j'minterroge a écrit :Et je sais de mieux en mieux ce que je ne ne sais pas et de mieux en mieux ce que je sais, c'est objectif.
vic a écrit :Je ne pense pas qu'on puisse savoir vraiment mieux ce qu'on ne sait pas .
Mais si, l'on sait par exemple de mieux en mieux ce qui dans le modèle standard ne relève pas des faits. L'on sait de mieux en mieux que tel énoncé que l'on croyait découler de tel autre est en réalité indépendant et par conséquent que l'on ne peut que supposer. L'on sait de mieux en mieux ce qui dans nos représentations communes ne relève que de la croyance...
vic a écrit :Se rendre compte qu'on ne sait pas ça n'est pas non plus une forme de savoir , là tu tires les choses par les cheveux .
Savoir ce que l'on ne sait pas ou savoir ce que l'on ne peut pas savoir, est une connaissance.
C'est la problématique notamment des indécidables algorithmiques:
Exemple 1:
"il n'existe pas de programme informatique qui prendrait comme entrée tout code d'un programme informatique quelconque et qui grâce à la seule analyse de ce code — bien que celui-ci soit de taille finie — ressortirait VRAI si le programme s'arrête et FAUX sinon."
Exemple 2:
"il existe un ensemble d'entiers dont on peut produire la liste exhaustive par un algorithme, mais pour lequel il n'existe pas de programme permettant de dire sans faillir si un entier appartient à cet ensemble ou non."
vic a écrit :Prétendre à un savoir objectif me semble plus du domaine de l'incantation et de la croyance .
La philosophie, les maths et les sciences permettent d'en formuler une multitude
indénombrable.
Tu dois te faire une idée bien étrange du monde qui t'entoure toi!
Je penche pour une sorte de psychose.
vic a écrit :Méditer n'amène pas à un savoir dans le sens où tu l'emplois d'une accumulation de connaissances , c'est encore autre chose qui n'est pas classable dans tes mondes 1, 2 ou 3 qui sont des mondes de la blablaterie théorique sur la blablaterie d'un type qui se plie l'esprit en 1, 2 ou 3 et qui se met la tête sur la tête .
Je vais donc te prendre au mot et on va voir lequel de nous deux blablate: si méditer n'amène pas à un savoir dans le sens où je l'emplois*, mais autre chose, explique moi précisément quoi.
Et ci ce n'est pas classable dans au moins l'un de mes trois domaines de vérité, je crains que ce soit simplement la preuve que tes mots sont creux et que tu t'accroches à une chimère verbale.
*note: encore faudrait-il que tu m'expliques ce que tu t'imagines que j'entends par là.
vic a écrit :Tu sais il ne suffit pas de décréter le savoir objectif pour qu'il existe , ça c'est le domaine des religions qui décrètent que dieu est objectif pour en faire par décret le grand savoir objectif .Là tu décrètes j'minterroge , rien de plus .
La méditation n'a aucunement le but d'amener à un savoir objectif ou pas , l'accumulation de connaissance n'est pas vraiment la méditation .
"Existe".. Définis-moi ce mot.
Car qui parle d'existence ici? C'est encore une fois toi..
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J'm'interroge a écrit :je sais de mieux en mieux ce que je ne ne sais pas et de mieux en mieux ce que je sais, c'est objectif.
anon a écrit :je ne crois pas qu'on puisse dire qu'on "sait ce qu'on ne sait pas" ; à strictement parler, on peut circonscrire le champ de ce qu'on ne sait pas, mais pas en définir le contenu...
Non, l'on peut aussi savoir que l'on ne sait pas si tel contenu est vrai ou faux (ou encore si tel contenu est vrai ou faux dans tel ou tel cadre ou domaine de vérité.)
Exemple: je vois un diable, je peux très bien me trouver dans une situation où je ne pourrai pas savoir si cette manifestation est une perception des sens, une hallucination, ou une 'vision' dans le sens d'une manifestation objective d'un esprit maléfique dans le cadre de ma subjectivité, et le savoir.
anon a écrit :Ceci dit, qu'est-ce qui est objectif dans ton affirmation ?
— c'est le contenu de ce que tu sais et le périmètre de ce que tu ne sais pas, qui seraient objectifs ? dans la mesure où ce contenu et ce périmètre évoluent, comment pourrais-tu l'affirmer ?
La frontière entre un savoir (un savoir est toujours objectif) et ce que l'on ne sait pas, est objective. Ce que l'on ne peut pas savoir l'est parfois aussi, objectif, dans le cas des indécidables. Sinon ce n'est que fonction de notre savoir et de ce qu'il nous permet d'aborder.
anon a écrit :— c'est le fait que ce contenu et ce périmètre évoluent dans le sens d'un mieux ? tu peux à la rigueur l'affirmer pour leur évolution jusqu'à ce jour, mais pour l'avenir ?
Le périmètre est un contenu anon..
(Renseigne toi sur la théorie des ensembles.)
anon a écrit :Tu peux affirmer avec certitude que tu ne seras jamais amené, un jour, à réviser de fond en comble tes représentations actuelles de ce que tu sais et de ce que tu ne sais pas ?
Les représentations sont révisables, mais ce qui est objectif autrement dit la connaissance ne l'est pas. L'on ne révise que la part du supposé.
Autrement dit: la connaissance progresse par la précision des énoncés vérifiés.