Re: Je doute
Posté : 24 janv.17, 10:32
La vérité c'est ce qui est exact. Alors on cherche l'exactitude dans nos déductions. Tu n'es pas agnostique mais tu tiens le discours neutre de l'agnosticisme et en même temps tu adhères, en tant que yogi et pour t'avoir lu à l'idée d'un principe transcendant la physique. De là ma remarque sur ceux qui se disent neutres et finissent par adhérer à une mythologie ou bouddhique ou hindouiste ou du moins à quelques unes des références spirituelles.Navam a écrit : C'est bien la preuve que la certitude ne fait pas la véracité. Tu as beau prendre les autres de haut en croyant être le seul à détenir la vérité. Cela ne change rien au fait que la certitude ne fait pas la véracité.
De plus si tu avais compris ce que j'écris tu aurais compris que je ne suis pas agnostique ...

Oui " la perception du monde par l'homme dans son milieu naturel" sauf que le "moi métaphysicien" part avec le préjugé voulant que le phénomène de la conscience a suivi un autre processus d'évolution que celui de la biologie, le créationnisme.prisca a écrit : Et la perception de l'homme dans son milieu naturel donne accès à l'homme l'approche qu'il a dans l'existence du moi métaphysicien
Qu'est ce qui est au delà de la nature sinon le fait de situer notre psychisme et nos facultés bien au dessus du fait physique et biologique? La force gravitationnelle est une force invisible qui pourtant s'explique par la nature puisque inhérente à cette nature. Idem pour le boson de Higgs qu'on croyait hypothétique. Le concept d'énergie veut décrire une capacité à fournir un travail ...On perçoit difficilement l'énergie mais on en voit les effets. Le problème avec la métaphysique comme philosophie antique est qu'elle traîne la mystification d'une époque qui jonglait difficilement avec la part apparente et subtile de la réalité matérielle.prisca a écrit :La métaphysique, comme son nom l’indique porte sur ce qui est au delà de la physique, au delà de la Phusis.( au delà de la nature), sur ce qui est surnaturel (en latin), invisible aux yeux, au delà de l’expérience sensible ou empirique
Tu vois que quand on entre dans le labyrinthe métaphysique combien on doit faire de pirouettes et acrobaties intellectuelles pour lui donner un semblant de logique cartésienne. Un alambic. Pour toi le principe phi semble révéler et receler dieu lui même. L'harmonie des sphères et des formes doivent sûrement émerger du pouvoir structurant du monde atomique. Qu'on aborde la réalité sous un angle mathématique, algébrique, philosophique, quantique c'est toujours la même cérébralité de l'homme qui est en action.et réaction. Par conséquent la "métaphysique" c'est une carte mentale de ce qui existe très incomplète mais suffisamment réaliste pour permettre au genre humain de vivre de son environnement. La nature c'est la physique avec ses lois et la métaphysique c'est notre culture que l'on situe légèrement ou beaucoup au dessus de la nature ambiante. De là à dire que sitôt né on entre dans cette bulle culturelle qui a pour principale culture philosophique ...La métaphysique. En d'autres mots la physique est à la nature ce que la métaphysique est à notre culture, le monde des idées de Platon. Et j'ai le fort présentiment que le matérialisme universel est venu au monde bien avant toute perception et interprétations scientifiques et culture philosophique. Mais on le droit de croire qu'une culture philosophique où interprétation du monde physique puisse être à l'origine du fait cosmique et en avoir la certitude.prisca a écrit :Le principe de rétorsion s’exprime de cette façon : « il en va de même de celui qui nierait le principe selon lequel les deux termes d’une contradiction ne sont pas simultanément vrais. En effet, si on le nie, on dit que la négation énoncée est vraie, tandis que l’affirmation contraire est fausse : par là même, on dit que l’un et l’autre ne se vérifient pas au sujet du même ».C’est à dire que deux propositions, dont l’une est la négation pure et simple de l’autre , ne peuvent être vraies en même temps. La réalité demeure stable, inchangée car elle ne dépend pas de notre bon plaisir. En tentant de nier le principe de non-contradiction, l’adversaire concède en fait, c’est à dire en acte, les premiers principes qu’il conteste en paroles.
Si le principe algèbre tient de la place, est parce qu'il est le principe qui découle à un résultat opposé au résultat précédent et détermine un résultat opposé à lui même. C'est l'évolution où tout est progrès, et la nature là tient une place prépondérante car le principe de Phi en est le principe.
