Re: Diminution des meurtres en 20 ans...
Posté : 14 mai15, 23:13
C'est comme pour les chiffres du chômage ceux qui sont en fin de droits ne se trouvent pas dans les statistiques comme celà sa fait baiser les chiffres.
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Je ne remets pas du tout en cause ce que vous subissez, loin de là. Je compatis et je pense pouvoir dire que beaucoup de femmes vivent la même choseassmatine a écrit :Je ne m'appuie pas sur les médias pour témoigner, mais de ma propre expérience sur le terrain.
Dans mes années ados, je pouvais sans souci me balader en mini-jupe, haut-talons, débardeur, maquillée et tout ça sans me faire agresser. Je recevais quelques sifflets de contentement, certains me lançaient un bonjour avenant au passage, mais ça s'arrêtait là.
Maintenant, j'ai 40 ans, 40 kg de trop, des cheveux gris que je ne cache même plus, je ne me maquille plus, bref, j'assume pleinement mon statut de maman qui commence à prendre de l'âge et des hommes m'abordent, usant d'arguments franchement directs pour arriver à leur fin et même quand on les repousse, ils insistent ... Ils sont prêts à se taper n'importe quoi pour obtenir une gâterie ... C'est insupportable.
Même en présence de mon mari, y en a qui me déshabillent du regard et me lancent des réflexions ... Et pour le peu qu'il s'éloigne de moi, vous pouvez être sûrs qu'un naze m'aborde pour me draguer ...
Désolée, mais j'ai jamais connu pareille situation en étant gamine ... Et je n'ai pas souvenir que ma mère se faisait draguer comme ça autrefois ... Faire ses courses est devenue une épreuve.
Mes filles évoluent dans une jungle prédatrice de sexe à chaque coin de rue. Et je n'hallucine pas. Elles m'en racontent régulièrement. Désolée, mais ça devient grave de ce côté là.
Pas uniquement la maturité.jeudi a écrit :Tout est dans le regard qu'on pose sur le problème... Il faut savoir prendre de la distance... C'est une question de maturité et de savoir faire.
Nous avons tout de même le devoir de chercher à nous informer.jeudi a écrit :Oui, c'est ce que je voulais t'entendre dire, ça n'arrive pas a tous les coins de rue. Nous aimons marcher dans nos rues..
Il n'est pas évident de prendre de la distance quand nous avons une vision noircie de la réalité, nous avons peur quand nous sommes persuadé que l'autre va nous agresser.. nous avons peur parce que nous avons cru tous ce que l'on veut nous faire avaler à la TV. La peur c'est ce dont ce sert le pouvoir pour nous soumettre... Arrêtons de regarder la TV et lire des journaux et nous nous sentirons bien plus en sécurité. C'est notre regard sur la vie qui est dégradé.
Bodomista a écrit : Ce que je veux dire c'est que, nous sommes tout le temps embêtées dans la rue, en faisant nos courses, etc., mais est-ce que toutes les femmes qui le sont ont fait l'objet d'un viol ou d'une tentative de viol? Je ne pense pas.
Je parle juste de l'agression sexuelle au sens strict.
Après, ce que nous pouvons tous dire sans peur de se tromper, c'est que la connerie humaine a BEAUCOUP augmenté ces dernières années et la tendance n'a pas l'air de changer ...
Vivre sur l'idée que l'on pourrait tomber sur un dingue c'est limite pathologique !Bodomista a écrit :Ah mais je suis tout à fait d'accord!
Même s'il n'y avait qu'une agression par an, c'est une agression de trop.
Il faut être réaliste: être prudent mais pas parano, sinon dans les deux cas, on ne vit plus. Trop peur et ce n'est plus une vie. Pas 'assez' peur et l'on risque de tomber sur un dingue.
Pour les statistiques, elles sont alarmantes, mais sont-elles fiables à 100%? Montrent-elles ces changements (en + ou en -) en mettant bien en évidence ces faits par rapport à l'évolution de la population?
Heu ... l'agression sexuelle ne commence pas au viol, mais bien avant ... Déjà aux attouchements, si ce n'est aux réflexions vulgaires clairement sexuelles.Bodomista a écrit :Ce que je veux dire c'est que, nous sommes tout le temps embêtées dans la rue, en faisant nos courses, etc., mais est-ce que toutes les femmes qui le sont ont fait l'objet d'un viol ou d'une tentative de viol? Je ne pense pas.
Je parle juste de l'agression sexuelle au sens strict.