pauline.px a écrit :
Cela fait 56 ans qu’on fait exploser des arcs électriques dans d’innombrables cocktails, sur d’innombrables surfaces, dans toutes les conditions de température et de pression possibles. Et on fabrique de belles molécules, toutes plus belles et plus complexes les unes que les autres mais rien qui ne ressemble à l’idée commune de vie.
Et on n’a pas encore répondu à la question de la pérennité de ces premières formes de vie.
Pauline, pour faire simple, la vie est une représentation d'énergie stable... est-ce simple... hmmm
Disons qu'à partir du Big Bang, les quarks, les atomes, la matière en général cherche à acquérir un niveau d'énergie le plus stable possible.
La vie n'est qu'un processus comme d'autre, entièrement biochimique, qui permet d'organiser des molécules dans un état d'énergie permettant leur pérennité...
Les premiers acides aminés ne sont pas arrivés par hasard, c'est une organisation d'atomes qui a permis d'arriver à un niveau de chaos moins élevé, donc à une 'espérance de vie' de cette molécule plus grande. La première protéine constituée de plusieurs acides aminés a suivi le même déroulement: comme l'état d'énergie de plusieurs acides aminés combinés entre eux est plus stable, ces acides aminés se sont liés entre eux. Et c'est pareil pour la 1ère cellule, pour le premier organisme multicellulaires puis au premier végétal/animal et ainsi de suite... Nous ne sommes que des états d'énergie très stable et nous tendons vers une stabilité encore plus grande, pas parce que nous le voulons, mais parce que la vie, l'évolution, ce n'est que ça...
Si la vie était proche de l’inanimé la science le saurait. À moins qu’elle ne soit complètement à côté de la plaque.
Nous ne savons pas où nous trouvons dans l'échelle de l'évolution : une branche morte, le début d'une nouvelle branche, qui sait... Si nous sommes une branche morte, les humains ne survivront pas et une forme de vie plus stable les supplantera. Si nous sommes au début d'une nouvelle branche, cela veut dire que dans des dizaines de milliers d'années, nos descendants auront acquis une conscience si importante de l'univers que nous paraitrons comme nous apparaissent les hommes de cro magnons d'il y a 100000 ans, primitifs et limités.
Vous pouvez vous arcbouter sur l’idée qu’entre un atome de carbone et un cerveau de prix Nobel la distance est relative à notre bagage judéo-chrétien et qu’elle n’a absolument rien d’absolue, il faut davantage d’arguments que votre conviction. (la mesure de la distance est peut-être obérée par nos représentations idéologiques mais pas la distance elle-même)
Il faut arrêter de penser que les scientifiques se basent sur les convictions... "avant de regarder l'épine dans le pied de ton voisin, regarde la poutre qui est dans ton oeil"...
Aujourd’hui, nous savons que l’évolution est le produit de mutations aléatoires.
Ce que l’une a fait la prochaine peut le défaire, tout peut être annulé par une mutation létale ou tératogène, mais des mutations successives peuvent confirmer une tendance, tout est possible… car ce mouvement est le fruit du hasard.
Définis hasard... La vie ne joue pas aux dés ni au loto...
Or, moi, je reste surprise qu’on n’en sache pas plus.
Comment se fait-il que ce jeu de hasard n’ait pas été décortiqué, ne fut-ce que sur une lignée donnée ?
Si nous sommes à ce point ignorants alors pourquoi vraiment parler d’une théorie de l’évolution ? Parlons seulement d’une histoire de l’évolution.
Hou la la, ma pauvre Pauline...
Qu'on en sache pas plus? Mais on sait tout sur l'évolution : depuis quand, comment, pourquoi, à quelle vitesse...
Il existe des milliers de preuves de la validité de la théorie de l'évolution. On la nomme théorie, pas hypothèse. Une théorie s'appuie sur des faits concrets, empiriques, vérifiables...
La théorie de l'évolution est vraie, jusqu'à preuve du contraire... mais ce n'est qu'une expression que les scientifiques mettent 'pour la forme', ils savent tous que l'évolution s'est passée telle que décrite, en général.
Mais lisez des bouquins scientifiques sur l'évolution !!!
À vous lire, s’il vous plaît
On voit en tout cas votre méthode : nier nier nier jusqu'à ce que votre interlocuteur en ait marre de buter sur un mur borné et change de trottoir... Vous devriez faire démarcheur à domicile