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Cædite eos. Novit enim Dominus qui sunt eius.

Seleucide a écrit :Cædite eos. Novit enim Dominus qui sunt eius.

Parole du Seigneur ?

"Cædite eos. Novit enim Dominus qui sunt eius."

Traduction:

"Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens."

ou

"Tuez-les, car le seigneur connaît les siens"

Oh, t'inquiète, en tant que Cathare, je connais !
Mon "Parole du Seigneur" était bien entendu de l'humour noir.

Gaëlle a écrit :Oh, t'inquiète, en tant que Cathare, je connais !
Mon "Parole du Seigneur" était bien entendu de l'humour noir.

Longue vie à toi mon ami. Est-ce que les cathares sont pour l'abolition de l'argent comme Jésus?

Bonjour Gaétan.
De l'argent, il en faut dans ce monde imparfait, ne nous leurrons pas (ne serait-ce que pour payer les impôts). Mais les cathares essayent de se détacher le plus possible du monde matériel. Pour ma part, c'est difficile car j'ai encore des enfants scolarisés. Mais je suis pour la décroissance, et je privilégie des échanges de biens et de services sans passer par la monnaie, par exemple des légumes contre des séances de sophrologie, ou un dépannage informatique contre du bois de chauffage. Je n'ai ni TV, ni smartphone, pas de vêtements de "marque", je ne vais pas "au ski" etc.
Je ne suis pas privée, tout cela m’indiffère. Il y a peu, cela me mettait en colère, et j'étais adhérente de plusieurs associations dans différents domaines (Réseau Solidarité, Amnesty Internationale, Casseurs de pub, Colibris etc) mais je pense que cela nourrit les égrégores sataniques : faire le bien en étant soi-même dans un état d'esprit de révolte, ce n'est pas bon.

eric121 a écrit : Je ne t'ai pas demandé ce que signifie en français couper
Quel est le texte qui dit que couper la main du voleur signifie empêcher la main du voleur ?

C'est dans la sourate 5.

Gaëlle a écrit :Bonjour Gaétan.
De l'argent, il en faut dans ce monde imparfait, ne nous leurrons pas (ne serait-ce que pour payer les impôts). Mais les cathares essayent de se détacher le plus possible du monde matériel. Pour ma part, c'est difficile car j'ai encore des enfants scolarisés. Mais je suis pour la décroissance, et je privilégie des échanges de biens et de services sans passer par la monnaie, par exemple des légumes contre des séances de sophrologie, ou un dépannage informatique contre du bois de chauffage. Je n'ai ni TV, ni smartphone, pas de vêtements de "marque", je ne vais pas "au ski" etc.

Moi ce dont je te parle c'est de troc universel, donc tu n'as pas besoin de donner à qui te donne mais tu reçois d'un autre. Ex: Je fais de la plomberie et je ne demande rien pour mes services et je vais au marché et je prends gratuitement ce dont j'ai besoin. J'offre mes services gratuitement et je reçois gratuitement.

Ça on y est pas encore !
Mais il y a le principe des SELS et des réseaux d'échanges : ils ne se font pas forcément avec la même personne, ni dans le même laps de temps bien entendu.

Gaëlle a écrit :Ça on y est pas encore !
Mais il y a le principe des SELS et des réseaux d'échanges : ils ne se font pas forcément avec la même personne, ni dans le même laps de temps bien entendu.

Il raconte n'importe quoi Gaetan!
Il ne se rend même pas compte qu'il se contredit à chaque réponse.
Il croit que le boulanger va faire du pain gratuitement pour pouvoir aller prendre des pommes gratuitement.
C'est exactement ce qu'il dénonce.
Le boulanger fait du pain EN ECHANGE de quelques pommes.
Si le boulanger ne fait plus de pain, il ne pourra plus aller prendre des pommes.
Quand on dit en échange, il n'y a plus de gratuité.
Trop fier pour s'en rendre compte.

Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front : obligation de travailler pour gagner sa vie.

Que son travail soit vendu ou qu'il soit échangé, le boulanger doit travailler.
Si la société choisie l'échange c'est qu'elle est devenue "communiste", le boulanger comme le salarié travaille pour lui, et non pour satisfaire un "inactif de profession".

@Dede 95

Encore une contradiction.
Pain en échange de la sueur de ton front.

Dede 95 a écrit :Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front : obligation de travailler pour gagner sa vie.

Encore une fois, on voit là la "bonté" du démiurge : tu oublies de préciser la suite de Genèse 3:19 : "
C'est à la sueur de ton front que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière."
Et bien non, nous ne sommes pas "poussière". Nous sommes consubstantiels à Dieu, qui est Esprit.

Et je te rappelle ce que Jésus a dit dans Matthieu 6, 24-34 "Aucun homme ne peut servir deux maîtres : ou bien il détestera l'un et aimera l'autre, ou bien il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent. C'est pourquoi je vous dis : ne vous faites pas tant de souci pour votre vie, au sujet de la nourriture, ni pour votre corps, au sujet des vêtements. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moissons, ils ne font as de réserves dans les greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ? D'ailleurs, qui d'entre vous, à force de souci, peut prolonger tant soit peu son existence ? Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. Or je vous dis que Salomon lui-même, au sommet de sa gloire n'était pas habillé comme l'un d'eux. Si Dieu habille ainsi l'herbe des champs, qui est là aujourd'hui et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ? Ne vous faites donc pas tant de souci ; le dites pas : Qu'allons-nous manger ? ou bien : Qu'allons-nous boire ? ou encore : Avec quoi nous habiller ? Tous cela, les païens le recherchent. mais votre Père du ciel sait que vous en avez besoin. Cherchez d'abord le Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. Ne vous faites pas tant de souci pour demain : demain se souciera de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine."

Dede 95 a écrit : Si la société choisie l'échange c'est qu'elle est devenue "communiste", le boulanger comme le salarié travaille pour lui, et non pour satisfaire un "inactif de profession".

N'importe quoi : le travail EST un échange, puisque tu donnes tes compétences contre un salaire.
Dans le cas rapporté ici, on se passe de l'argent, et l'échange est simplement différé.
L'argent en soit n'a aucune valeur, il a été créé pour faciliter les échanges.

Bien dit.

musulman49 a écrit :Non.
Pour faire des tranches de pain je vais trancher le pain.
C'est indépassable.

Non, tu tranches si tu veux, mais en tranchant... tu coupes, on appelle cela un synonyme.
Il faut être de mauvaise foi comme tu l'es pour dire le contraire.