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Re: La reine berbère Kahina ou Dihya ?

Posté : 20 août14, 02:47
par kaboo
Auto censure HS.

Re: La reine berbère Kahina ou Dihya ?

Posté : 20 août14, 03:07
par bahhous
kaboo a écrit :

Succulent (loll)
Mais c'est un bon sujet. Il va permettre peut-être à ma Reine la Kahina, alias Chahida de faire une apparition. Elle me manque. Beaucoup.
Je crois qu'elle ne va pas tarder à apparaitre, à moins qu'elle n'ait enfourché son coursier salafiste tout de noir harnaché pour aller rejoindre le 7° siècle.
Si ton but dans ce post est de créer la discorde entre musulmans tu te trompes largement ; et tu crois que la religion a un rapport avec la race humaine …l’islam est la religion d’Allah et non la religion des arabes ou des berbères ou des indiens !!
« Certes, la religion acceptée d’Allah, c’est l’Islam. » coran (3, 19)
Et l’islam ce n’est pas la religion de Mohamed ou de Moise ou de jésus !!
La religion de Mohamed est MILA ; la religion de Moise est MILA et la religion de jésus est MILA !!
L’islam est universel et le père de l’islam est Ibrahim : ces milals (religions) constituent dans leur ensemble une seule Mila celle de l’islam !
L’islam est fifra (par nature) il est inné chez l’humain donc l’islam n’est pas une invention des être humains mais une vérité objective qui existence en l’homme qu’il le veut ou pas !!
Ceux qui ont cru au messager de Mohamed sont des musulmans croyants : les cinq piliers de la foi pour la religion de Mohamed sont : unicité d’Allah ; Mohamed son dernier messager :
Prière ; zakat ; jeune ; pèlerinage
et tu remarques selon ces piliers le premier pilier est de croire en Allah c'est-à-dire pour accéder à la croyance (religion de Mohamed) il faut d’abord être musulman !!
Comme tu le remarques les quatre piliers prière ; zakat ; jeune ; pèlerinage ce sont des obligations pour le croyant et ne sont pas obligations pour le musulman car ces piliers ne se pratiquent pas naturellement (sont contre la fitra = nature)
Crois – tu que les berbères se sont converti à l’islam malgré eux !!
L’histoire nous apprend que les grands savants dans le Maghreb sont les berbères ….
Et l’origine des berbères sont des arabes et non pas des roumis !!!
Alors arrête de jouer à ce jeu diabolique !

Re: La reine berbère Kahina ou Dihya ?

Posté : 20 août14, 03:08
par BenIsra'el-moslem
J'aime ce message. Tout est vrai et résumé clairement.

Re: La reine berbère Kahina ou Dihya ?

Posté : 20 août14, 03:10
par kaboo
@bahhous
Ce n'est pas moi qui ait écrit ce que tu cites, c'est bragon, donc, si tu pouvais modifier ton post, ce serait bien.

Que disions nous ?
Ah oui les berbères sont tous des arabes.

Langue.
La culture kabyle est une composante de la culture algérienne, africaine et méditerranéenne.
La spécificité linguistique de la région s'illustre notamment par sa musique et son folklore.

La langue kabyle (tha kvayelith" taqbaylit " textuellement « la (langue) kabyle »)(ⵉⴽⵠⴰⵢⵍⵢⵏ ) se rattache au groupement berbère qui comporte plusieurs variantes. Très attachés à leur identité berbère, les Kabyles revendiquent la reconnaissance du pluralisme linguistique, notamment par la consécration pour la langue Tamazight (Berbère) dans la Constitution algérienne d'un statut de langue officielle, en plus de celui de nationale déjà accordé.

Tha kvayelith (« la kabylité ») signifie aussi dans la sémantique kabyle en général, la référence à un système de valeurs ancestrales (code de l'honneur) non contradictoire de l'esprit du clan (çof) qui régulent et gèrent la vie collective à l'échelle d'un village ou d'une tribu ou confédération.

Religion.
Selon Armand Viré « les Kabyles professent tous la même religion, l'Islam », influencé par le soufisme,
comme le soulignaient aussi Adolphe Hanoteau et Aristide Letourneux.
Selon Mouloud Mammeri la confrérie Rahmaniya est « l'église nationale des Kabyles ».
Historiquement, la Kabylie a connu l'ensemble des religions du bassin méditerranéen, ayant même contribué,
comme partie intégrante du monde berbère, à la fourniture de quelques dieux et déesses aux Grecs et aux Romains, telle que Antée.
D'abord dévoués aux esprits et à l’animisme, dont il reste des traces à ce jour, ils découvrirent les trois religions monothéistes qui se sont facilement et rapidement ancrées dans la vie des Kabyles.

Islam.
L'islam s’est installé à son tour et s’est même écrit une histoire dans cette région.
Au début la population berbère se convertissait massivement, notamment pour bénéficier du même droit que les arabes musulmans concernant l'impôt.
Cependant les inégalités de traitement entre arabes et non-arabes ont provoqué un repli de la population dans des doctrines contestataires du pouvoir du calife, le kharidjisme et le chiisme.
En Kabylie, c'est le chiisme ismaélien des tribus Kutama qui prédominera et qui participera à établir la dynastie fatimides et à fonder la ville du Caire pour capitale. L'empire Fatimide initié par les kabyles s'étendait de la péninsule Ibérique jusqu'à Bagdad en Irak.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kabyles

On adhères pas à une religion par la contrainte mais par l'amour.

Quand à la reine des berbères et non des arabes, je te rappelles qu'elle a combattut l'islam.


@+

Re: La reine berbère Kahina ou Dihya ?

Posté : 20 août14, 05:10
par kaboo
Sans parler de religion parce que ce n'est pas le sujet, les berbères viennent-ils du moyen orient ?
Introduction.

Protoméditerranéens de la préhistoire, Libyens et Garamantes de l’Antiquité, Berbères du Moyen Âge, enfin, Imazighen actuels : telle est l’extraordinaire permanence de l’histoire du peuple berbère, comme l’exprime avec justesse Gabriel Camps qui, assisté d’une équipe de collaborateurs, lui consacre une magistrale encyclopédie berbère.

Le véritable nom des Berbères est Amazigh, au pluriel Imazighen. Sa racine est construite sur un radical constitué des lettres Z GH ou Z Q et remonte au moins à l’Antiquité. Elle se retrouve chez les Maxyes d’Hérodote, les Meshweswh des inscriptions égyptiennes, les Imouhagh des Touaregs, les Imagighen de l’Air, lesImazighen du Rif et du Haut Atlas.

« Au niveau sémantique, de nombreux chercheurs ont pensé et écrit qu’Amazigh signifiait "homme libre, noble" (ce qui est du reste le cas de beaucoup de noms d’ethnies dans le monde) [...]. Elle n’est pourtant certainement pas fondée... » (Chaker S. 1987, p. 566-567) et le sens précis de ce terme... reste donc à découvrir.

Dans un précédent ouvrage, nous avons esquissé l’apparition des Berbères du Sahara central, plus précisément dans l’art préhistorique du Tassili des Ajjer, avec les Protoberbères Bovidiens (Hachid M. 1998). Reconstituer le peuplement préhistorique du Sahara fut l’un des objectifs de ce travail, mettre en valeur sa contribution au progrès de l’humanité, le fil conducteur. Longtemps, de la Méditerranée orientale au golfe Persique, l’incontournable Croissant fertile fut considéré comme le seul centre fondateur de la civilisation de l’Ancien Monde. À partir du Proche-Orient, les changements fondamentaux engendrés par le Prénéolithique et le Néolithique - notamment l’agriculture - ont été transmis à l’Europe, par les voies du bassin du Danube et celle de la Méditerranée occidentale. Bien sûr, c’est en tout dernier lieu que l’on considérait que le continent africain allait à son tour en bénéficier.

Tel est certes le cas pour l’Europe, mais pas pour l’Afrique.

Le Croissant fertile ne fût pas le seul pôle de civilisation.

Le Sahara central en fut un autre. Si penser l’Afrique, c’est rejoindre la quête des origines de l’homme, penser le Sahara, c’est rejoindre celle des origines civilisationnelles. Les innovations économiques et culturelles qui y naquirent, parfois avant même celles du Proche-Orient, comme l’invention de la poterie, par exemple, et de tout un fonds symbolique et mythologique, jouèrent le rôle d’une matrice civilisationnelle qui apporta progrès et spiritualité aux hommes tant en Afrique que sur les rives de la Méditerranée. Aujourd’hui, de plus en plus, il apparaît qu’un fonds culturel africain, au centre de ce vaste Sahara, n’a pas été sans influence sur ses régions périphériques, et notamment certaines cultures de la vallée du Nil.

Le présent ouvrage se situe dans la continuité chronologique et historiographique du précédent ; il défend les mêmes principes valorisants de réécriture de l’histoire. Il raconte essentiellement l’histoire des premiers Berbères du Sahara, depuis leur apparition dans les derniers millénaires de la préhistoire jusqu’à la veille de l’islam en passant par l’Antiquité. Ce sont d’abord les Protoberbères de la préhistoire, ces élégants pasteurs et chasseurs, puis, les Paléoberbères, Libyens et Garamantes de l’Antiquité, cavaliers et conducteurs de chars émérites. Leurs successeurs des temps médiévaux et modernes, les grands chameliers Sanhadja, les futurs Touaregs, complètent le long cheminement historique de ce groupe qui résistera à toutes les adversités. La plus éprouvante fut celle de survivre à l’âpreté du désert où le choix de rester libre, souvent, le guida.

Au Sahara, la reconstitution de ce long cheminement historique doit presque tout à l’archéologie, et notamment à l’art rupestre, ainsi qu’aux monuments funéraires de ces anciens Berbères. Elle le doit aussi aux précieux témoignages de l’art et des chroniques de l’Egypte prédynastique et pharaonique, des auteurs gréco-latins, à des éléments historiques émanant du Proche-Orient, du monde égéen, des empires carthaginois et romains. Les premiers Berbères du Sahara ne vivaient pas isolés dans leurs rochers : ils n’ignoraient pas le tumulte du monde méditerranéen et souvent y participèrent, allant parfois jusqu’à mettre en danger la puissante Egypte des pharaons et à présider à la destinée de cet empire.

Nous ne pouvions décrire les Protoberbères du Sahara sans nous trouver confrontée à la question fondamentale de l’apparition des Berbères, sachant que les traces les plus anciennes de ce peuple se trouvent au Maghreb. Aujourd’hui, les grandes lignes d’une théorie synthétique des origines des Berbères se dessinent par la convergence de trois disciplines auxquelles nous aurons successivement recours : la paléontologie humaine, la linguistique historique et l’archéologie (l’avenir exigera qu’une troisième voie soit exploitée, celle de la génétique).

Les données de ces disciplines concourent de plus en plus à démontrer que la berbérité émerge au Maghreb, il y a environ... 11 000 à 10 000 ans ! Si, comme nous allons le voir, l’origine proche-orientale qu’on a longuement prêtée aux Berbères est aujourd’hui caduque, celle de leur identité et de leur culture est assurément autochtone. Pour notre part, nous défendrons une position plus nuancée : les ancêtres les plus lointains des Berbères sont de pure souche africaine, mais ils sont déjà mixtes. Les uns, les Mechtoïdes, sont strictement autochtones du Maghreb ; les autres, les Protoméditerranéens Capsiens, sont arrivés sur les rives de la Méditerranée à une époque si reculée de la préhistoire que se poser la question de savoir s’ils sont étrangers ou non perd tout son sens. Ces deux groupes vont s’interpénétrer anthropologiquement et culturellement à tel point que l’on peut affirmer que la berbérité en tant qu’identité et culture s’est forgée sur la terre d’Afrique du Nord et nulle part ailleurs.

Le recouvrement de l’identité dans ses racines les plus profondes est un travail de mémoire avant d’être un devoir, un travail que l’historien se doit de mener objectivement et avec responsabilité. Faire une synthèse de cette mémoire, découvrir comment celle-ci, par certains aspects, peut continuer de fonctionner dans le présent en quelques endroits de cette vaste Berbérie, fut un exercice qui nous révéla beaucoup de surprises tant sur le terrain que plume à la main.

Dans un monde où les marchés règnent en maîtres, on oublie que la vraie richesse d’une nation se mesure à celle de son niveau de savoir, et ce savoir passe par sa mémoire. Toutefois, cette mémoire ne saurait être un "barricadement" identitaire car l’Afrique du Nord, dès sa passionnante préhistoire, était déjà une terre multi-culturelle, riche de sa diversité ethnique, comme le montre le Néolithique saharien, par exemple, où Noirs, Blancs et Métis, langue et religions diverses, se côtoyaient sans qu’il y ait guerre mondiale. Aujourd’hui, cela s’appellerait une nation.

Dans le cadre de notre travail, la réécriture de l’histoire ancienne des Berbères était inévitable : nous aborderons les raisons pour lesquelles certaines idées, certaines conceptions ainsi qu’une terminologie, anciennes et surtout orientées, ne peuvent plus avoir cours, car elles sous-tendent une approche subjective de l’histoire des peuples des rives sud de 1a Méditerranée, trop souvent sous-évaluée par rapport à celle des rives nord. La diffusion civilisationnelle systématiquement orientée du nord vers le sud, cette écriture victime d’un dialogue nord-sud historique et européo-centrique ne peuvent plus être admises. Le changement ne peut que s’inscrire dans une terminologie nouvelle, plus précise et plus juste, dans une réécriture exprimant les connaissances à travers des critères et des conceptions objectifs.

IL Y A l 000 à 10 000 ANS, LES PREMIERS BERBÈRES DE L’AFRIQUE

LES FOSSILES HUMAINS

La thèse de l’origine proche-orientale des Berbères ne peut plus être admise

Comme l’a très justement souligné Olivier Dutour, médecin et anthropologue : « C’est en effet sur un nombre très réduit de fossiles humains que reposent les connaissances de l’aspect physique des populations d’Afrique septentrionale au Pléistocène* supérieur (voir glossaire), nombre qui se réduit à zéro pour le Sahara, exception faite de la vallée du Nil » (Dutour 0. 1997, p. 411). Le constat est hélas fort vrai, mais il ne doit pas nous empêcher d’exposer le peu de connaissances que nous possédons à ce sujet.

En Afrique du Nord, à la fin du Paléolithique* - plus précisément appelé Épipaléolithique* au Maghreb - puis au Néolithique* (tableau I), il existe, selon la théorie classique, deux variétés d’Homo sapiens sapiens modernes. La plus ancienne est celle des Mechtoïdes, du nom de Mechta el-Arbi, au sud-ouest de Constantine, un des deux sites nord-algériens, avec Afalou Bou Rhummel, à l’est de Béjaïa, où ce type humain a été identifié. Il est l’équivalent de l’Homme de Cro-Magnon en Europe dont il ne diffère que par quelques caractères physiques (et peut-être ne sont-ils, tous les deux, que des variétés d’une forme africaine plus ancienne). Les Mechtoïdes sont les auteurs de la culture dite « ibéromaurusienne » que l’on sait remonter aujourd’hui jusqu’à 22 000 ans BP (21 900 plus ou moins 400 ans BP à Taforalt au Maroc) (voir BP et BC à glossaire). Les populations mechtoïdes du Maghreb ont principalement vécu dans les régions du littoral et du Tell, mais leur présence est attestée plus au sud, dans les Hautes Plaines et l’Atlas saharien en Algérie, ainsi que dans le Haut et Moyen Atlas au Maroc. Le terme « ibéromaurusien », évoque des contacts entre l’Espagne et le Maghreb, comme le pensait P. Pallary qui a identifié ce faciès en 1899, mais on sait qu’il n’en est rien.
http://www.tamazgha.fr/La-these-de-l-or ... roche.html

Les berbères n'étant pas originaires du moyen orient, ils sont donc berbères.
Comment expliquer sinon leur langue et leur écriture qui n'ont rien à voir avec l'arabe ?

@+

Re: La reine berbère Kahina ou Dihya ?

Posté : 20 août14, 06:54
par Bragon
kaboo a écrit :.....................................................
J'ai lancé ce sujet pour rappeler à certains berbères qu'autrefois, leurs ancêtres ont combattut l'islam.
Aujourd'hui, ces berbères qui ont plié le genoux en guise de soumission à leur nouveau maitre , impose leur foi aux autres.
C'est un non sens.
............
N'y a-t-il pas suffisament de musulmans en algérie ?
Faut-il absolument soumettre tout ceux qui ne pensent pas pareil que les musulmans.......
@+
Je crois que ce qui te ferais énormément plaisir c'est de voir l'Algérie à feu et à sang, tout comme Marmhonie d'ailleurs. Quand le discours est haineux, la haine suinte quelles que soient les précautions que l'on prenne pour la cacher et quels que soient les dehors sous lesquels on veut la déguiser.
Au fait, Bahhous, c'est à celui qui a ouvert le topic qu'il s'adresse, à toi, pas à moi.

Re: La reine berbère Kahina ou Dihya ?

Posté : 20 août14, 07:16
par kaboo
Oui mais le message qu'il cite, c'est le tien. :)

Quand aux berbères, je dis simplement qu'ils ont le droit d'etre chrétiens.

@+

Re: La reine berbère Kahina ou Dihya ?

Posté : 20 août14, 07:40
par bahhous
kaboo a écrit :
http://www.tamazgha.fr/La-these-de-l-or ... roche.html

Les berbères n'étant pas originaires du moyen orient, ils sont donc berbères.
Comment expliquer sinon leur langue et leur écriture qui n'ont rien à voir avec l'arabe ?
les berberes sont d'origine du moyen orient ; plus que cela ils sont les descendants de ismael

voici ce lien en arabe qui resume au moins l'avis de dix éminents historiens parmi eux ibn khaldoun

si tu ne maitrise pas la langue arabe touve - toi un traducteur


http://www.arabiandna.com/vb/showthread.php?t=4510

Re: La reine berbère Kahina ou Dihya ?

Posté : 20 août14, 07:46
par kaboo
Pas de soucis.

Merci pour le lien.

Re: La reine berbère Kahina ou Dihya ?

Posté : 20 août14, 09:09
par eric121
bahhous a écrit :
les berberes sont d'origine du moyen orient ; plus que cela ils sont les descendants de ismael

voici ce lien en arabe qui resume au moins l'avis de dix éminents historiens parmi eux ibn khaldoun

si tu ne maitrise pas la langue arabe touve - toi un traducteur
http://www.arabiandna.com/vb/showthread.php?t=4510
http://www.tamazgha.fr/La-these-de-l-or ... roche.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Berb%C3%A8res#Origines
http://massiy.skyrock.com/2333754969-Qu ... toire.html

Re: La reine berbère Kahina ou Dihya ?

Posté : 20 août14, 09:24
par bahhous
eric 121 a écrit :
ceci est la version anti - arabe ??? que penses - tu de ibn khaldoun ??

et si vous avez beaucoup d'estime pour ces gens pourquoi vous les avaient surnommés berberes qui derive de barbare !!
tu peux toujours mentir à moi - même mais tu ne pourras jamais falcifier l'histoire !!

Re: La reine berbère Kahina ou Dihya ?

Posté : 20 août14, 10:57
par kaboo
Merci pour ton lien.
Je l'ai traduit avec google mais apparament google a du mal avec la langue arabe. :)
Bien qu'interressant à lire, cette généalogie est très contestée par les archéologues, anthropologues, historiens et généticiens.
Afin qu'il n'y ait pas de quiproquo entre nous, je tiens à préciser que mes parents, tantes, oncles ... étaient/sont musulmans (certains sont décédés).
Je n'ai donc pas d'à priori concernant l'islam.
Les seuls que je ne supporte pas ce sont ceux qui discréditent le message du prophète par leurs actes de barbaries.

Pour en revenir au sujet, la génétique n'est pas d'accord avec ibn khaldoun.alife.
Nous savons que le Maghreb, initialement peuplé de Berbères, a été envahi par de nombreuses civilisations, qui ont toutes été assimilées à des degrés divers : Phéniciens, Romains, Vandales venant d'Allemagne, Arabes, Espagnols, Ottomans et Français. De plus, beaucoup de Maures (Espagnols islamisés) et de Juifs arrivèrent d'Andalousie à la fin du XVe siècle.

Les premiers Arabes orientaux, venus à partir du VIIe siècle avec les conquêtes musulmanes, ont contribué à l'islamisation de la majeure partie de l'Ifriqiya. C'est à partir du XIe siècle, avec l'arrivée des tribus hilaliennes chassées d'Égypte, que l'arabisation linguistique et culturelle devient déterminante. Selon Gabriel Camps (Les Berbères. Mémoire et identité, éd. Errance, Paris, 1995, p. 102), « en renforçant par leur présence la part de population nomade, les Arabes arrivés au Xe siècle ont été d'un poids insignifiant sur le plan démographique, mais déterminant sur le plan culturel et socio-économique. »

Comme le dit Ibn Khaldoun, nous ne sommes pas des Arabes, nous sommes des « arabisés » (moustaaraboune).
Il n’y a aucune honte à le reconnaître : les Maghrébins sont …des Maghrébins (Magharibeh).


De nos jours, la presque totalité des Tunisiens (98 % de la population) est de confession musulmane sunnite de rite malékite. De la forte population juive qui a existé durant 2.000 ans, il n'en reste plus aujourd'hui qu'une infime partie, vivant principalement dans la région de Tunis, car la majorité des Juifs tunisiens ont émigré vers Israël ou la France. Il existe également une petite population chrétienne.

Cela ne sert à rien de défoncer des portes ouvertes, en affirmant que la Tunisie est musulmane. Qui le conteste ? Personne. Sauf que les tenants de l’arabo-islamisme veulent effacer toute référence nationale (tunisien, algérien, marocain, etc.) au profit d’une référence à une « oumma » où nous serions tous, non des citoyens, mais les sujets d’un cheikh, d’un roi , d’un émir, ou d’un quelconque calife.
Génétique : Adn et généalogie ou l’histoire de nos ancêtres.
A partir d’un simple prélèvement salivaire, les généticiens sont désormais en mesure de retracer l’histoire des migrations des ancêtres de tout individu. Leurs techniques sont si performantes qu’elles permettent de remonter jusqu’à la préhistoire, soit 900 ans avant Jésus-Christ, juste avant l’arrivée, en 814 av.J.C., de Didon/Elyssa, fondatrice et reine de Carthage.

C’est au travers de l’haplogroupe que les généticiens sont capables de remonter la lignée généalogique sur autant de décennies. Les haplogroupes peuvent se définir comme les branches de l’arbre généalogique des Homo Sapiens, ils représentent l’ensemble des personnes ayant un profil génétique similaire grâce au partage d’un ancêtre commun.

On distingue deux sortes d’haplogroupe, le premier étant d’ADN mitochondrial et le second de chromosome Y. L’ ADN mitochondrial (ADNmt) est transmis de la mère à ses enfants (fille et garçon), l’haplogroupe ADNmt réunit les personnes d’une même lignée maternelle. Le chromosome Y est transmis uniquement du père vers son fils, l’haplogroupe chromosome Y se compose des hommes partageant un ancêtre de la lignée paternelle.

Grâce à l’identification des haplogroupes et à leur comparaison entre populations, il est possible de connaître, avec une certitude relative, les déplacements migratoires réalisés par des peuples. Ces techniques permettent donc de déterminer la zone géographique dans laquelle nos ancêtres vécurent.

L’haplogroupe se détermine à partir des SNPs, c’est-à-dire les single nucleotide polymorphism qui sont eux-mêmes des variations de couples de base (A-D-T-N) de séquences d’ADN. Différents tests et analyses existent aujourd’hui et permettent d’identifier rapidement les SNP, sur l’ADNmt et le chromosome Y. Les similitudes sont alors regroupées en haplogroupe.

Bien que non significatif en termes de généalogie (les haplogroupes constituent des ensembles trop importants pour fournir des renseignements spécifiques à une unique lignée familiale), ces données renseignent sur les migrations géographiques de peuples et fournissent progressivement une cartographie mondiale de plus en plus précise sur l’histoire des hommes préhistoriques.
Lignée paternelle maghrébine : l'ADN du chromosome Y
La principaux haplogroupes du chromosome Y des Tunisiens et des Maghrébins (berbérophones et arabophones) en général sont : le marqueur berbère E1b1b1b (M81) (65 % en moyenne) et le marqueur arabe J1 (M267) (15 % en moyenne) auxquels plus de 80 % des Maghrébins appartiennent.
D'après les données du tableau intitulé "Lignée paternelle : l'ADN du chromosome Y" figurant dans l'article de Wikipedia relatif aux Maghrébins , nous avons calculé que, en moyenne, chez les Maghrébins, le marqueur berbère est majoritaire à 59,6% , et que le marqueur arabe est minoritaire à 20,6%.


Lignée maternelle : l'ADN mitochondrial
De nombreuses études ont été menées sur des populations du Maroc, d'Algérie, de Tunisie, ou plus globalement du Nord de l'Afrique. Les auteurs montrent que la structure génétique mitochondriale générale des Tunisiens et des populations du Maghreb est composée majoritairement d'haplogroupes (H, J, T, V...) fréquents dans les populations européennes (de 45 à 85 %), d'haplogroupes L (de 3 à 50 %) très fréquents dans les populations sub-sahariennes, de l'haplogroupe M1 (de 0 à 15 %) détectés principalement dans les populations est-africaines, de l'haplogroupe U6 (0 à 28 %), surtout présent en Afrique du Nord et également a des fréquences de 5 % dans la péninsule Ibérique, et d'haplogroupes M, N ou X (de 0 à 8 %) détectés principalement en Eurasie.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maghr%C3% ... C3.A9tique.

Conclusions de la génétique.
D'après wikipedia "La principaux haplogroupes du chromosome Y des Tunisiens et des Maghrébins berbérophones et arabophones en général sont : E1b1b1b (M81) (65 % en moyenne) et J1 (M267) (15 % en moyenne) auxquels plus de 80 % des Tunisiens appartiennent."
En moyenne, le Maghrébin est donc :
- à 65% d'ascendance berbère et à 15% d'ascendance arabe du côté paternel,
- à plus de 50% d'ascendances diverses, qu'il partage avec les Européens, du côté maternel.

Les défenseurs de l’hégémonie, voire même de l’exclusivité du caractère arabo-musulman de la Tunisie, et plus généralement du Maghreb, tentent de gommer de la mémoire collective toutes les autres composantes de l’identité nationale ou maghrébine et d’imposer une conception extra-territoriale de l’Etat nation, en l’occurrence la oumma islamique, prélude à la dissolution de la Tunisie, de l'Algérie et du Maroc dans un califat archaïque et cauchemardesque.
Nous laissons notre conclusion à l'émir Abdelkader qui a dit :
Ne demandez jamais quelle est l'origine d'un homme; Interrogez le plutôt sur sa vie, ses actes, son courage, ses qualités et vous saurez qui il est.
Si l'eau puisée dans une rivière est saine, agréable et douce, c’est qu'elle vient d'une source pure
http://numidia-liberum.blogspot.fr/2012 ... tique.html

Voir aussi :
http://numidia-liberum.blogspot.fr/2012 ... inois.html
http://numidia-liberum.blogspot.fr/2012 ... liens.html

Amicalement.

@+