hermes a écrit :Je ne vous connais, mais pour ma part je ne me fait pas insulté ici, et les insultes me passent au dessus de toute manière.
En principe quand l'égo est de nature pas trop importante , il n'a rien à défendre de son image et il n'en est pas affecté lorsqu'on s'attaque à lui .
Voilà pourquoi les gens ne sont pas atteints de la même façon face à une insulte , pour un sage , aucune insulte ne l'atteint en profondeur je pense ou pas de façon durable .
je pense que chantello à un travail à faire , et ce forum est très bon pour ça .
Par contre je signale les insultes même sur d'autres personnes que moi quand elles surviennent aux modos , pour moi c'est à eux de s'en occuper , pas à moi , ceci n'empêche pas cela .
uzzi a dit :Elle manque beaucoup d'amour d'elle-même et ne trouve pas l'amour chez les autres envers elle.
Le problème n'est pas qu'on ne l'aime pas, mais qu'elle ne s'aime pas suffisamment pour attiser l'amour d'autrui.
En fait on se cherche un peu partout , à l'intérieur de soi et à l'extérieur de soi , quand on finit pas découvrir comme bouddha qu'il n'existe pas vraiment d'en soi aux choses .Et que ce soi qui se cherche est un égo imaginaire , un mirage .
Notons que cette idée simplifiée de l'existence de l'âme dans les religions théïste a beaucoup contribué à créer la confusion d'une solidité de l'égo .
Pour un bouddhiste , ce que nous sommes est de nature impermanente et ne laisse aucune trace véritable d'âme quelque part , du reste cette histoire d'en soi se fond dans l'interdépendance des phénomènes , imaginer un tel soi indépendant et autonome qu'on appèlerait âme n'a aucun sens .
Le Kevatta Sutta rapporte comment un moine qui méditait sur une question métaphysique s’adressa à plusieurs dieux et en arriva à interroger Brahmā directement, entouré de sa cour. Sa question était « Où les éléments cessent-ils d’exister et ne laissent plus aucune trace ? ». Ce à quoi Brahma répondit « Je suis le grand Brahma, le suprême, le tout-puissant, le seigneur de toute chose, le créateur, l’ancien, le père de tout ce qui fut et tout ce qui sera ». Le moine répondit alors « mais, je ne vous ai pas demandé si vous étiez tout ce que vous venez de déclarer, mon ami, mais où les éléments cessent d’exister et ne laissent plus aucune trace ». Alors, Brahma le prit par le bras et le tira à l’écart de sa suite pour lui dire : « Tous ces dieux pensent que je sais et que je comprends tout. Par conséquent, je ne donne aucune réponse en leur présence. Je ne connais pas la réponse à cette question, vous feriez mieux d’aller demander à Bouddha ».