Je voudrais tout de même signaler que le verbe ADORER vient directgement du verbe latin ad orare qui signie PRIER VERS.
Adorer est donc bien aussi un acte de prière de par son étymologie, même si celle-ci n'épuise pas les sens communs.
Par exemple, lorsqu'un jeune adore Madonna, il est entendu qu'il ne s'agit pas d'une adoration religieuse, mais simplement une adoration liée liée à la vénalité d'un consommateur un peu excessif. Or, l'excès est le propre de l'adolescence, n'est-ce pas? Cela passera donc... avec le temps.
Adorer Dieu est un acte religieux pur que nul ne confond avec l'expression sentimentale d'un jeune un peu trop enthousiaste.
Je suppose que Gabriel, tu seras d'accord avec moi (pour une fois)?
Pour mémoire, le Concile de Constantinople confesse que le Père et le Fils reçoivent la même
adoration que l'Esprit et la même gloire".
Concernant
Marie, l'Eglise romaine affirme que "les fidèles du Christ sont encore tendus dans leur effort pour croître en sainteté par la victoire sur le péché: c'est pourquoi ils lèvent les yeux vers Marie: en elle, l'Eglise est déjà toute sainte" (Lumen Gentium 65, CECR 829).
Paul VI, dans un discours du 21 nov.1964 disait que Marie est Mère du Christ (ce que l'on sait depuis toujours) et Mère de l'Eglise" (ce qui st une affirmation dogmatique déjà plus discutable). Mais Marie est "honorée" (CECR 963) car elle a "coopéré par sa charité à la naissance dans l'Eglise des fidèles qui sont les membres de ce Chef" (Lumen Gentium 53).
Concernant le
culte marial qui fait vraiment difficulté pour les chrétiens bibliques (au sens large, donc les
protestants et les
évangéliques... et pas évangélistes car il n'y en a que 4 qui ont écrit les Evangiles, merci DD), le texte fondamental pour les catholiques romain est le suivant: Marialis Cultus chap.56 que je reproduis pour ceux qui ne l'ont pas sous leurs yeux:
La sainte Vierge est légitimement honorée par l'Eglise d'un culte spécial. Et de fait, depuis les temps les plus reculés, la Bienheureuse Vierge est honorée sous le titre de Mère de Dieu; les fidèles se réfugient sous sa protection, l'implorant dans tous leurs dangers et leurs besoins... Ce culte (...) bien que présentant un caractère absolument unique; (...) n'en est pas moins essentiellement différent du culte d'adoration qui est rendu au Verbe incarné aisni qu'au Père et à l'Esprit-Saint; il est éminement apte à le servir (Lumen Gentium 66)"; il trouve son expression dans les fêtes liturgiques dédiées à la Mère de Dieu (SC 103) et dans la prière mariale, telle le Saint Rosaire, abrégé de tout l'Evangile (MC 42).
Eh bè... je suppose qu'il devrait y avoir quelques commentaires avisés et nourris par ces textes fondamentaux du catholicisme romain.
Je pen,se eneffet que les catholiques "honorent" Marie même si pour la sensibilité biblique, cela semble excessif. Mais escessif ne veut pas dire qu'il faut condamner tout de go au nom d'un excès contraire. Il y a place à discussion entre catholiques et protestants. D'ailleurs cette discussion existe depuis longtemps déjà. Mais on voit que la polémique perdure à cause d'une incompréhension et d'un malentendu. Le culte d'adoration est absolument unique et adressé à Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Cet absolutisme religieux est bien présent chez les protestants et aussi chez les catholiques romains et les orthodoxes... Mais les protestants et les évangéliques ne s'accomodent pas du tout de l'exception mariale qui a le désavantage de pencher vers une dérive superstitieuse que l'on observe chez les gens simples, les moins instruits. Que l'évêuqe de Rome honore Marie, quoi de plus naturel pour la mère de JESUS QUI FUT BIEN SOUVENT EXEMPLAIRE ET UN MODELE DE FOI. Première à avoir cru et à obéir, comme Abraham avant elle. Mais les dérives liées à la superstition sont blamables car elles contrarient lemodèle biblique qui ne souffre d'aucun autre intermédiaire que Jésus, le Christ.
Bien des catholiques romains que je côtoie sont bien d'accord sur ce plan et condamne énergiquement les excès païens qui touchent le culte marial. J'ai dit le culte marial, pas Marie qui est un personnage biblique absolument digne de foi et exemplaire de modestie.
A plus tard...