Re: adam et eve
Posté : 06 janv.10, 10:21
Là ou iul n' y a pas de réponse, est que pour autant c' est "open space" pour le délire?aloméga a écrit : Il faut quand même reçonnaitre que la science n`a pas réponse à tout.
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Là ou iul n' y a pas de réponse, est que pour autant c' est "open space" pour le délire?aloméga a écrit : Il faut quand même reçonnaitre que la science n`a pas réponse à tout.
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Merci de ces précisionVicomte a écrit : Cette remarque fait référence à un épisode que tu n'as pas suivi.
Voici l'histoire de mon point de vue (et j'imagine que Tan ne la perçois pas du tout comme ça) :
1. Pour réfuter ma démonstration de l'inexistence de dieu selon une approche épistémologique(1), Tan a fait valoir que le point A1 contenait une faille : selon lui, rien ne prouve que la pensée soit une manifestation de l'activité neuronale. Il penche plutôt en la faveur de l'idée des neurones comme réceptacles d'une âme immortelle.
2. J'ai volontiers reconnu qu'il avait raison : s'il parvient à le prouver, ma démonstration s'effondre. Je lui ai donc demandé s'il avait des preuves de ce qu'il avançait (faute de quoi ma démonstration valait, jusqu'à preuve du contraire).
3. Il a cité un grand nombre de noms, certains sont d'authentiques chercheurs, d'autres sont des individus plus farfelus (dont un certain Jean Staune) sans jamais énoncer ce que je lui demandais, à savoir des preuves scientifiques tangibles.
4. Ses arguments ont toujours été, selon mon point de vue (faillible, bien sûr, mais que je m'efforce de maintenir intellectuellement honnête), non pas des démonstrations scientifiques où chaque terme est clairement défini et où chaque assertion est prédictive, vérifiable et réfutable mais au contraire des argumenta ad verecundiam, des avis, des opinions personnelles de chercheurs (dont certains sont effectivement prestigieux). (Le tout dans un ton agressif.)
5. Je le lui ai fait remarquer et ai tenté de lui faire comprendre mon point de vue.
6. J'ai eu droit en retour aux épithètes « odieux » et « scientiste ». Je lui ai demandé de retirer ses propos insultants.
7. Plutôt que de les retirer, il les a maintenu et a enchéri.
8. Il ne peut donc plus y avoir d'échange dans ces conditions. Il souhaite avoir raison, je le lui accorde volontiers.
__________
(1) http://www.forum-religion.org/atheisme/ ... 21802.html
Vicomte a écrit : Cette remarque fait référence à un épisode que tu n'as pas suivi.
Voici l'histoire de mon point de vue (et j'imagine que Tan ne la perçois pas du tout comme ça) :
1. Pour réfuter ma démonstration de l'inexistence de dieu selon une approche épistémologique(1), Tan a fait valoir que le point A1 contenait une faille : selon lui, rien ne prouve que la pensée soit une manifestation de l'activité neuronale. Il penche plutôt en la faveur de l'idée des neurones comme réceptacles d'une âme immortelle.
2. J'ai volontiers reconnu qu'il avait raison : s'il parvient à le prouver, ma démonstration s'effondre. Je lui ai donc demandé s'il avait des preuves de ce qu'il avançait (faute de quoi ma démonstration valait, jusqu'à preuve du contraire).
3. Il a cité un grand nombre de noms, certains sont d'authentiques chercheurs, d'autres sont des individus plus farfelus (dont un certain Jean Staune) sans jamais énoncer ce que je lui demandais, à savoir des preuves scientifiques tangibles.
4. Ses arguments ont toujours été, selon mon point de vue (faillible, bien sûr, mais que je m'efforce de maintenir intellectuellement honnête), non pas des démonstrations scientifiques où chaque terme est clairement défini et où chaque assertion est prédictive, vérifiable et réfutable mais au contraire des argumenta ad verecundiam, des avis, des opinions personnelles de chercheurs (dont certains sont effectivement prestigieux). (Le tout dans un ton agressif.)
5. Je le lui ai fait remarquer et ai tenté de lui faire comprendre mon point de vue.
6. J'ai eu droit en retour aux épithètes « odieux » et « scientiste ». Je lui ai demandé de retirer ses propos insultants.
7. Plutôt que de les retirer, il les a maintenu et a enchéri.
8. Il ne peut donc plus y avoir d'échange dans ces conditions. Il souhaite avoir raison, je le lui accorde volontiers.
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(1) http://www.forum-religion.org/atheisme/ ... 21802.html
Hamza, ce n'est pas le sujet ici. En outre, tous tes arguments ont déjà été démonté au cours du fil de discussion auquel tu fais référence.Hamza a écrit :[...]
Que trouves-tu de malhonnête dans la formulation « Voici l'histoire de mon point de vue (et j'imagine que Tan ne la perçois pas du tout comme ça) » ?Hamza a écrit :PS: Le fait de discréditer Tan de cette manière est vraiment malhonnête, car tu lui imputes tes propres tares.
Vicomte a écrit :Cette remarque fait référence à un épisode que tu n'as pas suivi.
Voici l'histoire de mon point de vue (et j'imagine que Tan ne la perçois pas du tout comme ça) :
1. Pour réfuter ma démonstration de l'inexistence de dieu selon une approche épistémologique(1), Tan a fait valoir que le point A1 contenait une faille : selon lui, rien ne prouve que la pensée soit une manifestation de l'activité neuronale. Il penche plutôt en la faveur de l'idée des neurones comme réceptacles d'une âme immortelle.
2. J'ai volontiers reconnu qu'il avait raison : s'il parvient à le prouver, ma démonstration s'effondre. Je lui ai donc demandé s'il avait des preuves de ce qu'il avançait (faute de quoi ma démonstration valait, jusqu'à preuve du contraire).
3. Il a cité un grand nombre de noms, certains sont d'authentiques chercheurs, d'autres sont des individus plus farfelus (dont un certain Jean Staune) sans jamais énoncer ce que je lui demandais, à savoir des preuves scientifiques tangibles.
4. Ses arguments ont toujours été, selon mon point de vue (faillible, bien sûr, mais que je m'efforce de maintenir intellectuellement honnête), non pas des démonstrations scientifiques où chaque terme est clairement défini et où chaque assertion est prédictive, vérifiable et réfutable mais au contraire des argumenta ad verecundiam, des avis, des opinions personnelles de chercheurs (dont certains sont effectivement prestigieux). (Le tout dans un ton agressif.)
5. Je le lui ai fait remarquer et ai tenté de lui faire comprendre mon point de vue.
6. J'ai eu droit en retour aux épithètes « odieux » et « scientiste ». Je lui ai demandé de retirer ses propos insultants.
7. Plutôt que de les retirer, il les a maintenu et a enchéri.
8. Il ne peut donc plus y avoir d'échange dans ces conditions. Il souhaite avoir raison, je le lui accorde volontiers.
Effectivement, je ne le perçois pas comme cela, mais il suffit à chacun de lire le fil « Inexistence de dieu : approche épistémologique » pour se faire sa propre opinion. Je n’ai par conséquent pas besoin de donner la mienne, qui ne peut être, comme celle de Vicomte, que très relative.Vicomte a écrit :Que trouves-tu de malhonnête dans la formulation « Voici l'histoire de mon point de vue (et j'imagine que Tan ne la perçois pas du tout comme ça) » ?
Pourrais-tu citer le passage dans lequel je « contredis l’évolution » ?patlek a écrit :De quoi parle tan??
L' étude des hémoglobine ne contredit poas l' évolution, au contraire, c' est un argument fort pour l' évolution d' ailleurs, elle n' a pluys a etre démontrée. De nombreuses discipline, qui a la base n' avait pas pour but d' etre utilisée poutr l' étude de l' évolution (comme la génétique , par exemple), appliquée pour l' étude des especes, démontre les filiation des especes: l' évolution est un fait démontré.
Mais l' évolution ne fonctionne pas de façon synchronisée.Vu l’immense différence entre la durée de vie d’une mouche et d’un homme, il y a 250 fois plus de chances qu’un gène quelconque d’une mouche mute au cours d’une année que le même gène mute chez un homme. Au bout de 4 millions d’années, il y a un milliard de fois plus de chances qu’une mutation ait eu lieu dans un gène de mouche que dans un gène d’homme codant pour la même protéine.
Pourtant, depuis des centaines de millions d’années, les protéines de cytochrome C se modifient au même rythme, en fonction du temps géologique. Et ce phénomène n’existe pas que pour le cytochrome C (c’est la même chose pour l’hémoglobine par exemple). Or, d’après le modèle darwinien, rien dans l’évolution ne devrait procéder de manière synchronisée.
Pas entre nous en tout cas.Tan a écrit :L’échange peut donc se poursuivre.
On a le droit de réver et d'imaginer. Mais il ne faut pas non plus aller trop loin et se mettre à fabuler.septour a écrit :Evidemment je me situe dans le domaine des idées, rien de ce que j'écris est purement scientifique, cependant des auteurs de science fiction ont préfigurés les stations spatiales qui aujourd'hui tournent au dessus de nos tétes, une équipe de scientifiques a réussi la "téléportation" d'une particule, etc, etc.
L'esprit n'est pas le cerveau de l'architecte, il est en quelque sorte ce qui découle du mécanisme de ce dernier. Il est la conséquence de son fonctionnement, non sa cause.septour a écrit :Au sujet de l'esprit, en effet il meurt avec le corps dont il est L'architecte, il siege dans chacune de nos cellules, mais sa "centrale" parait étre dans le cerveau, mais seulement a cause du grand nombre de cellules de ce dernier.
En réalité, il s'agit du rôle des gènes et du cerveau. Je n'ai jamais entendu dire que quelqu'un pouvait par la force de la pensée faire différencier ses cellules.septour a écrit :C'est lui, l'esprit qui presiderait(entre beaucoup d'autres fonctions) a l'édification du corps en differenciant les cellules et serait une sorte de moule en 3 dimensions pour le bati du corps.
Oui en effet, tout ceci est improuvable et dans mon esprit, fortement improbable. Il n'est aucun indice à ma connaissance de l'existence de cette âme qui a une influence sur le corps sans pour autant qu'il y ait la moindre intéraction d'ordordre physique ou chimique.septour a écrit :L'ame dirigerait le tout depuis l'exterieur du corps, corps qu'elle n'habiterait que par intremittance tant que le cerveau n'est pas en mesure de servir d'intermédiaire, c'est pour cela que le nourisson dort 20h/ 24h. Mais bien sur , je réve encore.
C'est faux. Les gènes dans une cellule complète après fécondation d'un ovule par un spermatozoïde suffisent à eux seuls à former un corps (avec bien entendu le matériel énergétique et biologique fourni par la mère). Jamais il n'y a eu insertion de donnée comme l'esprit (ou même encore, de l'âme dont l'existence à elle reste encore à prouver).septour a écrit :Les génes sont de la matiere et si l'esprit n'était pas la, secondé ou dirigé par l'ame, tes génes mourraient tout comme le cerveau et le corps.
Assertions, tu te situes dans le domaine de la croyance. La moindre des choses est alors de dire qu'il s'agit de ton avis. Dans le cas contraire, tu as à prouver tes dires.septour a écrit :La VIE c'est l'ame, nous sommes notre ame et l'ame c'est DIEU localement.
En d'autres mots il n'y a qu'une seule ame qui imprégne tout l'univers mais "divisée" en des myriades de facettes.....DIEU.
Idem que précédemment. Précise qu'il s'agit de ton avis. Un "Je pense" ou un "D'après moi" ne sont pas trop demander.septour a écrit :Qu'est ce que l'esprit?
Nous avons une ame, un ésprit et un corps. Nous sommes triple comme le trés haut.
-L'ame, c'est notre partie divine, c'est la vie indéfinissable qui fait que notre corps et tous ses constituants VIVENT tant que le corps est PLONGÉ dans l'ame.
-L'ésprit est distribué dans tout le corps, dans chaque cellule. Son role est tres diversifié et bpas tjrs tres clair pour moi., il est qui je suis en ce moment dans un corps, ma personnalité. Il mourra en méme temps que le corps.
Encore une fois, précise la subjectivité de ton intervention.septour a écrit :Mais ce processus de vie ne peut étre que si la vie est la pour que ce processus se fasse, s'accomplisse, l'esprit en est la cheville ouvriere. Pas de vie, pas de renouvellement des cellules et pas d'approvisionnement de ces dernieres.
D'ailleurs quans la vie s'échappe tout s'arréte, le corps meurt.
En effet, ça ne se résume pas à ça, ce que l'on sait d'elle se résume à une équation. Tout le reste en général n'est encore que très ésotérique et hypothétique.septour a écrit :C'est ton point de vue, je n'y vois pas d'inconvenient. Mais la vie ne se résume pas a une équation, a un calcul, a une observation au microscope; son etendue va bien au dela des obsvervations des scientifiques....qui d'ailleurs font un excellent travail.
Comment expliquer ça plus clairement. Admettons un dégradé de l'homme vers le chimpanzé. Imagine que tu as avec toi un curseur que tu promènes sur l'arbre phylogénétique des espèces. Si tu balades lentement ton curseur de l'homme jusqu'à l'ancêtre commun entre l'homme et le chimpanzé, tu y verras les changements effectués au cours du temps mais en sens inverse. En baladant ensuite le curseur de cet ancêtre vers le chimpanzé, tu obtiendras aussi un dégradé.Tan a écrit :Je suis désolé, mais je ne comprends pas ce que tu as voulu dire dans cette phrase.
Et toi tu n fais pas d'effort pour comprendre qu'il y a à la fois un dégradé et une notion d'espèce. C'est simplement que tu n'arrives pas à le digérer.Tan a écrit :Tu dis une chose et son contraire : « Cependant lorqu'on passe de l'une à l'autre, ce processus étant très lent, la limite entre les deux n'est en effet pas perceptible. Ce qui ne rend pas le mot espèce inadéquat pour autant ».
Il faut être logique. De deux choses l’une :
- Soit il y a un lent dégradé entre tous les êtres vivants, et dans ce cas toute notion d’espèce ne peut être qu’arbitrairement désignée et ne correspond à aucune réalité,
- Soit il y a une frontière nette entre les différentes espèces, et là la notion d’espèce prend tout son sens, et c’est la notion de « dégradé » qui n’a plus lieu d’être.
Lorsque je disais que c'était impossible, je voulais dire par là que définir l'individu le plus proche d'une autres espèce (en trouvant simplement le plus proche de l'ancêtre commun) reviendrait à définir des paramètres (comme ceux que tu donnes avec les protéines) et leur donner une valeur sur une échelle elle aussi à créer pour arriver à donner une note à chacun. Or cette application serait à la fois discriminatoire et absolument pas objective.Tan a écrit :C’est faux : grâce à la comparaison biomoléculaire, nous savons aujourd’hui mesurer la distance génétique qui sépare les espèces, en comparant certaines protéines, par exemple l’hémoglobine alpha ou le cytochrome C, présentes chez tous les êtres vivants avec de légères variations.
Si par là tu veux dire par exemple que les espèces sont équidistantes les unes des autres, saches que les résultats donnent en réalité une conclusion tout autre qui est que certaines espèces sont plus proches entre elles qu'avec d'autres.Tan a écrit :Or que découvre-t-on en mesurant ces dernières ? Contrairement à l’image de l’arbre évolutionniste de Darwin, on tombe sur des séquences discontinues avec un fait extraordinaire : tous les membres d’une séquence sont « moléculairement équidistants » des membres des autres séquences.
Je reformule: Un individu a bien plus de chance de ne pas être fossilisé que de l'être. (l'inverse dans la phrase serait "qu'un individu ne le soit pas").Tan a écrit :« Il est plus rare qu'un individu soit fossilisé plutôt que l'inverse » ?
Quel inverse ? Il est plus rare qu’un individu soit fossilisé plutôt qu’un fossile soit individualisé ?
Je n’ai pas dû comprendre ta phrase.
Aurais-tu des sources à cela? Parce que l'on m'a appris exactement le contraire.Tan a écrit :C’est vrai aussi bien au niveau macroscopique qu’au niveau moléculaire, mais en l’occurrence c’est l’étude de la comparaison biomoléculaire qui a permis d’établir cela.
De nombreuses protéines se retrouvent chez tous les êtres vivants. On peut donc analyser les différences existant entre la structure d’une même protéine chez une bactérie, une mouche, un poisson et l’homme. Or, après avoir analysé chez ces différents êtres une enzyme située dans les mitochondries, le cytochrome C, on constate qu’il y a autant de différence entre le cytochrome C d’une bactérie et celui d’une levure qu’entre celui de la bactérie et celui de l’homme. Même chose pour le Bombyx (un papillon) lorsqu’on le compare au poisson et à l’homme.
Exactement idantiques? Tu piques carrément ma curiosité car voila qui remet en question pas mal de choses dont j'étais certain. Si tu as plus que ta bonne parole pour étayer ce fait, tu me rendrais un grand service en élargissant mon champ de connaissance et tu m'ouvrirais la voie vers une autre manière de voir les choses.Tan a écrit :Ainsi, l’étude montre que la différence est toujours la même (environ 65%) entre la bactérie et tous les autres êtres apparus après elle au cours de l’évolution. Ce qui est incroyable, c’est que les cytochromes C se soient différenciés au même rythme chez tous les organismes depuis leur séparation, ce qui veut dire que les gènes codant pour cette protéine ont muté au même rythme.
Cela se confirme à tous les niveaux si l’on compare, par exemple, le cytochrome C du Bombyx à celui de tous les êtres plus évolués que lui, ou celui d’un poisson à celui d’êtres apparus après lui : plus l’ancêtre commun est proche, plus les différences de pourcentage entre l’être considéré et ceux apparus après lui sont faibles (mais toujours exactement identiques).
M'appater avec un scientifique japonais. Vilain! Tu sais que je ne résisterai pas à aller voir de plus prèsTan a écrit :Ce que je viens de t’expliquer. Tu devrais t’intéresser aux travaux de Motoo Kimura.
Je suis forcé d'admettre que c'est vrai.Tan a écrit :Vu l’immense différence entre la durée de vie d’une mouche et d’un homme, il y a 250 fois plus de chances qu’un gène quelconque d’une mouche mute au cours d’une année que le même gène mute chez un homme. Au bout de 4 millions d’années, il y a un milliard de fois plus de chances qu’une mutation ait eu lieu dans un gène de mouche que dans un gène d’homme codant pour la même protéine.
La marque entre parenthèse est très juste, c'est pourquoi si Kimura-san (pardon, ça m'a échappéTan a écrit :Pourtant, depuis des centaines de millions d’années, les protéines de cytochrome C se modifient au même rythme, en fonction du temps géologique. Et ce phénomène n’existe pas que pour le cytochrome C (c’est la même chose pour l’hémoglobine par exemple). Or, d’après le modèle darwinien, rien dans l’évolution ne devrait procéder de manière synchronisée.
Oula oula, au lieu de me donner des noms, tu n'aurais pas des liens plus précisément. Pas que je sois feignant mais une personne passant éventuellement par là serait sans doute contente de pouvoir accéder à l'origine de ton intervention.Tan a écrit :Cette fabuleuse coordination générale sur des centaines de millions d’années que je viens d’évoquer n’a évidemment aucun rapport avec les modifications environnementales puisque ces modifications sont aléatoires (ce qui est inconciliable avec une quelconque coordination).
Si les mutations au hasard avaient été plus fortes que ce système régulateur d’origine inconnue (qu’on appelle l’horloge moléculaire), le génome de la mouche aurait dû avoir accumulé bien plus de mutations que celui de l’homme. Or, ce n’est absolument pas le cas.
Quant au « il me semble », je te suggère de te documenter sur les travaux de Vincent Fleury, Michael Denton, Stephen Jay Gould, Rémy Chauvin, Pierre-Paul Grassé, Anne Dambricourt etc. Tu verrais alors peut-être que tes connaissances en la matière ne sont plus à jour.
Je crois te suivre mais je ne suis pas certain d'être d'accord. Ce que tu dis là suppose qu'une certaine mutation serait capable de bouleverser grandement l'espèce en elle-même. Cela signifierait-il qu'un individu subissant une macromutation serait d'une espèce différente de ses parents? Et si c'est bien ce que j'ai compris, est-ce tangible dans la mesure où de ce fait, il s'avérerait impossible à cet individu de se reproduire avec ses semblables (qui sont de la même espèce que les parents de cet individu et n'ont pas subi la mutation)?Tan a écrit :Eh bien c’est simple : nous pouvons identifier deux types de mutations :
- Les micromutations qui ne donnent pas lieu à un changement d’espèce. Les moustiques ont beau s’adapter au DDT, ils n’en demeurent pas moins des moustiques ! Les processus darwiniens de hasard et sélection expliquent très bien les micromutations, et il n’y a rien à ajouter là-dessus.
- Les macromutations qui sont le passage d’une espèce à une autre. Là, il y a des sauts qualitatifs (de plusieurs ordres de grandeur parfois) dans l’échelle de la complexité, et les mécanismes darwiniens sont incapables d’en rendre compte de façon plausible (et il est fort probable qu’elles soient déterminées par des lois physiques du même ordre que celles qui font que tous les cristaux de neige auront toujours six branches, ce qui ferait que le nombre de formes que peut prendre le vivant serait fini). Cf Michael Denton.
Ainsi, il doit exister une structure sous-jacente à toutes les formes du vivant (déterminées par les lois de la physique), des formes archétypales faisant qu’un ensemble fini de formes naturelles réapparaîtra encore et toujours partout dans l’univers où il y a de la vie à base de carbone.
Ainsi, il doit exister une structure sous-jacente à toutes les formes du vivant (déterminées par les lois de la physique), des formes archétypales faisant qu’un ensemble fini de formes naturelles réapparaîtra encore et toujours partout dans l’univers où il y a de la vie à base de carbone.
C'est en effet ce à quoi on peut s'attendre. Je suis resté sceptique mais je ne me ferme pas à cette éventualité. D'ailleurs la notion d'englobage convient parfaitement et est plus correcte que la notion de remplacement.Tan a écrit :Il est tout à fait normal et justifié que tu demeures sceptique face à ces développements inattendus des sciences de la vie. Lorsque les pionniers de la physique quantique ont montré que les particules élémentaires étaient non locales, le scepticisme fut de rigueur.
Or les sciences de la vie étant tributaires des avancées de la physique, elles sont toujours en retard par rapport à la physique. Une fabuleuse révolution ayant eu lieu en physique (avènement de la MQ et de la théorie du big bang), il est à prévoir que le darwinisme sera bientôt englobé par une théorie plus vaste comme la relativité a englobé la physique newtonienne.
Ce n’est pas exactement cela : toutes les espèces sont équidistantes de leur ancêtre commun le plus proche. Evidemment, plus l’ancêtre commun est proche, plus les différences entre lui et ceux apparus après lui sont faibles.Mil21 a écrit : Si par là tu veux dire par exemple que les espèces sont équidistantes les unes des autres, saches que les résultats donnent en réalité une conclusion tout autre qui est que certaines espèces sont plus proches entre elles qu'avec d'autres.
Penser que le chimpanzé est équidistant de l'homme et du crocodile, cela m'étonnerait franchement que les résultats disent cela. Si tu as des sources, tu es plus qu'invité à les donner.
Absolument, on peut dire qu’un jour, un singe a accouché d’un petit australopithèque (ou plutôt, une même génération de singes a accouché de la première génération d’australopithèques).Mil21 a écrit : Je crois te suivre mais je ne suis pas certain d'être d'accord. Ce que tu dis là suppose qu'une certaine mutation serait capable de bouleverser grandement l'espèce en elle-même. Cela signifierait-il qu'un individu subissant une macromutation serait d'une espèce différente de ses parents? Et si c'est bien ce que j'ai compris, est-ce tangible dans la mesure où de ce fait, il s'avérerait impossible à cet individu de se reproduire avec ses semblables (qui sont de la même espèce que les parents de cet individu et n'ont pas subi la mutation)?
Ca pour sûr ! Celui qui démontrera et décrira ces mécanismes sera immédiatement récompensé d’un prix Nobel.Mil21 a écrit :Si j'ai tord dis le moi, je ne connais pas tout de ces recherches, j'essaie de me documenter mais il est vrai qu'avant de tout comprendre, quelques petites précisions s'imposent.
Note: si cette structure sous-jacente existe, et qu'elle est bien déterminées par les lois de la physique, sa découverte vaudrait le prix Nobel. Pour sûr. D'ailleurs je suis soulagé que tu aies indiqué que les lois de la physiques en seraient à l'origine. J'étais à vrai dire fébrile à l'idée de voir ressurgir la notion d'"entité consciente qui régule tout ça".
Absolument, le darwinisme conserve toute sa place pour expliquer un certain nombre de phénomènes, mais il est dommage qu’il soit si difficile de faire admettre qu’il n’explique pas tout et qu’il donne une vision déformée de ce qu’est l’évolution en contredisant certains faits avérés. Le pouvoir explicatif du darwinisme est finalement assez faible et c’est une véritable révolution qui guette les sciences du vivant, comparable à la révolution qu’a été la physique quantique en physique.Mil21 a écrit : C'est en effet ce à quoi on peut s'attendre. Je suis resté sceptique mais je ne me ferme pas à cette éventualité. D'ailleurs la notion d'englobage convient parfaitement et est plus correcte que la notion de remplacement.
Alors je suis content. Si en plus tu te plonges dans les recherches de Denton, tu n’as pas fini d’être étonné.Mil21 a écrit :PS: j'ai regardé un peu les recherches de Motoo Kimura avant de répondre, et je dois avouer que j'en suis resté scotché. D'autant que cette théorie ne remet pas en question la théorie synthétique de l'évolution qu'elle complète (en bousculant simplement certains préjugés que nous avions de celle-ci, c'est normal d'ailleurs). Je dois avouer que son étude m'a beaucoup intrigué.
PS 2: Ce sujet est vraiment passionnant, je ne m'attendais pas à en apprendre autant.
Oui effectivement, le modèle darwinien est remis en cause par un certain nombre de faits contredisant le darwinisme, ainsi que par tout ce qu’il est incapable d’expliquer. Remettre en cause le darwinisme comme théorie absolue de l’évolution n’a rien à voir avec la remise en cause de l’évolution en elle-même, et cet amalgame que tu as fait est une suspicion de créationnisme infondée dont je me passerai bien la prochaine fois.patlek a écrit : Tu dis qu' il y a remise en cause diu modele darwinien
Ce qui a permis aux mamiféres de se développer, et de "regner" sur terre, c' est la disparition des dinosaures, si ceux ci n' avait pas disparut, on ignore franchement totalement a quoi ressemblerait la planete aujourd'hui; et quels especes la peuplerait. Parce que les dinosaures aurait continué d' évoluer, et ils auraient continuer de jouer leur role de redoutable prédateurs pour les mamiféres.Bref, contrairement à ce que prédit le Darwinisme, si l’on rembobinait le film de l’évolution jusqu’à la première cellule vivante, et qu’on laisse à nouveau l’évolution s’effectuer, nous retomberions à coup sûr sur un hominidé conscient de lui-même (ainsi que sur des lions, des zèbres, des papillons, des grenouilles, des roses etc.
patlek a écrit : Ce qui a permis aux mamiféres de se développer, et de "regner" sur terre, c' est la disparition des dinosaures, si ceux ci n' avait pas disparut, on ignore franchement totalement a quoi ressemblerait la planete aujourd'hui; et quels especes la peuplerait. Parce que les dinosaures aurait continué d' évoluer, et ils auraient continuer de jouer leur role de redoutable prédateurs pour les mamiféres.