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Re: L'étang de feu

Posté : 25 déc.18, 07:30
par prisca
l_leo a écrit : 25 déc.18, 06:56 "Étant donné que le lac de feu représente “ la deuxième mort ” et que, selon Révélation 20:14, “ la mort et l’hadès ” doivent y être jetés, ce lac ne peut manifestement pas représenter la mort que l’homme a héritée d’Adam (Rm 5:12) ni désigner l’hadès (le shéol). Il doit par conséquent symboliser une autre sorte de mort, une mort irréversible, car le récit ne dit nulle part que ce “ lac ” rend les morts qui se trouvent en lui, comme c’est le cas de la mort adamique et de l’hadès (le shéol) (Ré 20:13)."

Dans écriture l'écriture hébraïque, plusieurs lettres expriment l'idée de mouvement.

- Sin ou Sh: l'idée d'un mouvement relatif sur un cercle.
- Samekh, S: le mouvement circulaire.
- Res, R: le mouvement "bon" ou "mauvais": haut-bas, dextre-senestre.

Ces trois mouvements sont contenus dans le terme Principe (Vulgate, In Principio): quelque chose n'existant pas tangiblement mais en potentialité d'être.

- La lettre S représente le cercle sensible (un sac, un corps).
- La lettre Sh représente de cercle intelligible que l'on peut peindre sous forme d'un cercle doté de deux ailes* pour
indiquer non pas la volonté mais la volition. A ce cercle, il est rajouté un vacillement de flammes, le "feu" intellectuel,
"la passion", "le désir", la capacité d'inclination vers une corporification.
* Comme pour l'ange à la trompette.

Le Principe était considéré comme transmissible par génération (noyau-fruit-noyau, etc.) La mort du fruit n'impliquait pas la mort du noyau. En effet , les trois mouvements mis en action par la germination du noyau-principe, rentraient en sommeil dans le noyau suivant. Par la mort du noyau physique, implique la rupture de la chaîne générative.
Le Principe par contre, restait fixe, immuable.
Vraiment l_leo je t'ai lu avec gourmandise si je peux me permettre parce que tout ce que tu dis est sagace.

Je peux dire que tu as vu juste, tu as bien décrit "le noyau plongé dans le cercle vicieux diabolique" , tu as bien exprimé l'idée du mouvement circulaire dans lequel est plongé celui qui sombre, mais il y a cependant un désaccord entre toi et moi sur un point, c'est que "le noyau" ne meurt pas puisque si tu prêtes attention à ce verset, tu peux lire que le diable ne meurt même pas lui, alors que son noyau est le plus ténébreux qui soit.

Apocalypse 12:9
"Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui."



Re: L'étang de feu

Posté : 25 déc.18, 07:36
par Saint Glinglin
l_leo a écrit : 25 déc.18, 04:07 Avez-vous vu une mer de joncs ? De là, où les joncs poussent-ils, sinon en fin d'une étendue d'eau, dans la courbure finale d'un étang par ex. ? Cet espace est le début ou la fin d'une étendue d'eau.
Ex 13.18 Dieu fit donc dévier le peuple du côté du désert, vers la mer des Joncs et les enfants d'Israël partirent en bon ordre du pays d'Égypte.

Re: L'étang de feu

Posté : 26 déc.18, 00:20
par l_leo
Oui bien évidemment. Mais, en me citant, " où avez-vous vu une mer de Joncs" il fallait comprendre: une mer de joncs peut-elle exister ? Une mer Caspienne, un océan pacifique, oui, une mer de joncs, non. De là, ces joncs constituent une partie de la mer et l'écriture de ce nom " jonc" ne reflète pas le végétal en lui-même mais sa situation précise, dans une courbure en fin d'espace.

Ps. Les Textes de Pyramides, parlent de roseaux , un champ de roseaux assimilable au paradis.
voir, les Textes des pyramides, C.Jacq. P. 253 et suivantes: La terre céleste.

Ajouté 50 secondes après :
Oui bien évidemment. Mais, en me citant, " où avez-vous vu une mer de Joncs" il fallait comprendre: une mer de joncs peut-elle exister ? Une mer Caspienne, un océan pacifique, oui, une mer de joncs, non. De là, ces joncs constituent une partie de la mer et l'écriture de ce nom " jonc" ne reflète pas le végétal en lui-même mais sa situation précise, dans une courbure en fin d'espace.

Ps. Les Textes de Pyramides, parlent de roseaux , un champ de roseaux assimilable au paradis.
voir, les Textes des pyramides, C.Jacq. P. 253 et suivantes: La terre céleste.

Re: L'étang de feu

Posté : 26 déc.18, 06:38
par Saint Glinglin
L'auteur de l'original de l'Apocalypse a puisé dans l'AT et pas sur les pyramides.

Re: L'étang de feu

Posté : 26 déc.18, 21:09
par l_leo
Je n'affirmais pas cela. Il s'agissait d'une mise en //, cela dans un même territoire.
Ps. L'apocalypse pour moi, se résume au v.1,2,3. chap.1

Re: L'étang de feu

Posté : 27 déc.18, 01:24
par prisca
L'étang de feu est la terre.

Puisque :
  • Apocalypse 12:9
    "Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui."


Pourquoi l'appellation "étang de feu" pour la terre ?

Parce que la terre est l'Enfer lorsque y sont jetés Satan et ses adeptes

Parce que la terre devient le Purgatoire lorsque ceux qui y sont jetés y séjournent.

Re: L'étang de feu

Posté : 27 déc.18, 02:59
par Saint Glinglin
A nouveau pour les malcomprenants : "l'étang de feu" est une faute de copie.

Re: L'étang de feu

Posté : 27 déc.18, 07:02
par l_leo
prisca a écrit : 27 déc.18, 01:24 L'étang de feu est la terre.

Puisque :
  • Apocalypse 12:9
    "Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui."



Pourquoi l'appellation "étang de feu" pour la terre ?

Parce que la terre est l'Enfer lorsque y sont jetés Satan et ses adeptes

Parce que la terre devient le Purgatoire lorsque ceux qui y sont jetés y séjournent.

Bonjour,

Cette "terre" EARTz ou plus précisément OEARTz est formée par la racine RTz évoquant un mouvement de vibration recommençant et finissant, de type reptiforme, se propageant en se divisant. Elle existe (ch.1;v.2): elle est le son produit dans le tohu bohu. Elle est aussi une puissance contingente d'être (tohu) dans le bohu, puissance d'être, le lieu d'un abîme dans cette puissance universelle, "la mer".

Concrètement c'est la Terre dans laquelle (gouffre, puits) on jette une pierre... de là l'idée de résonance entre les parois, mais aussi la caisse d'un violon, "avalant" une vibration par la "fente", puis l'amplifiant vers l'extérieur.