J'm'interroge a écrit :Pour une montre la probabilité qu'elle soit conçue est très proche de 1.
Pour l'univers elle est égale à zero sans élément concret allant dans le sens d'une telle possibilité.
Sans éléments concrets, la question ne se pose même pas.
BenFis a écrit :L’existence de Dieu n’est pas un élément concret, ça je te l’accorde.
Bien.
BenFis a écrit :Mais la présence de l’univers est un élément aussi concret que la présence de la montre..
Oui.
BenFis a écrit :..et la question de son origine suit la même logique.
Absolument pas.
Je l'ai montré et Kaczan (cité dans mon post) également.
BenFis a écrit :Ce n’est que la réponse à cette question par une affirmation catégorique qui n'est pas rigoureusement vraie.
Non, c'est bien une question qui ne se pose pas, une question creuse autrement dit. Car ce qui l'amène à se la poser c'est uniquement une erreur logique. Relis le texte de Kaczan si tu ne comprends pas très bien ma propre démonstration.
BenFis a écrit :En fait, l’équation que tu proposes plus haut « puisque A => B alors (non B) => (non A) » ne concerne que les propositions décidables.
Absolument pas. Et il n'y a rien d'indécidable dans cette formule basique.
Ce que l'on admet c'est (A => B) (avec A et B précisées plus haut) et donc l'on ne peut en impliquer que (non B => non A) qui en est la proposition contraposée strictement équivalente et certainement pas (B => A).
BenFis a écrit :Or il existe une proposition indécidable : puisque A => B alors B => (A ou non A).
Faire ici le choix d’une option, que ce soit A ou (non A), est donc une croyance, mais pas une impossibilité.
(A ou non A) n'est absolument pas indécidable, car (A ou non A) est nécessairement toujours vraie.
(A ou non A) est une tautologie, c'est une affirmation tout-à-fait gratuite, que tu peux donc affirmer tout-à-fait indépendamment de (A => B).
On peut toujours affirmer (A ou non A), mais cela n'avance à rien, c'est comme ne rien dire. On peut s'en servir cependant comme base de développement pour des démonstrations formelles, mais c'est tout.
(A ou non A) n'est pertinente que comme base axiomatique indépendamment de A, car A peut être remplacée par n'importe quoi.
BenFis a écrit :En corollaire:
si le croyant affirme que puisque A => B, alors B => A
alors l’athée affirme que puisque A => B, alors B => (non A)
on peut dire que l’athée n’est pas plus logique que le croyant vu que ces 2 affirmations sont des croyances.
Non c'est faux ça..
Si tu avais écrit :
- "Si le croyant affirme que puisque A => B, alors B => A
et si l’athée affirme que puisque A => B, alors B => (non A),
alors on peut dire que l’athée n’est pas plus logique que le croyant vu que ces 2 affirmations sont des croyances."
Alors là cela aurait été logiquement exact.
Mais ce n'est pas ce que fait l'athée de raison. Cela, il n'y a que les croyants pour se l'imaginer.
Cela dit, quand j'affirme (non A), ici A = un Dieu créateur de tout, c'est pour d'autres raisons logiques que celle donnée plus haut.
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John Difool a écrit :Salut Benfis,
Tu as raison de dire que de la proposition A => B il est aussi faux d'en déduire (B => A) ou (B => non(A)) mais connais tu beaucoup d'athées qui prétendent à la deuxième ?
Perso je n'en connais aucun, je ne fréquente pas des déb i l e mentaux ailleurs que sur ce forum, or puisque aucun des athées de ce forum ne disent une telle chose à ma connaissance, il reste que ce sont donc DES croyants ici présents que je qualifie de déb i l e s mentaux.
John Difool a écrit :Démonter une argumentation en faveur de l'existence de Dieu ne veut pas dire qu'on argumente en faveur de son inexistence...
En effet, merci de le faire observer, car je constate que ce n'est pas une évidence pour tout le monde ici.
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BenFis a écrit :Salut John,
A vrai dire, je ne connais pas d'athées qui déduisent directement que B => (non A).
Car on ne peut évidemment pas dire que puisque l'univers existe il n'y a pas de Dieu.
En effet, on ne peut pas dire que puisque l'univers existe il n'y a pas de Dieu. Mais tu oublies que l'on ne peut pas non plus dire que puisqu'il y a un univers il y a un Dieu, contrairement à ce qu'avance certaines personnes illogiques, rien ne permettant de le penser logiquement.
BenFis a écrit :Les athées ne prétendent évidemment pas suivre la mécanique de l'équation mais arrivent à son résultat. L'équation ne fait alors que souligner la non-logique de leur position.
Ce n'est pas une équation, mais une formule logique.
La position de l'athée n'est pas celle que tu laisses entendre.
L'athée de raison n'affirme pas l'inexistence d'un Dieu hypothétiquement possible sauf lorsque la définition qui en est donnée comporte une contradiction interne, dans tous les autres cas l'athée se contentera de rejeter de ses préoccupations une affirmation ou du moins une question creuse.
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XYZ a écrit :Je ne parle pas d'artefact mais de montre réelle.
Dans le contexte il fallait comprendre : "réalisation de l'art".
3 ème définition du Larousse :
- Structure ou phénomène d'origine artificielle ou accidentelle qui altère une expérience ou un examen portant sur un phénomène naturel.
- Altération du résultat d'un examen due au procédé technique utilisé.
-
En anthropologie, produit ayant subi une transformation, même minime, par l'homme, et qui se distingue ainsi d'un autre provoqué par un phénomène naturel.
XYZ a écrit :A tous les coups il a eu un fabriquant. Il y a eu concepteur en amont qui fait que ça fonctionne.
Tu l'affirmes sans preuve ni logique.
XYZ a écrit :Si l’univers était mal réglé tu ne serais pas là pour en parler.
Sauf que le point est qu'un univers où il existent des observateurs ne peut pas ne pas leur être compatible. Donc cela ne prouve rien.
J'm'interroge a écrit :C'est toi et d'autres croyants comme toi qui y voient un réglage...
Les constantes actuelles de notre présent Univers telles que nous les mesurons (elles sont objectives) sont telles parce que nous sommes là, permis par elles, nous observateurs.
Rien ne dit quelles ne peuvent pas être toutes autres dans un autre univers possible.
Cet émerveillement benêt, est comme celui d'un individu qui s'étonnerait que sont village est à 1 km d'une oasis naturelle en plein milieu d'un désert aride dont il ne connait pas les limites, se disant à lui-même : "que la vie est bien faite !" ...
XYZ a écrit :Quand on aura l’existence d’un autre univers on pourra en parler.
Bien non, ce n'est pas nécessaire. Il est juste besoin d'appliquer le principe de parcimonie.
XYZ a écrit :Pour réfuter le réglage fin de l’univers les gens sont obligés de parler de chose qu’ils n’ont jamais vu, genre un autre univers
Après ils viennent dire qu’ils ne sont pas dans la croyance.
Avec des « rien ne dit que » on pourrait mettre Paris en bouteille.
Je te l'ai dit, ce n'est pas nécessaire de supposer d'autres univers.
Cela dit, une infinité d'univers possibles c'est bien moins ridicule qu'un Dieu tout connaissant, tout constitué, intelligent et sage qui serait né de lui-même... Cela fait intervenir bien moins de principes invérifiables.
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Hayden a écrit :Oui, c'est logique de dire et penser que tout objet ou être complexe et fonctionnel a été conçue par une intelligence.
Si vous n'êtes pas de cet avis, citez juste un exemple qui soutient votre position, ce serait plus pertinent que vos maths.
J'm'interroge a écrit :Ah mais c'est toi qui affirmes une vérité non démontrée, pas moi.
Hayden a écrit :Ben c'est justement là le problème, tu affirmes que ce que je dis est une vérité non démontrée alors que la logique parle en ma faveur.
Bien non, c'est tout le contraire. C'est encore un truc que tu t'imagines...
Hayden a écrit :Cesse de faire ton intellectuel et donne juste un seul exemple qui soutiens ta position. Xa clôturerai le débat tout de suite.
Un exemple de qu'elle proposition ? Que de (A => B) tu ne peux pas conclure que (B => A) sans d'autres éléments à disposition ?
Je vais t'en donner un :
Si tu ne poses pour seule base d'un raisonnement cette connaissance suivante, admettons même qu'elle soit toujours vraie :
- "Si quand il pleut sur le jardin alors le jardin est mouillé." ,
alors tu ne pourras pas en conclure que :
- "Si le jardin est mouillé alors il pleut dessus." .
Tu ne pourras en effet n'en conclure que ce qui suit :
- "Si le jardin n'est pas mouillé, alors il ne pleut pas dessus."
et ou :
- "Il ne pleut pas sur le jardin ou le jardin est mouillé."
et ou encore :
- "Il ne se peut pas qu'il pleuve et que le jardin ne soit pas mouillé."