Histoire de la religion Catholique 27
Posté : 27 févr.06, 04:49
Au II siècle, le paganisme avait esseyé de se réhabiliter dans la philosophie stoicienne ; le mouvement n'effleura qu'une élite intellectuelle.
Par contre au III siècle, une anxiété profonde et le besoin de croire favorisèrent la fortune de certaines formes rajeunies du paganisme : néoplatonisme, mithriacisme, manichéisme.
Le néoplatonisme nous apparait comme le dernier grand effort philosophique des Grecs pour expliquer le mystère du monde.
Son chef Plontin enseignait une théorie panthéistique analogue à celle des gnostiques : L'Etre infini, L' Un tout puissant peut donner sans perdre ; il engendre donc un second principe, et celui-ci un troisième, et ainsi de suite jusqu'à la matière et jusqu'au mal
Voilà comment nous dérivons de l'Un qui constitue le véritable fond de notre âme ; tout le but de la spiritualité plotinienne consistera donc à nous unir intimement à cet Un divin et à nous élever par des purifications successives jusqu'à la contemplation de l'Etre et même jusqu'à l'extase.
Mais si transcendante que soit cette théorie spiritualiste, elle n'exclut pas les doctrines religieuses traditionnelles : polythéisme, mythes, magie ; tous ces éléments ont un rôle à jouer dans la conversion de l'homme vers l'immatériel et l'ineffable. Ainsi s'établissait l'accord entre la religion paienne et la philosophie ; on espérait sauver l'une par l'autre. C'est pourquoi, surtout avec le disciple de Plotin, Porphyre, le néoplatonisme se montra l'adversaire du christianisme.
Porphyre composera entre 290 et 300 un ouvrage en 15 livres intitulé '' Contre les chrétiens '' écrit perfide ou tout en reconnaissant la beauté de la religion de Jésus, il s'efforce d'y découvrir des contradictions et des invraisemblances.
Il fut le premier inventeur d'un Paulinisme opposé au Pétrinisme.
Néanmoins, le néo-platonisme demeura un mouvement intellectualiste incapable de pénétrer les masses.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Porphyre_de_Tyr
Par contre au III siècle, une anxiété profonde et le besoin de croire favorisèrent la fortune de certaines formes rajeunies du paganisme : néoplatonisme, mithriacisme, manichéisme.
Le néoplatonisme nous apparait comme le dernier grand effort philosophique des Grecs pour expliquer le mystère du monde.
Son chef Plontin enseignait une théorie panthéistique analogue à celle des gnostiques : L'Etre infini, L' Un tout puissant peut donner sans perdre ; il engendre donc un second principe, et celui-ci un troisième, et ainsi de suite jusqu'à la matière et jusqu'au mal
Voilà comment nous dérivons de l'Un qui constitue le véritable fond de notre âme ; tout le but de la spiritualité plotinienne consistera donc à nous unir intimement à cet Un divin et à nous élever par des purifications successives jusqu'à la contemplation de l'Etre et même jusqu'à l'extase.
Mais si transcendante que soit cette théorie spiritualiste, elle n'exclut pas les doctrines religieuses traditionnelles : polythéisme, mythes, magie ; tous ces éléments ont un rôle à jouer dans la conversion de l'homme vers l'immatériel et l'ineffable. Ainsi s'établissait l'accord entre la religion paienne et la philosophie ; on espérait sauver l'une par l'autre. C'est pourquoi, surtout avec le disciple de Plotin, Porphyre, le néoplatonisme se montra l'adversaire du christianisme.
Porphyre composera entre 290 et 300 un ouvrage en 15 livres intitulé '' Contre les chrétiens '' écrit perfide ou tout en reconnaissant la beauté de la religion de Jésus, il s'efforce d'y découvrir des contradictions et des invraisemblances.
Il fut le premier inventeur d'un Paulinisme opposé au Pétrinisme.
Néanmoins, le néo-platonisme demeura un mouvement intellectualiste incapable de pénétrer les masses.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Porphyre_de_Tyr