Re: Daesh imite leur prophete, Mahomet
Posté : 23 avr.17, 05:20
Si tu le dis...Citizenkan a écrit :Encore une fois, je n'ai pas lancé un débat, je n'ai fait qu’émettre une réflexion incongrue
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Si tu le dis...Citizenkan a écrit :Encore une fois, je n'ai pas lancé un débat, je n'ai fait qu’émettre une réflexion incongrue
Je continue avec Le Bon :Etoiles Célestes a écrit : Si tu le dis...
Qui et quand raconte t-on ça?Citizenkan a écrit :Je continue avec Le Bon :
« Les Arabes, dit Herder, ont conservé les mœurs patriarcales de leurs ancêtres ; ils sont, par un singulier contraste, sanguinaires et obséquieux, superstitieux et exaltés, avides de croyances et de fictions ; ils semblent doués d'une éternelle jeunesse, et sont capables des plus grandes choses lorsqu'une idée nouvelle les domine. Libre, généreux et fier, l'Arabe est en même temps irascible et plein d'audace ; on peut voir en lui le type des vertus et des vices de sa nation ; la nécessité de pourvoir lui-même à ses besoins le rend actif ; il est patient à cause des souffrances de toute nature qu'il est obligé de supporter ; il aime l'indépendance comme le seul bien dont il lui est donné de jouir, mais il est querelleur par haine de toute domination. Dur envers lui-même, il devient cruel et se montre trop souvent avide de vengeance.
« L'analogie de situation et de sentiment inspirait à tous les mêmes points d'honneur, le glaive, l'hospitalité, l'éloquence faisaient leur gloire ; l'épée était l'unique garantie de leurs droits ; l'hospitalité embrassait pour eux le code de l'humanité et l'éloquence, au défaut d'écriture, servait à terminer les différends qui ne se vidaient pas par les armes. »
L'instinct du pillage et le caractère batailleur des Arabes nomades en font toujours de redoutables voisins pour les peuples civilisés, et ces derniers les considèrent volontiers comme de véritables brigands ; mais le point de vue des Arabes est autre. Ils sont tout aussi fiers du pillage d'une caravane que les Européens peuvent l'être du bombardement d'une ville, de la conquête d'une province, ou d'exploits analogues.
Ce fut d'ailleurs grâce à ces instincts enracinés de guerre et de pillage, que les Arabes nomades devinrent d'excellents guerriers sous les successeurs de Mahomet et firent rapidement la conquête du monde. Dans les conditions nouvelles où ils se trouvèrent soumis, leurs instincts primitifs restèrent invariables, car le caractère d'un peuple ne change guère, mais ils se manifestèrent sous des formes nouvelles : l'amour du pillage devint l'amour des conquêtes ; leurs habitudes de générosité donnèrent naissance à ces mœurs chevaleresques que tous les peuples de l'Europe ont imitées ensuite. Leurs habitudes de rivalités intestines leur furent d'abord utiles à un certain degré, en provoquant chez eux un vif esprit d'émulation ; mais, trop enracinées pour pouvoir être contenues longtemps dans de justes limites, elles les perdirent.
Ce furent les Arabes nomades qui formèrent une grande partie des armées des successeurs de Mahomet, et, comme conquérants, rendirent les plus grands services à ces derniers ; mais ce ne fut pas certainement chez eux que se recrutèrent les savants et les artistes qui donnèrent un si brillant éclat à la civilisation des disciples du prophète.
Les nomades ont toujours dédaigné absolument les conquêtes de la civilisation, et préfèrent de beaucoup leur existence au désert. C'est là un de ses sentiments héréditaires analogues à ceux qu'on rencontre aussi chez les Indiens de l'Amérique, et contre lesquels aucun argument ne saurait prévaloir. Ils ont toujours refusé, en Syrie notamment, les terres qu'on leur offrit pour s'y fixer. Ces nomades, dont la fière et noble allure frappe tous les voyageurs, savent se suffire, sans les ressources artificielles de la civilisation, et ils n'auraient pas cédé le pas au plus altier baron féodal du moyen âge. La vie du désert n'est pas au surplus sans charme, et je confesserais volontiers que si j'avais à choisir entre cette vie indépendante et l'existence d'un manœuvre occupé douze heures par jour dans une usine à un abrutissant métier, l'hésitation ne serait pas longue.
Tout en étant restés aux formes les plus primitives de l'évolution des sociétés humaines, formes que les conditions d'existence au désert les empêchent de franchir, les Arabes nomades sont fort supérieurs aux autres peuples pasteurs que nous rencontrons encore sur divers points du globe. J'ai causé bien des fois avec eux, et a m'a semblé que leur conception de l'existence valait certainement celle de beaucoup d'Européens fort civilisés. Nous verrons plus tard par leurs poésies que si ces nomades sont réellement des demi-sauvages par leurs coutumes, ils ne le sont pas par leurs pensées. Il est rare qu'un nomade ne soit pas doublé d'un poète.
Il est doublé d'un poète, et, comme beaucoup de poètes, il est doublé aussi d'un enfant. Aux caractéristiques psychologiques que nous avons données du nomade il faut, en effet, ajouter celle-ci, la plus importante de toutes peut-être : qu'il possède, malgré son calme apparent, un caractère très mobile le rapprochant singulièrement de la femme et de l'enfant. Comme eux, il n'a guère pour guide que l'instinct du moment. Comme eux encore, il juge d'après les apparences, se laisse éblouir facilement par le bruit, l'éclat, la pompe extérieure ; et l'éblouir constitue le meilleur moyen de le convaincre.
Il en est ainsi de toutes les races ou de toutes les nations primitives, et a en est ainsi des femmes et des enfants parce qu'ils représentent également des formes inférieures de l'évolution humaine. Le nomade n'est en réalité qu'un demi-sauvage. Demi-sauvage intelligent assurément, mais qui depuis des milliers d'années n'a pas fait un pas vers la civilisation et, par conséquent, n'a subi aucune des transformations accumulées par l'hérédité chez l'homme civilisé. Si, comme nous le croyons, les caractères psychologiques suffisent à établir des différences profondes entre les hommes, on peut dire que l'Arabe sédentaire et l'Arabe nomade forment deux races véritablement séparées par un abîme.
Les produits de la civilisation arabe de l'Espagne prouvent que cette race brilla par sa haute intelligence, et son histoire prouve qu'elle brilla aussi par son caractère chevaleresque et sa bravoure ; mais les luttes intestines qui furent la vraie cause de sa fin prouvent également que certaines caractéristiques fondamentales du caractère arabe s'étaient maintenues chez elle.
Je vous ai donné la source plus haut, mais encore :Etoiles Célestes a écrit : Qui et quand raconte t-on ça?
C'est du racisme caractérisé, ça...Citizenkan a écrit :Parmi les divers facteurs qui contribuent à déterminer l'évolution d'un peuple, les aptitudes intellectuelles et morales de sa race seront toujours les plus puissants.
Pour l'européen d'après 1945, peut-être, et même surement, mais pas pour Le Bon qui est soupçonné par un vilain anachronisme d'avoir inspiré le nazisme allemand...spin a écrit :C'est du racisme caractérisé, ça...
Pourquoi tu me racontes tout ça, quel rapport avec les questions que je t'ai posées?Citizenkan a écrit :mais encore :
Parmi les divers facteurs qui contribuent à déterminer l'évolution d'un peuple...
Vous aurez tout simplement compris que je n'y ai pas répondu...Etoiles Célestes a écrit : Pourquoi tu me racontes tout ça, quel rapport avec les questions que je t'ai posées?
Gustave Le Bon a aussi écrit à un moment : "Les Juifs n’ont possédé ni arts, ni sciences, ni industrie, ni rien de ce qui constitue une civilisation…". En 1886, on peut dire qu'il avait des excuses. Mais se référer à lui à présent, heu...Citizenkan a écrit :Pour l'européen d'après 1945, peut-être, et même surement, mais pas pour Le Bon qui est soupçonné par un vilain anachronisme d'avoir inspiré le nazisme allemand...
Je ne lis pas ce que tu me colles.Citizenkan a écrit :La suite.
Justement, le chercheur objectif ne rechigne pas à s'inspirer d'auteurs controversés, car les idées priment sur leurs auteurs !spin a écrit :Gustave Le Bon a aussi écrit à un moment : "Les Juifs n’ont possédé ni arts, ni sciences, ni industrie, ni rien de ce qui constitue une civilisation…". En 1886, on peut dire qu'il avait des excuses. Mais se référer à lui à présent, heu...
Une "objectivité" qui donne du racisme, au pire sens du terme, j'ai un peu de mal...Citizenkan a écrit :Justement, le chercheur objectif ne rechigne pas à s'inspirer d'auteurs controversés, car les idées priment sur leurs auteurs !
Il faut distinguer le bon grain de l'ivraie, en sachant que la notion de racisme est élastique, et qu'elle est soumise aux aléas du temps...spin a écrit :Une "objectivité" qui donne du racisme, au pire sens du terme, j'ai un peu de mal...
C'est quand même marrant qu'un mec qui revendique l'islman religion universelle, nous renvoie toujours aux arabes.Citizenkan a écrit : « Les Arabes,....................
Les arabes en sont les premiers véhiculent,marco ducercle a écrit : C'est quand même marrant qu'un mec qui revendique l'islman religion universelle, nous renvoie toujours aux arabes.