité intellectuelle qui s’imposent au chercheur et justifient sa responsabilité scientifique.
Par contre en Angleterre, c'est la mauvaise foi de Irving qui fut jugé. Finalement, quant on est négationniste, mieux vaux être jugé en France qu'en Angleterre.
Auteur : 'mazalée' Date : 19 déc.20, 20:18 Message :
Saint Glinglin a écrit : 19 déc.20, 09:14
Alors pourquoi a-t-il été condamné ?
Pour la même raison qu'il a été viré de la présidence du Front National.
Auteur : marco ducercle Date : 20 déc.20, 11:02 Message :Mauvaise interprétation de loi Gayssot
Il faudrait prévenir certains intervenants de ce site, que la loi Gayssot ne concerne pas l'élection américaine. On a droit de nier l'élection de Biden. De par ce fait, on est autorisé à fournir les preuves. https://forum-religion.org/viewtopic.php?p=1369255#p1369255
Auteur : 'mazalée' Date : 27 déc.20, 01:00 Message : R. Faurisson et le journal d’Anne Frank.
Faurisson dans chacune de ses interviews ne manquait pas d’affirmer, haut et fort, que la question juive ne l’intéressait pas particulièrement. On ne peut s’empêcher de constater tout de même qu’à chaque fois qu’il se passionne pour un sujet ça concerne des juifs. Les chambres à gaz, Torquemada (qui aurait été un juif converti au catholicisme) et maintenant le Journal d’Anne Frank.
Comme à son habitude il nous dit que c’est un faux, un mensonge, un coup monté. Ce serait Otto Frank, le père d’Anne, qui aurait tout organisé pour faire pleurer le peuple sur le sort des juifs et pour gagner du fric sur le dos de la shoah.
Donc d’après Faurisson, dans la célèbre annexe 8 personnes se seraient côtoyées un certain temps, combien de temps ? il ne le dit pas, mais certainement aucun journal n’a été écrit, ça il en est sûr et certain. Pourquoi ? Parce que tout ce que le journal raconte (ainsi que les conditions d'écriture) est faux, fabriqué, invraisemblable. A propos du journal d'Anne Frank, Faurisson doute de tout.
De quoi doute-t-il ? Par ex quand Anne Frank parle des différents bruits produits en ce lieu où les clandestins devaient être discrets. Donc Faurisson est allé chercher tous les bruits de l’annexe et les montent en épingle et comme à son habitude Faurisson falsifie le texte :
- Faurisson dit : « Les clandestins, nous dit-on, ne doivent pas faire le moindre bruit. C’est au point que, s’ils toussent, ils prennent vite de la codéine. »
Il n’est pas dit ça. Il est dit par Anne le 11 juillet 42 soit quelques jours après leur aménagement dans l’annexe qu’ils sont terrorisés à l’idée qu’on les entende, « nous avons très peur d’être vus ou entendus par les voisins […]. L’immeuble de droite est occupé par une filiale de la maison Keg de Zaandam, celui de gauche par un atelier de menuiserie, donc les employés ne sont plus là après les heures de travail, mais les bruits pourraient quand même traverser. Aussi avons-nous interdit à Margot de tousser la nuit, bien qu’elle ait attrapé un mauvais rhume et nous lui faisons avaler de la codéine en grandes quantités. »
Au tout début de l’installation les clandestins sont donc conscients qu’ils doivent ne pas être bruyants et sans doute à l’excès à ce moment-là. Il est plus que vraisemblable qu’à la longue ils ont pris la mesure de ce qu’ils pouvaient faire et ne pas faire. Mais ça Faurisson ça le dépasse.
- Faurisson dit : « il est […] invraisemblable et même inconcevable que Mme Van Daan ait pour habitude de passer l’aspirateur chaque jour à 12 h 30 (5 août 43). Les aspirateurs de l’époque étaient, de plus, particulièrement bruyants. Je demande : «Comment cela est-il concevable ?» Ma question n’est pas de pure forme. Elle n’est pas oratoire. Elle n’a pas pour but de manifester un étonnement. Ma question est une question. Il faut y répondre. »
La réponse à la question est dans le texte d’Anne Frank lui-même au 5 août 43 justement : « Aujourd’hui nous passons à la pause des bureaux. Il est midi trente : toute la bande respire. Au moins VanMaaren, l’homme au passé obscur, et de Kok sont rentrés chez eux. En haut, on entend les coups étouffés de l’aspirateur qui passe sur le beau et d’ailleurs unique « tapis » de Madame.
Donc non seulement ce n’est pas tous les jours, en tout cas au 5 août 43 il n’est pas dit « tous les jours » mais en plus ça se passe à 12h 30 l’heure où ils peuvent faire du bruit. Quant au fait que les aspirateurs de cette époque étaient bruyants qu’est-ce que ça peut faire de le passer dans une maison vide ? Et comment Faurisson sait-il que les complices des clandestins n’ont pas dit que l’aspirateur ne posait pas de problème s’il était passé à 12h 30 ? Comment il le sait ? C’est la question que je pose !...
- Faurisson dit : « Il faut expliquer de bruyants travaux de menuiserie : suppression de marches de bois, transformation d’une porte en armoire tournante (21 août 42) »
Il n’est dit nulle part dans la lettre du 21 août que les travaux étaient bruyants, ni où a été fabriquée l’armoire. La porte tournante a été fabriquée par M. Krugel qui est libre lui (non juif) et travaille dans l’entreprise de M. Frank. Pour quelle raison n’a-t-il pas à faire de bruit lui qui ne se cache pas ?
- Faurisson dit « Peter fend du bois au grenier devant la fenêtre ouverte (23 février 44). »
Que lit-on le 23 février 44 ? Que Peter coupe du bois dans les combles, est regardé par Anne qui elle regarde par la fenêtre ouverte. Il ne coupe donc pas de bois devant la fenêtre ouverte car il n’est dit nulle part où il est situé dans les combles ni s’il fait beaucoup de bruit, ni comment il coupe le bois, ni si ça résonne dans tout le quartier.
Ect, ect… Voilà où Faurisson va chercher ses sentiments de doute. Il est pour lui inconcevable que des gens aient pu vivre ainsi dans la promiscuité sans révéler leur présence à qui que ce soit ? Le problème c’est que c’est pile poil ce qui est arrivé, d’où leur arrestation et leur mort en déportation.
Faurisson en perd-il ses doutes pour autant ? Pas du tout. Lui, ce qu’il ne veut pas c’est que le Journal d’Anne Frank ait été écrit par Anne Frank, le reste ne l’intéresse pas.
Et n’y a pas que les bruits qui lui paraissent impossibles, il y a aussi la nourriture, le chauffage, la chasse d’eau, le marchand de légume, la façon de se débarrasser des déchets ect… Comme pour les chambres à gaz d'Auschwitz Faurisson instille le doute : comment faisaient les gens pour ne pas avoir d’étourdissement à cause de l’acide prussique en débarrassant les corps, comment faisaient les Frank pour vivre dans un endroit aussi réduit ?... Une vraie chochotte ce Faurisson et comment ont fait les Allemands et les Russes pour s’entre tuer par -20 à Stalingrad, z’avez pas les doigts gelés !!!
Bref passons sur les deux écritures d’Anne Frank dans son journal et les notes écrites au stylo bille qui ont été debunker depuis longtemps, voyons l’argument de la « chambre à gaz ».
Faurisson dit : « Il ne faudrait pas attribuer à l’imagination de l’auteur ou à la richesse de sa personnalité des choses qui sont, en réalité, inconcevables ». Il souligne à l’appui de son avis que « Le 9 octobre 1942, Anne parle déjà de ‘chambre à gaz’ (texte hollandais : “vergassing”)! »
D’après notre professeur il est impossible qu’Anne Frank ait utilisé un mot qui n’a été rendu publique qu’après la guerre. Elle n’a donc pas pu écrire ce texte.
Qu’en est-il réellement ? Tout simplement que vergassing en néerlandais ne veut pas dire « chambre à gaz » mais « tuer au moyen du gaz ».
« Anne Frank n’a donc jamais écrit les mots « chambre à gaz », il s’agit là d’une faute de traduction de la version française dont Robert Faurisson se sert de façon délibérée pour forger une falsification historique. ». On voit la toute la rigueur du professeur dans ses études historiques...
Chambre à gaz se dit en néerlandais « gaskamer ».
De deux 2 choses l’une :
- Soit Faurisson prend les gens pour des cons, prêts à gober toutes ses falsifications les yeux fermés (il y en a par milliers), et donc il se délecte de trouver des gens (=des cons) pour le suivre.
- Soit il est lui-même idiot, n’a pas vérifié ses allégations, et fonce tête baissée trop content d’avoir une audience pour l’écouter et croire à ses inepties (ça le flatte).
Et Faurisson de rajouter : « D'un point de vue historique, je ne serais pas surpris qu'une étude des journaux néerlandais, de la radio anglaise et de la radio néerlandaise de juin 1942 à août 1944 prouve une fraude de la part du véritable auteur du journal. »
Et bien des vérifications ont été faites et à partir de juin 1942, la BBC évoque des massacres au moyen du gaz. Le 9 juillet 1942, par exemple, le bulletin de six heures du soir donne l’information suivante : « On massacre régulièrement des juifs à la mitrailleuse, à la grenade et même au gaz ». Anne Frank, qui écoutait régulièrement la BBC et les émissions en néerlandais diffusées depuis Londres, était donc informée des « gazages » en cours à l’Est de l’Allemagne. Le mot « vergassing » terrorisait la population juive de Hollande qui fut décimée à près de 90 %. Mais Anne Frank ignora, jusqu’à sa déportation le moyen utilisé par ces gazages : la « chambre à gaz ».
Donc dans les faits Faurisson a encore tort. Et moi je dis que cela révèle que Faurisson a tort sur tout le reste. Une mauvaise foi pareille est révélatrice.
Devant toutes les contestations de l’authenticité du Journal d’Anne Frank, car Faurisson n’est pas le seul, le Laboratoire Judiciaire de l’État néerlandais a de son côté procédé à une analyse rigoureuse de chaque page du Journal. La conclusion est la suivante : «Le rapport (…) a démontré de manière convaincante que les deux versions du journal d'Anne Frank ont été écrites par elle dans les années 1942 à 1944. Les allégations selon lesquelles le journal était l'œuvre de quelqu'un d'autre (... ) sont donc définitivement réfutées. »
De quoi se plaint Faurisson finalement ? Du succès de l’affaire ! Du fait que les populations puissent être émues au sort d’une adolescente juive durant la guerre, morte en déportation. Par ricochet, ce qui insupporte Faurisson, c'est de trouver que les gens « tombent » dans le panneau de la souffrance des juifs et surtout que ce soit une porte d’entrée à l’histoire de la shoah. Oui, ça l’embête qu’il y ait une exploitation émotionnelle de l’aventure. En général, la souffrance juive ne peut en aucune façon être exploitée pour la simple et bonne raison qu’elle n’existe pas parce qu’elle ne saurait exister. C’est déjà assez insupportable que les juifs existent si en plus ils nous demandent de s’intéresser à eux, le comble !
Manque de bol c’est l’inverse qui s’est produit car comme par hasard le journal en lui-même n’est pas une daube littéraire. Il ne reste plus de fait qu’à sortir l’argument ultime : c’est un « mensonge », un faux, un complot juif !
Pour Faurisson donc Otto Frank a son retour des camps, aurait non seulement digéré facilement la mort de sa femme et ses deux filles, il aurait (pour le fric) rédigé lui-même, en 2 ans chrono, le journal de sa main, en se mettant dans la peau d’une adolescente. Il aurait évoqué à main levée des sujets et événements quotidiens variés ayant parfois rapport avec des événements internationaux, en prenant soin de faire correspondre par ex les récits traitant des bombardements avec les dates des raids réels sur Amsterdam. Il aurait aussi complexifié (sans doute pour faire vrai) l’affaire en faisant réécrire à sa fille son journal en vue de le publier suite à une annonce à la BBC en mars 1944 du gouvernement néerlandais qui a déclarait vouloir publier tous les témoignages de guerre une fois celle-ci finie, mais il a aussi convaincu Miep Gies et son mari (et tous les autres témoins – y compris celui qui a arrêté tout le groupe), d’entrer dans la combine et de dire jusqu’à leur mort que tout s’est passé comme dit et/ou que le journal était bien celui d’Anne Frank (découvert par Miep) et que tout ce qu’elle a raconté est vrai alors que c’est faux à 100 %. Finalement Otto Frank serait un monstre machiavélique sans cœur.
On dirait que Faurisson juge les autres d’après lui-même.
Auteur : marco ducercle Date : 27 déc.20, 06:48 Message : Voici comment Faurisson nous racontait l'histoire de cette célèbre photo=>LIEN
"Ghetto Boy"
L’enfant du ghetto de Varsovie : symbole du « génocide »
D'abord, nous apprenons une bonne nouvelle: cet enfant était encore en vie à la fin des années 70 S’il faut en croire le Jewish Chronicle, cet enfant a survécu à la guerre
autre bonne nouvelle, il est très riche( ben voyons) et, devenu aujourd’hui un homme très riche,
Ensuite, nous avons droit au détails de cette fameuse arrestation Un jour de 1941, à Varsovie, il avait été arrêté avec tout un groupe de juifs portant des ballots ; l’armée allemande avait procédé ce jour-là à des fouilles et à des contrôles en prévision de l’arrivée dans la capitale polonaise d’une importante personnalité allemande.
pour finir, petite cerise sur le gâteau L’enfant avait été amené au poste de police. Sa mère qui, elle, n’avait pas été arrêtée, s’inquiétant de l’absence de son enfant, était allée en informer le poste de police et c’est ainsi que son fils lui avait été rendu.
Notre amis qui d'habitude n'était pas avare de détails, est assez vague. un jour de 1941 des fouilles et des contrôles auraient eu lieu en prévision de l’arrivée d’une importante personnalité. Hitler, Himmler, Goering?
Pourquoi ont t'ils étaient arrêtés? Cette arrestation a t'elle eu lieu dans le ghetto ou hors de celui ci?
Voyons un peu, la crédibilité du travail d'historien de Faurisson.
Premièrement cette photo n'est pas une quelconque photo anonyme pris à la volé. Elle fait parti du rapport Stroop « Es gibt keinen jüdischen Wohnbezirk in Warschau mehr ! » (« Il n’y a plus de zone de résidence juive à Varsovie ! »Rapport et photos qui l'accompagne datant de 1943. La légende originale du cliché est: « Forcés hors de leurs trous. »
Elle fut prise à la demande de Krüger, chef suprême de la S.S. et de la police dans l’Est, ce cliché doit, tout comme le rapport Stroop et les autres photographies de l’album qui y est joint, illustrer la répression de l’insurrection du ghetto. Elle figure originellement à la quatorzième place d’un album de cinquante-trois clichés annexé au rapport.
Deuxièmement, le SS à droite avec la mitraillette est identifié. Il s'agit de Josef Blösche.
Problème, il n'est arrivé a Warsovie quant 1942, prouvant définitivement, que cette photo ne peut pas dater de 1941.
Auteur : 'mazalée' Date : 27 déc.20, 10:09 Message :
marco ducercle a écrit : 27 déc.20, 06:48
Voici comment Faurisson nous racontait l'histoire de cette célèbre photo=>LIEN
Merci, là encore ce que les négationnistes veulent briser c'est la symbolique de la chose, l'image de l'enfant (comme pour Anne Frank) étant trop compassionnelle, la seule solution c'est qu'elle soit fausse.
Et en la matière ce qu'on sent chez Faurisson c'est surtout de la perversité et de l'aberration.
Par ex dans le lien vers son blog on lit :"« L’inexistence des "chambres à gaz" est une bonne nouvelle pour la pauvre humanité. Une bonne nouvelle qu’on aurait tort de tenir plus longtemps cachée. »
C’est avec soulagement et non avec indignation qu’on devrait recevoir la nouvelle que des millions d’êtres humains qu’on croyait avoir été assassinés dans des conditions atroces ont survécu à la guerre."
Bien sûr... Le problème c'est que s'ils ont survécus ils sont passés où . Des millions d'individus ça passe pas inaperçus normalement...
On lit en revanche : "Il faut un cataclysme comme celui de Dresde, bombardée par les Anglo-américains, pour que le nombre exact des victimes en un lieu donné devienne très difficile à établir."
Et il est un fait que chez les négationnistes, le bombardement de Dresde est l'évènement qui leur fait le plus mal. Leur coeur saignent à torrent à son évocation. Ils ne tarissent pas de "pleurniche" sur le sujet. La même qu'ils reproche aux autres. Sur ça on peut pleurer chaudement, sur le reste... bof.
- Le bombardement, sur ordre express d'Hitler, pour raser la ville de Stalingrad non évacuée ? Aucune importance.
- La destruction du ghetto de Varsovie où vivaient 400 000 juifs disparus on ne sait où sans laisser de trace ? On s'en fout.
Mais Dresde !?! Un cataclysme ! Un crime contre l'humanité sidérant à l'exclusion de tous les autres qui n'en sont pas !
Auteur : marco ducercle Date : 02 janv.21, 22:54 Message :Comment Faurisson faisait du Hors contexte
Allons sur son blog, et analysons son article sur l'insurrection du ghetto de Varsovie
On va voir comment il manipule un témoignage fait dans la presse lors d'une interview=> Marek EdelmanLibération, le 18 avril 1988
« Il n’y a jamais eu d’insurrection ». Cette réplique, vieille de cinq ans, est de Marek Edelman, qui fut l’un des principaux responsables des groupes armés juifs du ghetto. M. Edelman ajoutait : « Nous n’avons pas même choisi le jour ; les Allemands l’ont imposé en pénétrant dans le ghetto pour chercher les derniers juifs. » Il précisait que le nombre des juifs qui combattirent les armes à la main ne dépassa jamais le chiffre de deux cent vingt.
Jusqu'ici, il ne fait que citer. C'est maintenant que ça va se corser:
Il n’y eut pas d’insurrection de tout un peuple pour obtenir sa liberté ou se défendre contre la déportation ; il n’y eut que la réaction d’une poignée de jeunes juifs qui, voyant les troupes allemandes pénétrer dans leur sanctuaire, essayèrent d’abord de s’y opposer puis tentèrent de fuir le troisième jour et, enfin, encerclés, se défendirent les armes à la main.
Qui était cette poignée de jeunes juifs? D'après Faurisson de véritables mafiosos!!!
De petits groupes armés, ne représentant pas plus de deux cent vingt personnes, dont le programme comportait l’usage de « la terreur et du sabotage », se livraient à des exactions contre la police juive, contre les Conseils juifs et contre les gardes d’usines et d’ateliers. Ces « terroristes » tiraient profit de l’activité industrielle et commerciale du ghetto, rackettaient les commerçants ou les habitants, exerçaient sur eux menaces et chantages, allant, par exemple, jusqu’à les emprisonner dans leurs maisons pour en obtenir les sommes d’argent exigées
Bref, Faurisson s'appuie sur un bout d'interview, pour nous démontrer, que ce n'était qu'une opération de police pour déloger des criminels d'une zone de non droit.
Or, il détourne les phrases originales en les coupant: « Il n’y a jamais eu d’insurrection. Il y avait bien quelque chose mais ce n’était pas une insurrection. Une insurrection a un début, une fin et, surtout, un espoir de victoire. En avril 1943, il n’y avait pas de début et surtout il n’y avait aucun espoir ! »
« Nous n’avions même pas choisi le jour. Les Allemands l’ont imposé en pénétrant dans le ghetto pour chercher les derniers juifs. Nous n’avions que le choix de la manière de mourir. ».
Auteur : 'mazalée' Date : 04 janv.21, 13:25 Message :
marco ducercle a écrit : 02 janv.21, 22:54Comment Faurisson faisait du Hors contexte
Tiens, encore une contestation historique de Faurisson impliquant des juifs A part ça la question juive ne l'intéresse pas.
On va voir comment il manipule un témoignage fait dans la presse lors d'une interview=> Marek EdelmanLibération, le 18 avril 1988
« Il n’y a jamais eu d’insurrection ». Cette réplique, vieille de cinq ans, est de Marek Edelman, qui fut l’un des principaux responsables des groupes armés juifs du ghetto. M. Edelman ajoutait : « Nous n’avons pas même choisi le jour ; les Allemands l’ont imposé en pénétrant dans le ghetto pour chercher les derniers juifs. » Il précisait que le nombre des juifs qui combattirent les armes à la main ne dépassa jamais le chiffre de deux cent vingt.
Jusqu'ici, il ne fait que citer. C'est maintenant que ça va se corser:
Il n’y eut pas d’insurrection de tout un peuple pour obtenir sa liberté ou se défendre contre la déportation ; il n’y eut que la réaction d’une poignée de jeunes juifs qui, voyant les troupes allemandes pénétrer dans leur sanctuaire, essayèrent d’abord de s’y opposer puis tentèrent de fuir le troisième jour et, enfin, encerclés, se défendirent les armes à la main.
Leur sanctuaire ! Faut oser...
Qui était cette poignée de jeunes juifs? D'après Faurisson de véritables mafiosos!!!
De petits groupes armés, ne représentant pas plus de deux cent vingt personnes, dont le programme comportait l’usage de « la terreur et du sabotage », se livraient à des exactions contre la police juive, contre les Conseils juifs et contre les gardes d’usines et d’ateliers. Ces « terroristes » tiraient profit de l’activité industrielle et commerciale du ghetto, rackettaient les commerçants ou les habitants, exerçaient sur eux menaces et chantages, allant, par exemple, jusqu’à les emprisonner dans leurs maisons pour en obtenir les sommes d’argent exigées
Il ne doute de rien
Bref, Faurisson s'appuie sur un bout d'interview, pour nous démontrer, que ce n'était qu'une opération de police pour déloger des criminels d'une zone de non droit.
Or, il détourne les phrases originales en les coupant: « Il n’y a jamais eu d’insurrection. Il y avait bien quelque chose mais ce n’était pas une insurrection. Une insurrection a un début, une fin et, surtout, un espoir de victoire. En avril 1943, il n’y avait pas de début et surtout il n’y avait aucun espoir ! »
« Nous n’avions même pas choisi le jour. Les Allemands l’ont imposé en pénétrant dans le ghetto pour chercher les derniers juifs. Nous n’avions que le choix de la manière de mourir. ».
Après Faurisson s'étonne que les historiens ne veuillent pas débattre avec lui. Pourquoi irait on se rabaisser pour discuter avec un... (j'ai pas de mot) pareil.
Auteur : 'mazalée' Date : 05 janv.21, 21:24 Message : Autre manipulation manifeste de Faurisson.
Primo Levi - Si c'est un homme.
Faurisson fait l'analyse, toujours sur son blog https://robertfaurisson.blogspot.com/se ... primo+levi, de tout ce qui ne dit pas (selon lui) la vérité sur les chambres à gaz. La "vérité" étant qu'elles n'ont pas existées et il fait étalage de son pauvre (car il n’est même pas subtil) art de manipuler les textes pour leur faire dire ce qu'ils ne disent pas, quand ce n'est pas leur faire dire l'inverse.
Concernant le livre de Primo Levi voilà ce que dit Faurisson :
"Encore P. Levi a-t-il eu «la chance», comme il le dit dans la première phrase de sa préface, de n'être déporté à Auschwitz qu'en février 1944, c'est-à-dire à une époque où les conditions de vie s'étaient améliorées par rapport à l'année 1942 où le camp avait été ravagé par de graves épidémies de typhus."
Primo Levi ne dit pas ça, voici le texte :
"J'ai eu la chance de n'être déporté à Auschwitz qu'en 1944, alors que le gouvernement allemand, en raison de la pénurie croissante de main-d'oeuvre, avait déjà décidé d'allonger la moyenne de vie des prisonniers à éliminer, améliorant sensiblement leurs conditions de vie et suspendant provisoirement les exécutions arbitraires individuelles".
Que révèlent les propos de Primo Levi ?
1. Que les allemands en 44 n'éliminaient pas tout de suite leurs prisonniers parce qu'ils en avaient besoin,
2. Que du fait de ce besoin en main d'oeuvre, la vie des prisonniers s'en trouvait améliorée et rallongée.
Où fait-il un rapport avec 1942 et le typhus ? Nulle part !
Pourquoi Faurisson choisit-il de manipuler cet extrait dans lequel il ne retient que les mots "chance" et "conditions de vie améliorées" ?
Parce que ça lui permet de placer son leitmotiv des épidémies de typhus de 1942 qui sont pour lui l'explication des fours crématoires, des morts, des sélections, des actions spéciales... de tout.
Le problème est que Primo Lévi n'en parle pas, il parle d'autre chose. Du manque de main d'oeuvre et du fait que jusque-là les prisonniers avaient une espérance de vie largement limitée. Point.
Faurisson dit :
"On sait que, le 18 janvier, les Allemands ont évacué le camp, emmenant avec eux vers l'intérieur de l'Allemagne tous les prisonniers valides (pour éviter que les Soviétiques ne les enrôlent dans l'armée ou dans l'industrie) ; ils ont également évacué, parmi les malades ou les bouches inutiles, tous les volontaires, y compris les juifs, qui préféraient partir avec les Allemands plutôt que d'attendre les Soviétiques".
Il faut le lire pour le croire !
Les soviétiques auraient enrôlé les prisonniers dans l'Armée Rouge ou dans l'industrie !
C'est sûr que des civils morts de faim et de fatigue auraient fait des soldats redoutables en comparaison de qui les vétérans endurcis de Stalingrad et de Koursk auraient fait pâle figure...
Quant à l'industrie, les russes trimbalaient avec eux leurs usines et c'est sûr qu'en 1945, 4 mois avant l'écrasement total de l'Allemagne, un retournement général de la situation ne tenait qu'à ça...
Quant à "préférer partir avec les allemands plutôt qu'attendre les soviétiques" (et admirons au passage le vocabulaire honteux de cette ordure quand il dit "bouches inutiles", "volontaires" ou "y compris les juifs", comme s'il s'agissait d'une fleur que les Allemands faisaient), voilà ce que dit Primo Levi dans le même "Si c'est un homme" p. 150 :
"Car les russes arriveront. Le sol tremble jour et nuit sous nos pieds ; dans le silence vide de la Buna, le grondement sourd et étouffé de l'artillerie résonne maintenant sans interruption. L'atmosphère est tendue, on sent que la fin est proche. Les Polonais ne travaillent plus, les Français marchent de nouveau la tête haute. Les Anglais nous fond des clins d'oeil et nous saluent en cachette avec le "V" de la victoire, médius et index écartés ; et pas toujours en cachette".
On sent en effet que tout le monde dans le camps a l'air terrorisé à l'idée de voir un soviétique débarquer... La protection allemande est tellement préférable !
Plus loin, Primo Lévi est malade au moment de l'évacuation du camps, les valides partent, les malades trop faibles ne peuvent que rester. Les malades demandent à un médecin grec ce qu'il va advenir d'eux :
"Il répondit que probablement les Allemands nous abandonneraient à nous-mêmes : non, il ne pensait pas qu'ils nous tueraient. Il ne faisait pas d'effort pour cacher qu'il pensait le contraire, sa gaieté était significative."
Le médecin grec "a préféré" parti avec les Allemands et Primo Lévi ne dit pas ce qu'il est devenu... En revanche il parle de son ami Alberto parti dans les marches qui lui en est mort.
Enfin p. 167 :
"Tous les hommes valides (à l'exception de quelques individus bien conseillés qui, au dernier moment, s'étaient déshabillés et glissé dans des couchettes d'infirmerie) partirent dans la nuit du 17 janvier 1945. 20 000 hommes environ, provenant de différents camps. Presque tous disparurent durant la marche d'évacuation...".
Donc : ceux qui sont partis avec les Allemands sont morts, ceux qui ont attendu les Russes ont pu survivre. Voilà ce que dit P. Levi. Et pourquoi sont-ils partis, ceux qui ont "préféré", mais uniquement pour ceux comme les malades qui pouvaient choisir de partir ou rester ou pour ceux qui auraient pu se cacher, car les valides eux ont été amenés d'office ? Parce qu'ils pensaient que les Allemands les élimineraient tous une fois le camp évacué. Tous les rescapés l'ont confirmé.
Conclusion : On remarque que la prose de notre faussaire n'a encore rien à voir avec l'auteur qu'il s'"amuse" à falsifier mais aussi avec la réalité des faits. Dans les deux cas, et preuves à l'appui, auteur et réalité révèlent à la face de Faurisson exactement le contraire de ce qu'il présente.
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Mais pour en finir, le plus grave en la matière face à l'évidence des manipulations de ce minable professeur c'est qu'il soit suivi par un nombre considérable d'individus qui pensent par là faire acte de rébellion à un système, à un ordre occulte qui nous ment. La fameuse théorie du complot qui fleurit sur internet et qu'il suffit d'agréer pour se croire très intelligent.
Voyons les commentaires youtubesques sous l'annonce par l'APF du décès de ce personnage :