Le présent topic est ouvert suite à un autre topic monstrueux de 688 pages (et plus de 10 mille réponses) qui a subitement disparu.
Comme le titre l'indique, la présente discussion concerne la fameuse illusion du "je-me-moi" qui est la racine de la séparation, et donc de la souffrance.
De nombreux individus partagent le message de l'illusion du "je-me-moi", mais comme cela est indiqué dans le titre, ne sera envisagée ici que la "non-dualité radicale" partagée par Tony Parsons.
Ce Monsieur, auteur et conférencier, est aujourd'hui très âgé, mais continue à être actif sur les réseaux sociaux pour continuer de partager la non-dualité radicale dont "il" parle depuis plusieurs décennies.
Bien entendu, Tony Parsons est très loin d'être le seul à témoigner de l'illusion du "je-me-moi", mais le présent topic sera basé exclusivement sur "ses enseignements" à l'exclusion de tout autre, seul moyen d'empêcher les contradicteurs de venir dégrader la qualité des propos par des interventions sans rapport, des attaques personnelles, etc.
Si "vous" avez la curiosité de vouloir comprendre de quoi il s'agit, voici une vidéo qui en parle de manière très, très simple sur "ma" chaîne YouTube "Docteur Jones" :
Pour percevoir le parallèle avec Tony Parsons, voici un aperçu des premières secondes d'une interview à laquelle "il" s'est prêté en avril 2013 :
L'intégralité de cette interview est disponible sur YouTube, ainsi que de nombreuses autres vidéos où "il" expose le message de l'illusion du "je-me-moi" en long, en large et en travers.
****************
J'm'interroge a écrit : 19 juil.25, 05:06
Bien sûr, l'on pourrait arguer qu'il s'agit là d'une expérience subjective en ce qu'elle demande de s'imaginer ces choses,
En effet, c'est ce que "j"argue, d'ailleurs.
ceci dit : sa valeur d'expérience tient dans le raisonnement qu'elle permet.
Ce n'est pas clair du tout.
En tout état de cause, dès lors qu'il y a expérience, alors il y a forcément ce qui expérimente, à savoir le fameux sujet, et ce quelle que soit la nature de l'expérience (de pensée, physique, émotionnelle, etc), non ?
Auteur : 'mazalée' Date : 19 juil.25, 05:32 Message : Et donc il y a sujet ou pas pour expérimenter ?
Auteur : J'm'interroge Date : 19 juil.25, 05:34 Message :
Didjey a écrit : 19 juil.25, 05:29
En tout état de cause, dès lors qu'il y a expérience, alors il y a forcément ce qui expérimente, à savoir le fameux sujet, et ce quelle que soit la nature de l'expérience (de pensée, physique, émotionnelle, etc), non ?
Oui, pour toute expérience subjective effectivement.
On peut comme je l'ai dit concevoir une expérience scientifique dans un labo, exécutée par des robots pilotés par une IA.
Il y a forcément un sujet conscient pour tout ce qui relève des perceptions sensorielles, des ressentis émotionnels et des représentations mentales (imaginales).
Auteur : Didjey Date : 19 juil.25, 05:40 Message :
J'm'interroge a écrit : 19 juil.25, 05:34
Oui, pour toute expérience subjective effectivement.
On peut comme je l'ai dit concevoir une expérience scientifique dans un labo, exécutée par des robots pilotés par une IA.
Certes, mais alors en quoi consisterait concrètement ici ce que "tu" appelles "expérience" ?
Auteur : J'm'interroge Date : 19 juil.25, 05:42 Message :
Didjey a écrit : 19 juil.25, 05:40
Certes, mais alors en quoi consisterait concrètement ici ce que "tu" appelles "expérience" ?
Une expérience consiste en un processus par lequel il est possible d'en tirer une compréhension.
Auteur : Didjey Date : 19 juil.25, 05:43 Message :
J'm'interroge a écrit : 19 juil.25, 05:42
Une expérience consiste en un processus dont il est possible de tirer une compréhension.
Ok, supposons, mais concrètement ça donnerait quoi, par exemple ?
Auteur : J'm'interroge Date : 19 juil.25, 06:06 Message :
Didjey a écrit : 19 juil.25, 05:43
Ok, supposons, mais concrètement ça donnerait quoi, par exemple ?
Je ne comprends pas la question.
Auteur : Didjey Date : 19 juil.25, 09:31 Message :
J'm'interroge a écrit : 19 juil.25, 06:06
Je ne comprends pas la question.
Il est demandé un exemple concret d'une " expérience qui consiste en un processus par lequel il est possible d'en tirer une compréhension." et qui n'aurait pas d'expérimentateur, de "sujet".
Auteur : J'm'interroge Date : 19 juil.25, 11:02 Message :
Didjey a écrit : 19 juil.25, 09:31
Il est demandé un exemple concret d'une " expérience qui consiste en un processus par lequel il est possible d'en tirer une compréhension." et qui n'aurait pas d'expérimentateur, de "sujet".
Une expérience comme dit plus haut peut se passer de sujet dans son processus. Je ne comprends pas trop ce que tu me demandes DJ.
C'est pourquoi j'avais bien parlé d'expérience subjective dans notre discussion précédente sur l'autre fil verrouillé.
Auteur : ronronladouceur Date : 19 juil.25, 13:50 Message :
Didjey a écrit : 19 juil.25, 05:29Comme le titre l'indique, la présente discussion concerne la fameuse illusion du "je-me-moi" qui est la racine de la séparation, et donc de la souffrance.
Pour le moment, j'en dis que c'est ce que te donne à voir ton mirage spirituel...
Auteur : Didjey Date : 19 juil.25, 14:50 Message :
ronronladouceur a écrit : 19 juil.25, 13:50
ton mirage spirituel...
L'adjectif possessif "ton" renvoie à un un "toi" totalement illusoire.
Auteur : 'mazalée' Date : 19 juil.25, 17:51 Message :
J'm'interroge a écrit : 19 juil.25, 05:34
Il y a forcément un sujet conscient pour tout ce qui relève des perceptions sensorielles, des ressentis émotionnels et des représentations mentales (imaginales).
Si on part du.principe que le concept relève de la représentation imaginale (spiritualité) et que la non dualité est un concept on peut dire qu'il y a forcément un sujet pour concevoir la non dualité ?
Tout n'est donc pas un ?
Y a t il possible dissolution du sujet dans l'absolu ?
Auteur : Didjey Date : 19 juil.25, 20:53 Message :
'mazalée' a écrit : 19 juil.25, 17:51
on peut dire qu'il y a forcément un sujet pour concevoir la non dualité ?
Tout comme chez les chimpanzés où il faut forcément un sujet pour éplucher une banane.
C'est strictement similaire : il faut un sujet pour accomplir une action, que l'action soit physique ou de l'ordre de la pensée.
Tout n'est donc pas un ?
"Tout" et "UN" ne sont là encore que des concepts intellectuels strictement humains.
Y a t il possible dissolution du sujet dans l'absolu ?
Tout dépend s'il s'agit d'un sujet "personnel" ou non. Le sujet "personnel" étant totalement imaginaire, il ne peut pas davantage se dissoudre que le Père Noël.
Auteur : 'mazalée' Date : 19 juil.25, 21:09 Message :
Didjey a écrit : 19 juil.25, 20:53
Tout comme chez les chimpanzés où il faut forcément un sujet pour éplucher une banane.
C'est strictement similaire : il faut un sujet pour accomplir une action, que l'action soit physique ou de l'ordre de la pensée.
OK, et que devient le sujet au fil de l'action dont il est question ici ?
a écrit :"Tout" et "UN" ne sont là encore que des concepts intellectuels strictement humains.
Certes mais il va être difficile de ne pas parler avec des mots sur un forum.
Il n'y a pas un livre présenté ici par Gzabirji s'intitulé "Un" ou "l'Un" ou quelque chose comme ça.
L'auteur de ce livre ne figurera plus dans le fameux duaporama ou y figurera t il encore ?
Tout dépend s'il s'agit d'un sujet "personnel" ou non. Le sujet "personnel" étant totalement imaginaire, il ne peut pas davantage se dissoudre que le Père Noël.
Sujet impersonnel.
Auteur : Didjey Date : 19 juil.25, 21:38 Message :
'mazalée' a écrit : 19 juil.25, 21:09
OK, et que devient le sujet au fil de l'action dont il est question ici ?
Ce qu'il devient en réalité est impossible à connaître, mais en apparence il lutte contre le deuxième principe de la thermodynamique en minimisant autant que possible son entropie, ce qui signifie en clair que tout sujet se dégrade au fil des actions successives, jusqu'à finalement mourir tout simplement.
C'est du moins perçu comme tel.
Certes mais il va être difficile de ne pas parler avec des mots sur un forum.
Parler n'implique pas croire aux concepts intellectuels exprimés avec des mots.
Une maman peut parler du Père Noël à "son" enfant, cela ne signifie pas qu"elle" y croit.
Il n'y a pas un livre présenté ici par Gzabirji s'intitulé "Un" ou "l'Un" ou quelque chose comme ça.
Oui, tout à fait.
L'auteur de ce livre ne figurera plus dans le fameux duaporama ou y figurera t il encore ?
Le primate Homo Sapiens qui a signé ce livre est un être humain très gentil et sympathique, mais non, "il" ne figure plus dans le nouveau diaporama.
À ce propos, les prochaines vidéos de la chaîne YouTube Docteur Jones feront le point sur les différences majeures entre les enseignements du genre de ceux de Gérald Ben Merzoug (auteur de "L'UN"), et la non-dualité dite "radicale".
Auteur : estra2 Date : 19 juil.25, 21:42 Message : Bonjour à tous,
Ces références à la souffrance, au vide intérieur etc. me font penser au docteur Knock qui veut absolument convaincre chaque habitant de son secteur qu'il est malade et doit écouter ce bon docteur.
Il y a sans doute des gens vivant cela mais, ce qui est dérangeant, c'est la généralisation.
Quant à l'illusion, on peut tout aussi bien être dans l'illusion en pensant qu'il existe une illusion du "je-me-moi" selon la grande loi universelle du "c'est celui qui dit qui y est"
Auteur : 'mazalée' Date : 19 juil.25, 21:56 Message :
Didjey a écrit : 19 juil.25, 21:38
Ce qu'il devient en réalité est impossible à connaître, mais en apparence il lutte contre le deuxième principe de la thermodynamique en minimisant autant que possible son entropie, ce qui signifie en clair que tout sujet se dégrade au fil des actions successives, jusqu'à finalement mourir tout simplement.
C'est du moins perçu comme tel.
Il est bien question ici de l'action qui consiste pour un sujet à vivre la non dualité et ensuite à détricotter les choses pour en arriver là où semble se trouver ce que représente le pseudo didjey ?
Parler n'implique pas croire aux concepts intellectuels exprimés avec des mots.
Une maman peut parler du Père Noël à "son" enfant, cela ne signifie pas qu"elle" y croit.
En effet
Le primate Homo Sapiens qui a signé ce livre est un être humain très gentil et sympathique, mais non, "il" ne figure plus dans le nouveau diaporama.
À ce propos, les prochaines vidéos de la chaîne YouTube Docteur Jones feront le point sur les différences majeures entre les enseignements du genre de ceux de Gérald Ben Merzoug (auteur de "L'UN"), et la non-dualité dite "radicale".
Il y donc bien évolution dans une conception des choses.
Dire que ce dont ill est question ici est tout ce qu'il y a n'est pas evident. Force est de constaté que cela n'apparaît pas du premier coup.
Le non dualisme radical est-il le terminus ?
Auteur : Didjey Date : 19 juil.25, 22:02 Message :
estra2 a écrit : 19 juil.25, 21:42
Bonjour à tous,
Ces références à la souffrance, au vide intérieur etc. me font penser au docteur Knock qui veut absolument convaincre chaque habitant de son secteur qu'il est malade et doit écouter ce bon docteur.
Il a déjà été indiqué de manière pourtant très claire que la non-dualité, dans son essence, ne peut absolument pas être ni enseignée, ni transmise de quelque manière que ce soit.
Toute "conviction" de ce genre serait forcément intellectuelle et raterait donc la cible de facto.
Comme affirmé et répété plusieurs fois : soit c'est "vu", soit ça ne l'est pas.
Il y a sans doute des gens vivant cela mais, ce qui est dérangeant, c'est la généralisation.
C'est général. La très très grande majorité des êtres humains souffre, c'est un fait. Sur le plan anthropologique, c'est l'une des caractéristiques du primate Homo Sapiens : la souffrance psychologique.
Forcément, dira-t-on, puisque Homo Sapiens est le seul animal qui s'imagine que chaque jour qui passe le rapproche de la mort biologique, et de manière inéluctable.
Quant à l'illusion, on peut tout aussi bien être dans l'illusion en pensant qu'il existe une illusion du "je-me-moi" selon la grande loi universelle du "c'est celui qui dit qui y est"
C'est justement là qu'il est intéressant de faire intervenir la science. En effet, "on" peut se moquer à souhait d'un être humain lambda qui affirme par exemple que le temps n'existe pas, mais lorsque ce sont des physiciens quantiques qui l'affirment dans des revues scientifiques prestigieuses à comité de lecture, alors là ça devient un peu gênant de continuer à "se" moquer sans passer "soi-même" pour un sombre imbécile ignorant les découvertes scientifiques les plus récentes.
Auteur : estra2 Date : 19 juil.25, 22:27 Message :
Didjey a écrit : 19 juil.25, 22:02C'est justement là qu'il est intéressant de faire intervenir la science. En effet, "on" peut se moquer à souhait d'un être humain lambda qui affirme par exemple que le temps n'existe pas, mais lorsque ce sont des physiciens quantiques qui l'affirment dans des revues scientifiques prestigieuses à comité de lecture, alors là ça devient un peu gênant de continuer à "se" moquer sans passer "soi-même" pour un sombre imbécile ignorant les découvertes scientifiques les plus récentes.
La moquerie et l'insulte sont l'apanage de certains personnages et certains personnages accordent de l'importance à ce que les autres pensent d'eux.
Auteur : Didjey Date : 19 juil.25, 22:37 Message :
'mazalée' a écrit : 19 juil.25, 21:56
Il est bien question ici de l'action qui consiste pour un sujet à vivre la non dualité et ensuite à détricotter les choses pour en arriver là où semble se trouver ce que représente le pseudo didjey ?
Il y a bien un sujet apparent qui vit très bien la vie sans la vivre au travers du filtre de la dualité.
En revanche, ce sujet n'est aucunement l'auteur du "détricottage" évoqué ici. L'illusion du "je-me-moi" s'évanouit d'elle-même, tout à fait librement et indépendamment de toute circonstance apparente.
Il y donc bien évolution dans une conception des choses.
En apparence, oui, en effet. Mais il n'y a pas "quelqu'un" ni aucun "je-me-moi" pour être l'auteur d'une telle évolution.
En effet, cette "évolution" consiste justement à "voir" que le "je-me-moi" n'est qu'une illusion et qu'il n'a jamais vraiment existé, tout comme dans le cas d'un mirage "on" finit par constater que l'eau qui était perçue n'a jamais été là.
Dire que ce dont ill est question ici est tout ce qu'il y a n'est pas evident. Force est de constaté que cela n'apparaît pas du premier coup.
Absolument.
L'expression "n'est pas évident" sonne ici comme un euphémisme.
En effet, c'est bien pire que ça, à savoir qu'il est totalement impossible à un être humain qui vit dans l'illusion du "je-me-moi" d'appréhender le TOUT.
Il faut d'abord* que l'illusion s'évanouisse pour que la vérité apparaisse.
Le non dualisme radical est-il le terminus ?
Non pas le "non dualisme" mais la non-dualité.
Quant à savoir si la dissolution du "je-me-moi" est le "terminus", le fait est qu'il y a pas "quelqu'un" pour pouvoir le savoir.
* expression valide uniquement dans un référentiel temporaire lui-même illusoire
Auteur : J'm'interroge Date : 19 juil.25, 22:42 Message :
J'm'interroge a écrit : 19 juil.25, 05:34
Il y a forcément un sujet conscient pour tout ce qui relève des perceptions sensorielles, des ressentis émotionnels et des représentations mentales (imaginales).
'mazalée' a écrit : 19 juil.25, 17:51
Si on part du.principe que le concept relève de la représentation imaginale (spiritualité) et que la non dualité est un concept on peut dire qu'il y a forcément un sujet pour concevoir la non dualité ?
Bien non 'mazalée', mieux vaut ne pas partir d'un principe faux.
Les concepts ne relèvent pas de l'imagination. Tu confonds ces derniers avec les notions, lesquelles sont des systèmes de représentations mentales (imaginales).
S'il est vrai que l'on peut se faire des notions de certains concepts, en revanche les concepts ne sont pas des notions, puisqu'ils relèvent de définitions langagières et de la compréhension, il ne s'agit pas de représentations mentales (imaginales), lesquelles sont toutes particulières (ou singulières) et subjectives, mais de significations, lesquelles sont toutes abstraites et générales. Les concepts relèvent de la compréhension, alors que les notions relèvent de l'imagination (autrement dit de l'imaginal subjectif par nature).
La "non-dualité" comme la "dualité", sont des concepts. Ce n'est ni de l'ordre de la représentation mentale (imaginale), ni de l'ordre de l'expérience subjective, c'est de l'ordre de la pure théorie. Or ce qui se conceptualise bien, se terrorise bien et peut du même coup parfaitement bien être enseigné. Ça sera toujours de théories.
La dite "non dualité dans son essence" dont parle DJ, qui serait un vécu et par conséquent une expérience subjective, n'est rien d'autre qu'un mythe reposant sur une incompréhension.
>>>>>> "Non-dualité" comme "dualité" sont des concepts. L'experience subjective n'est ni duelle ni non-duelle.
'mazalée' a écrit : 19 juil.25, 17:51
Tout n'est donc pas un ?
Y a t il possible dissolution du sujet dans l'absolu ?
Il y a des touts, mais pas de grand tout qui regrouperait tout.
Pour ce qui est de l'absolu, c'est un concept creux. Il n'existe rien de tel qu'un absolu ou que des absolus. Tout est contextuel ou conditionné.
Auteur : Didjey Date : 19 juil.25, 22:53 Message :
estra2 a écrit : 19 juil.25, 22:27
La moquerie et l'insulte sont l'apanage de certains personnages et certains personnages accordent de l'importance à ce que les autres pensent d'eux.
Faut-il "s"étonner de récolter ce qui a été semé ?
Ajouté 9 minutes 57 secondes après :
J'm'interroge a écrit : 19 juil.25, 22:42La dite "non dualité dans son essence" dont parle DJ, qui serait un vécu et par conséquent une expérience subjective,
Oui, c'est tout à fait ça, mais attention : Le "sujet"* de l'expérience n'est pas un "je-me-moi".
* Le sujet n'apparaît comme tel qu'au sein même de l'illusion du "je-me-moi".
En effet, l'illusion du "je-me-moi" est la racine de la séparation, séparation d'un supposé "moi" d'avec de supposés "autres", et aussi de supposés sujets d'avec d'autres sujets.
Cette séparation induite par l'illusion du "je-me-moi" est elle-même totalement imaginaire.
Auteur : estra2 Date : 19 juil.25, 23:08 Message :
Didjey a écrit : 19 juil.25, 22:02C'est justement là qu'il est intéressant de faire intervenir la science. En effet, "on" peut se moquer à souhait d'un être humain lambda qui affirme par exemple que le temps n'existe pas, mais lorsque ce sont des physiciens quantiques qui l'affirment dans des revues scientifiques prestigieuses à comité de lecture, alors là ça devient un peu gênant de continuer à "se" moquer sans passer "soi-même" pour un sombre imbécile ignorant les découvertes scientifiques les plus récentes.
A condition de vraiment faire intervenir la science et ne pas déformer ce qui est avancé par celle-ci.
Par exemple, en disant que la science affirme que le temps est le produit de l'imagination humaine.
D'autre part, même les scientifiques ayant démontré qu'en physique quantique le temps n'existe pas, considèrent que celui-ci est une propriété émergente qui apparait dans des systèmes complexes.
J'avais illustré cela sur l'autre fil par le principe d'inertie qui fait qu'un objet en mouvement avance indéfiniment sans avoir besoin qu'on n'exerce la moindre force sur lui.
C'est une vérité scientifique et pourtant, dans notre vie, notre vélo tombera si on n'exerce pas une force sur les pédales parce que dans notre vie de tous les jours, les forces de frottement, le sol irrégulier, la résistance de l'air etc. font que ce principe d'inertie est contrecarré.
La biologie est aussi une science et elle, nous parle de rythme circadien par exemple.
Auteur : J'm'interroge Date : 19 juil.25, 23:23 Message :
J'm'interroge a écrit : 19 juil.25, 22:42La dite "non dualité dans son essence" dont parle DJ, qui serait un vécu et par conséquent une expérience subjective,
Didjey a écrit : 19 juil.25, 22:53
Oui, c'est tout à fait ça, mais attention : Le "sujet"* de l'expérience n'est pas un "je-me-moi".
Tout dépend à quoi réfère les mots "je", "me" ou "moi". Quand je dis "je", "me" ou "moi", je réfère toujours au sujet de l'expérience et non pas une représentation mentale (imaginale) de ce sujet que je suis. Et je le dis : "je" ne suis pas non plus, en tant que le sujet de "mon" expérience, réductible à l'entité biologique qui dicte à mon clavier vocal ce qu'il écrit. C'est une affirmation audacieuse, mais qui s'impose à la raison.
Didjey a écrit : 19 juil.25, 22:53
* Le sujet n'apparaît comme tel qu'au sein même de l'illusion du "je-me-moi".
Non. Le sujet de l'expérience subjective qui est la mienne n'apparaît d'aucune manière.
Didjey a écrit : 19 juil.25, 22:53
En effet, l'illusion du "je-me-moi" est la racine de la séparation, séparation d'un supposé "moi" d'avec de supposés "autres", et aussi de supposés sujets d'avec d'autres sujets.
Il n'y a aucune séparation. Il n'y en a aucune ni dans une expérience subjective, ni fondamentalement, ni dans une théorie cohérente.
La séparation n'est donc même pas quelque chose dont on peut avoir une notion, c'est une pure croyance théorique incohérente, creuse et donc erronée. C'est au mieux un concept creux, incohérent.
Didjey a écrit : 19 juil.25, 22:53
Cette séparation induite par l'illusion du "je-me-moi" est elle-même totalement imaginaire.
Bah non. Comme je viens de le dire, elle n'est même pas imaginaire puisqu'on ne peut en aucun cas se la représenter. Et il n'y a rien de tel qu'un sentiment ou un ressenti de séparation.
Auteur : 'mazalée' Date : 20 juil.25, 00:15 Message :
J'm'interroge a écrit : 19 juil.25, 22:42
La "non-dualité" comme la "dualité", sont des concepts. Ce n'est ni de l'ordre de la représentation mentale (imaginale), ni de l'ordre de l'expérience subjective, c'est de l'ordre de la pure théorie. Or ce qui se conceptualise bien, se terrorise bien et peut du même coup parfaitement bien être enseigné. Ça sera toujours de théories.
D'accord, d'accord, je pensais que la spiritualité était de l'ordre de l'imaginal.
La dite "non dualité dans son essence" dont parle DJ, qui serait un vécu et par conséquent une expérience subjective, n'est rien d'autre qu'un mythe reposant sur une incompréhension.
Laquelle d'incompréhension ?
JMI a écrit :. Le sujet de l'expérience subjective qui est la mienne n'apparaît d'aucune manière.
Le monde comme représentation. Le percevant n'est pas perçu et ne peut l'être. Il n'apparaît donc pas.
A partir de là la non dualité devient problématique... Sauf si on se demande pourquoi le percevant serait la panacée et pourquoi il ne serait pas préférable d'aller vers ce qui précède la représentation. Qui mine de rien est de l'ordre du mental en tant que représentation. Je me trompe ?
A moins que ce soit physiquement impossible d'échapper à la representation...
Ajouté 7 minutes 25 secondes après :
Didjey a écrit : 19 juil.25, 22:37
Absolument.
L'expression "n'est pas évident" sonne ici comme un euphémisme.
En effet, c'est bien pire que ça, à savoir qu'il est totalement impossible à un être humain qui vit dans l'illusion du "je-me-moi" d'appréhender le TOUT.
Il faut d'abord* que l'illusion s'évanouisse pour que la vérité apparaisse.
Ou que le questionnement existentiel soit une habitude.
a écrit :Quant à savoir si la dissolution du "je-me-moi" est le "terminus", le fait est qu'il y a pas "quelqu'un" pour pouvoir le savoir.
Il pourrait apparaître que cela est une solution parmi d'autres pour échapper à la souffrance. Sauf que les tenants de cette solution dénigrent celle des autres (avant bien sûr de regagner le silence qui est leur domaine ultime...)
C'est là qu'on va me dire qu'il n'y a pad de " "tenant". Le fait est pourtant que tant qu'il y a des mots prononcés pour vanter la non dualité et dénigrer il y a un tenant.
C'est compliqué...
Auteur : Didjey Date : 20 juil.25, 00:19 Message :
J'm'interroge a écrit : 19 juil.25, 23:23
Comme je viens de le dire, [la séparation] n'est même pas imaginaire puisqu'on ne peut en aucun cas se la représenter. Et il n'y a rien de tel qu'un sentiment ou un ressenti de séparation.
Bien au contraire, et c'est tout à fait observable de manière très simple.
En effet, dès lors que le primate Homo Sapiens commence à dire "je-me-moi", alors il s'opère une séparation illusoire entre un supposé "soi" et un supposé "les autres".
Auteur : 'mazalée' Date : 20 juil.25, 02:11 Message : C'est observable si l'idée est émise et adoptée.
Et peut on parler d'observation ou de confirmation de ladite idée par interprétation...
Auteur : ronronladouceur Date : 20 juil.25, 02:16 Message :
Didjey a écrit : 19 juil.25, 14:50
L'adjectif possessif "ton" renvoie à un un "toi" totalement illusoire.
Lecture à travers la lentille déformante du mirage spirituel...
Auteur : Didjey Date : 20 juil.25, 03:29 Message :
'mazalée' a écrit : 20 juil.25, 02:11
C'est observable si l'idée est émise et adoptée.
... ce dont le primate Homo Sapiens est tout à fait capable de par son intelligence.
Cependant, le chimpanzé n'a pas besoin du concept de "banane" pour pouvoir déterminer si une banane est suffisamment mûre ou non.
Et peut on parler d'observation ou de confirmation de ladite idée par interprétation...
Bien qu'il n'y ait pas de "on" pour pouvoir parler de quoi que ce soit, il n'en demeure pas moins qu'observer et confirmer d'une manière ou d'une autre se produit.
Cela se produit librement, et ce n'est ni bien, ni mal.
Ajouté 15 minutes 3 secondes après :
'mazalée' a écrit : 20 juil.25, 00:15Ou que le questionnement existentiel soit une habitude.
Tout au mieux, le questionnement existentiel peut être considéré comme un signe avant-coureur de la dissolution de l'illusion du "je-me-moi".
Mais il est aussi observé que de nombreux primates Homo Sapiens "se" questionnent durant toute "leur" vie sans jamais que l'illusion du "je-me-moi" ne se dissolve.
Auteur : J'm'interroge Date : 20 juil.25, 03:34 Message :
J'm'interroge a écrit : 19 juil.25, 22:42
La "non-dualité" comme la "dualité", sont des concepts. Ce n'est ni de l'ordre de la représentation mentale (imaginale), ni de l'ordre de l'expérience subjective, c'est de l'ordre de la pure théorie. Or ce qui se conceptualise bien, se terrorise bien et peut du même coup parfaitement bien être enseigné. Ça sera toujours de théories.
'mazalée' a écrit : 20 juil.25, 00:15
D'accord, d'accord, je pensais que la spiritualité était de l'ordre de l'imaginal.
La spiritualité recoupe différentes choses, imaginales ou non : les vécus subjectifs primaires ou secondaires, les compréhensions qui en sont inférées sur notre rapport à ce qui nous englobe, et enfin les décisions prises en fonction de ces dernières. Il est question de vécus, de théories et de choix de vie.
J'm'interroge a écrit :La dite "non dualité dans son essence" dont parle DJ, qui serait un vécu et par conséquent une expérience subjective, n'est rien d'autre qu'un mythe reposant sur une incompréhension.
'mazalée' a écrit : 20 juil.25, 00:15
Laquelle d'incompréhension ?
Celle qui consiste à considérer que ce qui ne relève que du concept, puisse désigner une réalité qui serait un vécu.
J'm'interroge a écrit : Le sujet de l'expérience subjective qui est la mienne n'apparaît d'aucune manière.
'mazalée' a écrit : 20 juil.25, 00:15
Le monde comme représentation. Le percevant n'est pas perçu et ne peut l'être. Il n'apparaît donc pas.
Tout à fait. Schopenhauer l'a bien compris aussi.
'mazalée' a écrit : 20 juil.25, 00:15
A partir de là la non dualité devient problématique... Sauf si on se demande pourquoi le percevant serait la panacée et pourquoi il ne serait pas préférable d'aller vers ce qui précède la représentation. Qui mine de rien est de l'ordre du mental en tant que représentation. Je me trompe ?
L'expérience subjective primaire qui précède et accompagne celle avec représentations et notions élaborées, requiert tout autant un sujet conscient. Autrement dit : qu'il y ait représentations de soi ou non, "sens d'un moi" ou non, il faut un sujet conscient.
'mazalée' a écrit : 20 juil.25, 00:15
A moins que ce soit physiquement impossible d'échapper à la representation...
Je ne le pense pas, il y a toujours au moins présence d'un imaginaire cadre ou plus clairement de représentations imaginales cadre involontaires (automatiques).
Selon leur conception de la spiritualité, ce à quoi certaines personnes voudraient échapper ou sur quoi elles voudraient avoir une certaine maîtrise, ce sont principalement leurs représentations élaborées intentionnelles.
(Dans la pratique chamanique ou médiumnique par contre, il est question de stimuler l'imaginaire cadre et d'apprendre à l'utiliser comme une interface.)
.........................
J'm'interroge a écrit : 19 juil.25, 23:23
Comme je viens de le dire, [la séparation] n'est même pas imaginaire puisqu'on ne peut en aucun cas se la représenter. Et il n'y a rien de tel qu'un sentiment ou un ressenti de séparation.
Didjey a écrit : 20 juil.25, 00:19
Bien au contraire, et c'est tout à fait observable de manière très simple.
En effet, dès lors que le primate Homo Sapiens commence à dire "je-me-moi", alors il s'opère une séparation illusoire entre un supposé "soi" et un supposé "les autres".
Non. Il n'y a rien d'observable ici.
>>>>> Tu confonds toi aussi distinguer et dissocier.
J'ai déjà longuement traité de cette question, mais je pourrais y revenir au besoin.
Auteur : Didjey Date : 20 juil.25, 03:39 Message :
'mazalée' a écrit : 20 juil.25, 00:15Il pourrait apparaître que cela est une solution parmi d'autres pour échapper à la souffrance.
Ça ne fonctionne pas de cette manière car la dissolution de l'illusion du "je-me-moi" se produit de manière totalement libre.
Dès lors qu'il y a une volonté "personnelle" d'échapper à la souffrance, alors c'est l'inverse qui se produit, à savoir le renforcement du sentiment de manque induit par l'illusion du "je-me-moi".
Ajouté 3 minutes 59 secondes après :
J'm'interroge a écrit : 20 juil.25, 03:34
Non. Il n'y a rien d'observable ici.
Non seulement c'est observable par n'importe quel parent attentif, mais cela a été très largement étudié en pédopsychologie depuis de nombreuses années, et jamais remis en question d'ailleurs, tant c'est évident.
Auteur : J'm'interroge Date : 20 juil.25, 03:43 Message :
Didjey a écrit : 20 juil.25, 03:39Non seulement c'est observable par n'importe quel parent attentif, mais cela a été très largement étudié en pédopsychologie depuis de nombreuses années, et jamais remis en question d'ailleurs, tant c'est évident.
Une séparation serait observable ? Vraiment ?
Plutôt que d'affirmer des choses comme celle-ci, donne plutôt un exemple d'une séparation qui serait observable.
Tu avais donné l'exemple d'une séparation avec les autres que produirait le sens du moi, alors qu'il était question que d'une distinction faite. En quoi cette distinction serait-elle une séparation ?
Auteur : Didjey Date : 20 juil.25, 03:51 Message :
J'm'interroge a écrit : 20 juil.25, 03:43
Une séparation serait observable ? Vraiment ?
Absolument.
Plus précisément un sentiment de séparation. En effet, la séparation en elle-même est totalement illusoire.
Tu avais donné l'exemple d'une séparation avec les autres que produirait le sens du moi, alors qu'il était question que d'une distinction faite. En quoi cette distinction serait-elle une séparation ?
Le phénomène est comparable à un individu qui deviendrait catholique ou musulman. De cette seule croyance religieuse s'opère automatiquement un sentiment de séparation entre les membres de "ma" religion et ceux des autres religions.
De même, lorsque le primate Homo Sapiens se met à s'identifier à un supposé "moi", alors le sentiment de séparation émerge, en distinguant "moi" et "les autres".
Cela se produit librement, et ce n'est ni bien, ni mal.
Auteur : ronronladouceur Date : 20 juil.25, 04:04 Message :
Didjey a écrit : 19 juil.25, 22:53
Cette séparation induite par l'illusion du "je-me-moi" est elle-même totalement imaginaire.
Preuve qu'à travers le mirage spirituel, il est possible de spéculer...
Le choix du mot 'séparation' n'est pas anodin...
J'm'interroge a écrit : 19 juil.25, 23:23
Bah non. Comme je viens de le dire, elle n'est même pas imaginaire puisqu'on ne peut en aucun cas se la représenter. Et il n'y a rien de tel qu'un sentiment ou un ressenti de séparation.
L'idée de Didjey est un cliché venu d'ailleurs, une récupération, un collage... Et le rapport établi tient d'une élucubration du mental...
IA : ''Ainsi le [faux] sentiment de séparation* peut être instrumentalisé pour influencer, conditionner, voire hypnotiser l’autre... Cela crée un terrain fertile pour la manipulation mentale, car tant que l’autre est identifié au « je » limité, il reste vulnérable à ce type de contrôle.'' Sparage verbal pour endormir et attirer dans son rêve...
Le MOI tient à une compréhension unifiée...
* À un moment de ma vie, très jeune, je me sentais clairement 'étranger' à ce monde...
Auteur : 'mazalée' Date : 20 juil.25, 04:15 Message :
Didjey a écrit : 20 juil.25, 03:29
... ce dont le primate Homo Sapiens est tout à fait capable de par son intelligence.
Il faut dire que l'homo sapiens est passable induit en erreur à partir du moment où le corps de l'un n'est, dès le départ, bizarrement pas le corps de l'autre
Tout au mieux, le questionnement existentiel peut être considéré comme un signe avant-coureur de la dissolution de l'illusion du "je-me-moi".
Mais il est aussi observé que de nombreux primates Homo Sapiens "se" questionnent durant toute "leur" vie sans jamais que l'illusion du "je-me-moi" ne se dissolve.
Est il observé aussi chez le primate humain des quantités astronomiques de "je-me-moi" qui se dissolvent ex nihilo et sans raison apparente ? J'ai entendu dire que le "je-me-moi" rechignait à disparaître...
Auteur : Didjey Date : 20 juil.25, 05:02 Message :
'mazalée' a écrit : 20 juil.25, 04:15
Il faut dire que l'homo sapiens est passable induit en erreur à partir du moment où le corps de l'un n'est, dès le départ, bizarrement pas le corps de l'autre
Plus précisément perçu comme tel. L'illusion du "je-me-moi" est la mère de toutes les autres séparations apparentes.
Est il observé aussi chez le primate humain des quantités astronomiques de "je-me-moi" qui se dissolvent ex nihilo et sans raison apparente ?
Ce n'est pas le "je-me-moi" qui se dissout, mais l'illusion du "je-me-moi".
Et sinon, effectivement, cela se produit rarement "jusqu'à présent".
J'ai entendu dire que le "je-me-moi" rechignait à disparaître...
Il n'y a pas de "je" pour pouvoir entendre dire quoi que ce soit.
Auteur : 'mazalée' Date : 20 juil.25, 06:20 Message :
Didjey a écrit : 19 juil.25, 22:37
Il y a bien un sujet apparent qui vit très bien la vie sans la vivre au travers du filtre de la dualité.
En revanche, ce sujet n'est aucunement l'auteur du "détricottage" évoqué ici. L'illusion du "je-me-moi" s'évanouit d'elle-même, tout à fait librement et indépendamment de toute circonstance apparente.
Par l'opération du saint esprit ?
N'est-ce pas un défaut de la radicalité que d'en arriver à se payer le luxe de faire disparaître de façon magique les choses sans magicien... ?
Auteur : Didjey Date : 20 juil.25, 06:26 Message :
'mazalée' a écrit : 20 juil.25, 06:20
Par l'opération du saint esprit ?
Le Saint-Esprit est l'une des multiples inventions humaines.
N'est-ce pas un défaut de la radicalité que
Ce concept de "défaut" est totalement absent de l'univers connu, hormis dans l'imagination du primate Homo Sapiens.
Tout est parfait tel que c'est.
Auteur : 'mazalée' Date : 20 juil.25, 06:38 Message :
Didjey a écrit : 20 juil.25, 06:26
Le Saint-Esprit est l'une des multiples inventions humaines.
Il n'en demeure pas moins qu'il est affirmé que la dissolution de l'illusion du "je se produit ex nihilo.
Ce concept de "défaut" est totalement absent de l'univers connu, hormis dans l'imagination du primate Homo Sapiens.
Tout est parfait tel que c'est.
Le concept aussi si on va par là.
Auteur : Didjey Date : 20 juil.25, 06:59 Message :
'mazalée' a écrit : 20 juil.25, 06:38
Il n'en demeure pas moins qu'il est affirmé que la dissolution de l'illusion du "je se produit ex nihilo.
Source ?
Ajouté 1 minute 21 secondes après :
'mazalée' a écrit : 20 juil.25, 06:38
Le concept aussi si on va par là.
Absolument. L'apparition de ce concept dans l'esprit du primate Homo Sapiens se produit librement, et ce n'est ni bien, ni mal.
Auteur : J'm'interroge Date : 20 juil.25, 08:31 Message :
J'm'interroge a écrit : 20 juil.25, 03:43
Une séparation serait observable ? Vraiment ?
Didjey a écrit : 20 juil.25, 03:51
Absolument.
Plus précisément un sentiment de séparation. En effet, la séparation en elle-même est totalement illusoire.
Un sentiment de séparation ?
Qu'est-ce donc que cela ? Je n'ai jamais rien expérimenté de tel.
Ça se traduit comment chez toi ?
Pourrais-tu me décrire ce sentiment ?
J'ai plutôt la nette impression qu'il s'agit plutôt là d'un sentiment, je ne sais pas lequel, qui est interprété comme une séparation, laquelle n'est autre qu'un concept* ne correspondant à rien de vécu.
* Note : Un concept par nature théorique, de toute évidence creux.
J'm'interroge a écrit : Tu avais donné l'exemple d'une séparation avec les autres que produirait le sens du moi, alors qu'il était question que d'une distinction faite. En quoi cette distinction serait-elle une séparation ?
Didjey a écrit : 20 juil.25, 03:51
Le phénomène est comparable à un individu qui deviendrait catholique ou musulman. De cette seule croyance religieuse s'opère automatiquement un sentiment de séparation entre les membres de "ma" religion et ceux des autres religions.
Mêmes questions et remarques que plus haut.
Didjey a écrit : 20 juil.25, 03:51
De même, lorsque le primate Homo Sapiens se met à s'identifier à un supposé "moi", alors le sentiment de séparation émerge, en distinguant "moi" et "les autres".
Cela se produit librement, et ce n'est ni bien, ni mal.
Quel supposé "moi" ?
Parles-tu encore de représentations de soi ?
Personnellement, je distingue clairement entre moi et les autres, je ne prétends pas être le seul sujet conscient existant, et pourtant je n'éprouve rien de tel qui ressemblerait de près ou de loin à un sentiment de séparation.
>>>>> Je te le répète : tu confond distinguer et dissocier.
Quant aux sentiment de séparation, il faudrait que tu répondes aux questions plus haut.
.................
'mazalée' a écrit : 20 juil.25, 04:15
Est il observé aussi chez le primate humain des quantités astronomiques de "je-me-moi" qui se dissolvent ex nihilo et sans raison apparente ? J'ai entendu dire que le "je-me-moi" rechignait à disparaître...
Quand DJ parle de "je" de "me" et de "moi" ces mots sont censés - d'après sa théorie déficiente - ne pouvoir référer qu'à des représentations mentales (imaginales) de soi, éludant ainsi, sans raison, toute référence possible à un sujet conscient qui ne se réduirait pas des représentations de soi.
C'est quelque chose qu'il ne faut jamais perdre de vue quand on discute avec lui.
Auteur : Didjey Date : 20 juil.25, 10:06 Message :
J'm'interroge a écrit : 20 juil.25, 08:31
Un sentiment de séparation ?
Qu'est-ce donc que cela ? Je n'ai jamais rien expérimenté de tel.
C'est seulement que ça a été oublié. Ça se produit en moyenne vers l'âge de deux ans, et ensuite "on s"habitue*.
* ou pas
************
J'm'interroge a écrit : 20 juil.25, 08:31J'ai plutôt la nette impression qu'il s'agit plutôt là d'un sentiment, je ne sais pas lequel, qui est interprété comme une séparation, laquelle n'est autre qu'un concept* ne correspondant à rien de vécu.
Non non, cela est démontré par les neurosciences, et observé depuis plus longtemps encore par la pédopsychologie.
Auteur : 'mazalée' Date : 20 juil.25, 10:31 Message :
J'm'interroge a écrit : 20 juil.25, 03:34
Celle qui consiste à considérer que ce qui ne relève que du concept, puisse désigner une réalité qui serait un vécu.
Ok. Considères tu que le concept de non dualité radicale est trop radicale justement, donc trop technique (+ les affirmations péremptoires) pour désigner un vécu qui par principe est intime et personnel ?
Ou alors les concepts ne designent jamais des réalités vécues ?
Ajouté 12 minutes 33 secondes après :
Didjey a écrit : 20 juil.25, 10:06
Non non, cela est démontré par les neurosciences, et observé depuis plus longtemps encore par la pédopsychologie.
Le terme "non dualité" est-il appliqué aux observations par lesdits neuroscientifiques et les pédopsychologues (non partisans de la non dualité bien sûr) ?
Auteur : J'm'interroge Date : 20 juil.25, 11:10 Message :
J'm'interroge a écrit : 20 juil.25, 08:31
Un sentiment de séparation ?
Qu'est-ce donc que cela ? Je n'ai jamais rien expérimenté de tel.
Didjey a écrit : 20 juil.25, 10:06
C'est seulement que ça a été oublié. Ça se produit en moyenne vers l'âge de deux ans, et ensuite "on s"habitue*.
* ou pas.
Ok, tu parles donc bien de quelque chose de théorique, confondant ce qui relève de la théorie et ce qui relève du vécu.
J'm'interroge a écrit : 20 juil.25, 08:31J'ai plutôt la nette impression qu'il s'agit plutôt là d'un sentiment, je ne sais pas lequel, qui est interprété comme une séparation, laquelle n'est autre qu'un concept* ne correspondant à rien de vécu.
Didjey a écrit : 20 juil.25, 10:06
Non non, cela est démontré par les neurosciences, et observé depuis plus longtemps encore par la pédopsychologie.
Je ne pense pas que tu sois en mesure de savoir ce qui est démontré ou non scientifiquement.
................
J'm'interroge a écrit : 20 juil.25, 03:34
Celle qui consiste à considérer que ce qui ne relève que du concept, puisse désigner une réalité qui serait un vécu.
'mazalée' a écrit : 20 juil.25, 10:31
Ok. Considères tu que le concept de non dualité radicale est trop radicale justement, donc trop technique (+ les affirmations péremptoires) pour désigner un vécu qui par principe est intime et personnel ?
Ou alors les concepts ne designent jamais des réalités vécues ?
C'est la deuxième proposition. Les concepts en tant que tels ne sont jamais des vécus. Comme je l'ai déjà expliqué ces derniers relèvent de la compréhension et non de l'expérience subjective.
Dans l'expérience subjective, il n'y a rien de tel qu'une dualité ou qu'une non-dualité.
J'ajoute que dans l'expérience subjective, il n'y a rien de tel qu'un sentiment de séparation. Comme je l'ai dit plus haut, s'il y a un sentiment dit de "séparation", ce qui est une allégation théorique en rapport un concept de séparation, il ne s'agit pas pour autant d'un vécu de séparation.
Auteur : ronronladouceur Date : 20 juil.25, 13:44 Message :
Didjey a écrit : 20 juil.25, 03:51
Plus précisément un sentiment de séparation. En effet, la séparation en elle-même est totalement illusoire.
Le phénomène est comparable à un individu qui deviendrait catholique ou musulman. De cette seule croyance religieuse s'opère automatiquement un sentiment de séparation entre les membres de "ma" religion et ceux des autres religions.
Le sentiment de séparation qui s'observe, c'est plutôt étrange...
Et ta comparaison ici est pour le moins boiteuse puisque l'enfant est dans une phase de développement correspondant à son âge où il se distingue plus qu'il se sépare... Ta compréhension manque lamentablement de nuance...
Pour l'enfant, il est d'ailleurs moins question de séparation dans son sens abrupt que d'un passage d'un état de dépendance se mutant progressivement en autonomie...
Entre nous, je trouve un peu absurde que l'on fasse un si long parcours pour aboutir à l'image du cercle plus ou moins complété...
Et puis, au nom de quoi au juste, le MOI devrait-il disparaître? Au nom de quoi au juste devrait-on le considérer comme une illusion? Après tout, ton truc lui-même, ce n'est là qu'une vision, une perspective, une interprétation, un point de vue, en somme une illusion...
Chacun son cinéma...
Auteur : Didjey Date : 20 juil.25, 21:22 Message :
'mazalée' a écrit : 20 juil.25, 10:31
Le terme "non dualité" est-il appliqué aux observations par lesdits neuroscientifiques et les pédopsychologues (non partisans de la non dualité bien sûr) ?
La réponse est évidemment "non", ce qui ne change absolument rien à la qualité de "leurs" recherches, ni aux faits scientifiques établis.
Ajouté 4 minutes 40 secondes après :
J'm'interroge a écrit : 20 juil.25, 11:10
Ok, tu parles donc bien de quelque chose de théorique, confondant ce qui relève de la théorie et ce qui relève du vécu.
Non non, le phénomène de séparation qui s'opère chez le primate Homo Sapiens aux alentours de deux ans est largement documenté et très facilement observable.
J'm'interroge a écrit : 20 juil.25, 11:10Je ne pense pas que tu sois en mesure de savoir ce qui (...)
Il n'y a pas de "je" pour pouvoir penser quoi que ce soit, ni de "tu" pour pouvoir être en mesure de savoir quoi que ce soit.
Auteur : J'm'interroge Date : 20 juil.25, 23:09 Message :
J'm'interroge a écrit :Ok, tu parles donc bien de quelque chose de théorique, confondant ce qui relève de la théorie et ce qui relève du vécu.
Didjey a écrit : 20 juil.25, 21:22
Non non, le phénomène de séparation qui s'opère chez le primate Homo Sapiens aux alentours de deux ans est largement documenté et très facilement observable.
Quel phénomène ? Décris ce supposé phénomène tel qu'il serait selon toi documenté et observable et explique en quoi consisterait cette "séparation".
.....................
Ajouté 34 minutes 9 secondes après :
ChatGPT :
Merci pour la précision — on comprend mieux l’axe de débat : le mot "séparation" est-il une description d’un vécu réel, ou un terme conceptuel/théorique, voire abusif, plaqué a posteriori sur des comportements d’enfants ?
Voici comment on peut clarifier cette tension entre les deux positions.
Position de Didjey :
Il affirme que la "séparation" à deux ans est :
Un phénomène observable : donc visible dans les comportements des enfants (ex. : opposition, exploration, autonomie)
Un vécu : sous-entendant que l’enfant éprouve quelque chose, vit subjectivement un détachement
Il s'appuie (même s’il ne le dit pas explicitement) sur des modèles issus de la psychanalyse (Mahler) ou de la psychologie du développement (Bowlby, Winnicott), qui parlent effectivement de séparation ou d’individuation.
Position de J’m’interroge :
Il critique ce langage de la “séparation” en disant que :
Ce n’est pas un vécu au sens propre (car l’enfant ne se dit pas par exemple “je me sépare de ma mère”)
C’est un terme théorique qui interprète des faits, sans que l’on puisse démontrer que le sujet (l’enfant) ressente cela comme une “séparation”
L’usage du mot “séparation” serait abusif ou métaphorique, car il donne un statut phénoménologique (vécu intérieur) à quelque chose qui est en réalité une construction théorique.
Analyse critique du concept de “séparation”
Voici quelques éléments pour arbitrer ou clarifier le débat :
Ce que le terme désigne dans les théories :
Une transition développementale où l’enfant commence à se reconnaître comme distinct de la figure d’attachement
Des comportements observables : exploration, opposition, attachement ambivalent, etc.
> Ces comportements sont bien documentés. Ce que les théories font, c’est donner un sens à ces comportements en les regroupant sous un terme directeur comme “séparation”.
Ce que le mot ne garantit pas :
Que l’enfant ait conscience de se séparer ;
Que l’enfant puisse nommer ou ressentir cela comme une séparation ;
Que le processus soit universellement le même ou vécu de façon homogène.
Donc J’m’interroge a raison de dire que le mot “séparation” est chargé : il importe une interprétation, et il présuppose un vécu qui n’est ni certain ni directement observable.
Conclusion équilibrée
On peut dire :
> Le mot “séparation” désigne un modèle théorique fondé sur des observations comportementales réelles.
Mais cela ne prouve pas qu’il s’agisse d’un vécu subjectif tel que le mot le suggère.
En cela, J’m’interroge a raison de pointer le risque d’un abus de langage, en transformant un modèle explicatif en fait psychologique vécu.
Auteur : Didjey Date : 20 juil.25, 23:30 Message :
J'm'interroge a écrit : 20 juil.25, 22:34
Quel phénomène ? Décris ce supposé phénomène tel qu'il serait selon toi documenté et observable
Ce phénomène ne va pas être ici décrit car il est déjà détaillé dans de nombreuses études à caractère scientifique. L'invitation est donc ici pour le lecteur d'aller faire des recherches sur Google et d'en apprécier le contenu.
et explique en quoi consisterait cette "séparation".
C'est très simple. Jusqu'à un certain âge (aux environs de 24 mois), le primate Homo Sapiens n'a pas la moindre notion d'un quelconque "moi" personnel, ce qui est communément appelé la "conscience du soi".
Et puis progressivement, grâce à son intelligence hors norme, le primate Homo Sapiens élabore ce "moi" personnel, ce qui a pour conséquence directe de le séparer (artificiellement) des "autres" et du "monde".
"Et c'est là que les emmerdements commencent", pour citer le fameux Tony Parsons.
Auteur : estra2 Date : 20 juil.25, 23:40 Message : Bonjour à tous,
Point de vue de Didjey : le bébé primate homo sapiens, en raison de son intelligence vit la séparation, c'est à dire l'entrée dans l'illusion du "moi".
Point de vue de la science: le bébé humain vit la séparation, c'est à dire la sortie de l'illusion de faire partie du corps de sa mère pour s'identifier à un être à part entière.
C'est une étape nécessaire et vitale qui est commune à tous les mammifères quoiqu'apparaissant à des âges différents selon les espèces.
Auteur : prisca Date : 20 juil.25, 23:50 Message : Avec toute l'amitié pour DJ je voudrais dire mon mot aussi.
On ne peut pas raisonner quelqu’un qui utilise des arguments “immunisés contre la réfutation” : tout devient illusion, donc toute réponse devient inutile.
C’est une stratégie de DJ qui ressemble à un débat basé sur l'absence argumentaire : il ne cherche pas à échanger, mais à imposer un système clos. Dans ce cas, c’est un piège dialectique plus qu’une discussion.
Je pense que la sagesse est que vous lâchiez l’affaire , et ce n’est pas fuir, c’est faire preuve de lucidité.
C’est comme quitter une pièce où l’air devient irrespirable.
Le mur métaphysique de DJ est comme le Kilimandjaro et vous n'êtes pas outillés pour le gravir.