Iszha a écrit :
1) Bonjour Calice, qu'est-ce donc que s'accrocher à ses vieux shémas selon toi ? N'est-il pas d'avoir une vision de ce que nous pensons être Dieu et de ne jamais vouloir en déroger? Faut-il donc toujours se remettre en question côté foi pour évoluer?
bonjour Iszha,
les vieux schémas sont ceux du conditionnement de l'égo dans la vie profane , c'est le masque des apparences ex:on veut être comme si ou comme ca et que les choses se passent comme ci ou comme ca , les chose ne sont pas vues dans leur essence , c'est à dire du point de vue de l'âme.Ca peut être s'accrocher à des doctrines , au tangible , au matériel , au rationel.Alors que les choses ne sont jamais ce qu'elles paraissent être et que rien n'est définitif , tout peut changer à chaque instant même les pires situations .
Iszha a écrit :
2) Et si cette souffrance devait cesser un jour. Le jour où nous comprenons profondément qu'aucune distance ne nous sépare de Dieu. «Nous sommes Un avec Lui»
tout à fait , nous faisons un avec Lui quand on nous avons dépassé l'égo, les voiles se déchirent alors et c'est celà la voie du Christ , un voie de purification de l'égo:Christ crucifié c'est l'égo crucifié .C'est celà le chemin, arriver à voir par l'esprit et pas par l'égo (l'égo existant toujours pour interagir avec les autres mais nous n'en sommes pas dupe )
Iszha a écrit :
Sommes-nous condamnés à vivre dans un désert sans fin, sans jamais trouver cette Source d'eau vive dont Christ nous parlait !
_Et si nous trouvions cette Source, nous serait-il donné de nous abreuver seulement de temps en temps, sans jamais assouvir complètement notre soif !?
Sur cette terre oui , tant qu'un travail spirituel n'a pas été fait .Les tourments de l'âme sont inhérents à notre condition .Les saints ont connu celà et attendait la mort avec impatience pour être unis enfin au Bien -Aimé.
Iszha a écrit :
Je sais ce qu'est cette souffrance de l'âme. J'en pliais parfois littérallement en deux de douleur tellement ce manque était immense, et pourtant j'étais une Chrétienne née de nouveau et sauvée par grâce; pourtant cette «assurance» de mon salut ne m'a apporté qu'une relative joie, car le bonheur intense qui était mien était entrecoupé de moment de tristesse insondable... Je souffrais horriblement du manque de sa Présence (Quand on a vécu cette expérience, on ne peut plus s'en passer ") Autant je montais en vivant des moments de grâce merveilleuse, autant je descendais dans les affres du désespoir.
Et bien tu es une vraie mystique et tu en en train de te purifier , j'ai connu celà aussi .C'est périodes de descente dans les ténèbres et de remontées sont tout à fait caractéristiques d'un vrai travail spirituel , et tout ceux qui sont en chemin passent par là on ne peut y couper .
La souffrance est vraiment inhérente au travail spirituel, indissociable , donc ne ta fais pas de souci tu es tout à fait sur la bonne route et tu n'es pas seule à ressentir celà .
Ce que tu appelles les affres du désespoir (et que j'ai connu aussi) sont en fait les scories du passé ( karma) qui passe devant l'âme et quand l'âme les voit elle en est troublée , ce sont des états inétrieurs négatifs qui s'éliminent , donc quand ca arrive tu devrais te réjouir car c'est un nettoyage , juste un mauvais moment à passer .Tu peux t'aider du reste avec des plantes (millepertuis par exemple ) pour passer ces étapes .
Donc il y alternance de ces étapes jusqu'à la purification complète ou là , on est tranquille , mais tant qu'il y a quelque chose à éliminer il faut que ca passe.
Iszha a écrit :
Mes émotions étaient beaucoup trop instables pour qu'il y'ait paix et harmonie en moi. Il m'a fallu faire un long cheminement dans la compréhension du vrai lâcher prise pour commencer à entrevoir la Lumière au bout du chemin.
c'est un parcours normal.La paix et l'harmonie c'est quand la purification est faite , tous les saints et ceux qui ont un chemin spirituel souffre sur cette terre et les évènements extérieurs ne les ménagent pas .Mais comme il est dit dans la Bible , c'est pour un gain futur .
Iszha a écrit :
Je lisais cette phrase un jour qui m'a marqué:
" L'amour épanoui c'est quand l'absence de l'autre nourrit notre âme autant que sa présence "
Il en est de même pour Dieu, On ne devrait "jamais"
(même de temps en temps) souffrir de son absence. ")
Ce manque est inhérent pourtant à notre condition, les saints ont tous souffert de ce manque mais connaissaient aussi des moments de grandes félicité tels que tu les a décrit .Et c'est pour celà que les évènements extérieurs ne les touchaient pas .Ils vivaient par l'esprit et pas par le charnel.
Pour ne plus souffrir du manque ,il faut être complètement accompli et quand on est ainsi on n'a plus rien à faire ici .A part aider les autres , donc c'est la travil du guide et il y a très peu de vrai guide sur terre.