Vous avez substitué consciemment et volontairement un nom divin avec un "seigneur" qui n'est pas présent dans les manuscrits. Cela est bien visible. Nous concernant nous avons simplement rétabli ce qui à été enlevé.
Notre initiative vient du fait de vouloir rétablir une altération. La votre d'ou vient-elle?
puisque vous étés conscient que dans l'At le nom est bien présent dans les manuscrits.
Dans les manuscrits disponibles (et eventuellement protégés par Dieu), c'est bien Kurios et Pater qui apparaissent.
Concernant cette "altération" généralisée à TOUS les manuscrits et sur 3 continents, elle ne repose sur AUCUNE preuve et n'a laissé AUCUNE trace.
L'AT et le NT n'était pas l'origine destinés a former un seul livre, c'est un fait de l'histoire. L'AT et le NT developpent des théologies totalement différents et ils n'appartiennent pas à la même traditions littéraires et théologiques, ce qui est valable pour l'un, ne l'est pas pour l'autre (la validité de la loi, par exemple).
La question n'est pas de savoir ce que les auteurs du NT ont pu lire, mais ce qu'ils ont écrit: elle relève donc de
l'attestation manuscrite et de l'analyse littéraire et rhétorique du NT lui-même. A mon avis, c'est bien parce que la WT n'a aucune chance sur ce terrain qu'elle parle tant de la Septante...
1) Romains 10 est le cas par excellence du texte dont l'analyse rhétorique implique la présence du mot kurios dans la citation. Il suffit de lire le chapitre en faisant attention aux termes clés et aux conjonctions logiques (or, donc, car...) qui articulent le raisonnement. Paul veut montrer que les chrétiens sont "sauvés" par la "confession" ou l'"invocation" de Jésus comme kurios (v. 9, 12). Si le "texte-preuve" ("car"!) de Joël porte un autre mot que kurios, il ne "prouve" plus rien, la citation n'a plus de raison d'être et l'ensemble de la démonstration s'effondre.
Idem au chapitre 14 où Paul, qui plus est, commente et justifie l'emploi de kurios par le verbe grec apparenté kurieuô: "Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur (tô kuriô); et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur (tô kuriô). Soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons donc au Seigneur (tou kuriou). Car si le Christ est mort et a repris vie, c'est pour être-seigneur (kurieusè) des morts et des vivants." Remplaçons "le Seigneur" par un nom propre et non seulement le jeu de mots disparaît, mais l'argument n'a plus aucun sens.
2) Une lecture attentive du NT, nous permet de discerner une RUPTURE entre le NT et l'AT concernant l'utilisation du tétragramme :
- Même dans la propre traduction de la Watch Tower, avec ses insertions caractéristiques, il y a des lettres entières écrites par les apôtres dans lesquelles le nom “Jéhovah” est complètement absent,
à savoir, Les Philippiens, la Première à Timothée, Tite, Philémon et les trois lettres de Jean.
- Le NT (TMN) privilégie l'appelation "Père" (260) au détriment de l'occurence "Jéhovah" (237). Idem pour l'appelation "Dieu" (1250 fois).
- Jésus n'emploie JAMAIS (dans la TMN), l'appelation "Jéhovah" quand il prie Dieu.
Gnosis,
J'ai une question importante à vous poser :
A propos du NT, je me demande si la Watchtower s'est jamais prononcée clairement sur la (ou les) FORME(S) du "nom divin" qu'elle suppose avoir été employée(s) dans les "manuscrits originaux".
OU BIEN 1) il s'agit d'une forme illisible et imprononçable pour un lecteur grec (tétragramme en hébreu archaïque ou ΠΙΠΙ = PIPI), ce qui ruine sa doctrine d'un nom effectivement lu et prononcé, OU BIEN 2) il s'agit d'une transcription lisible et prononçable en grec, Iaô , dès lors, quitte à "transcrire" (sans texte réel), pourquoi ne pas transcrire Iaô ?