vic a écrit : 11 janv.22, 23:26
Les versets scientifiques du coran par exemple , donnent la possibilité d'y voir tout ce qu'on veut . Versets imagés et flous sont nombreux dans le coran .Et il y a aussi plusieurs corans différents trouvés , et pas qu'un seul .Donc oui , il y a des interprétations diverses qui peuvent être faites de versets bien sûr .Les musulmans ne sont pas tous d'accord entre eux sur son interprétation , bien évidemment .C'est du reste ce qui donne des intégristes ou des musulmans plus modérés .
Sur le ciel qui s'étend par exemple , ronron la douceur avait donné 9 traductions différents du même verset .
Je trouve étrange que tu en arrives à nier que le coran puisse être interprété différemment .
Donc, le verset choisi par Domino pour dire qu'il n'existe pas de contradictions dans le Coran n'a aucun sens en soi , quand on sait comment le Coran peut être interprété différemment selon un musulman ou un autre ou même une personne non musulmane . C'est à géométrie variable .Chacun fait sa popote .Et cela peut mener à des contradictions parfois dans les points de vue .
La plupart du temps , la bible ou le coran n'ont pas vraiment de sens en soi , indépendamment de la personne qui l'interprète .Mais ça n'est pas propre au coran , mais au problème, des mots , du langage en lui même .

bon tu as pas fini toi ?
Il n'y a pas plusieurs Coran mais plusieurs variantes de langage atteste par la Sunna!
L'ange Gabriel a permis à mohammed de lui révéler 7 versions identiques mais avec des variantes grammaticalement sur 7 lettres
Omar Ibn al-Khattab dit dans un hadith : « J’ai entendu Hisham ibn Hakim réciter la sourate al-Fourqan d’une manière différente par rapport à la façon de réciter que le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) m’avait apprise. Et j’ai failli me précipiter à la stopper. Puis je l’ai laissé terminer. Ensuite j’ai saisi fortement son habit et l’ai amené devant le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) et dit : « ô Messager d’Allah ! J’ai entendu celui-ci réciter le Coran d’une manière différente de la façon que tu m’as appris de le réciter. Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dit : Récite . Et, il a répété la manière de réciter que j’avais entendu. Le Prophète dit : C’est comme çà qu’il (le Coran) a été révélé . Ensuite il me dit : Récite . Et je l’ai fait. Et il dit : « C’est comme çà qu’il a été révélé. En effet, le Coran a été révélé suivant sept lettres . Récitez-le comme vous le pouvez » (rapporté par al-Boukhari (2287) et par Mouslim (818).
D’après ibn 'Abbâs, qu’Allah soit satisfait de lui et de son père, le Prophète () a dit :
« Djibrîl (l’Ange Gabriel) me fit réciter le Coran selon un seul mode. Mais, comme je n’arrêtai pas de lui en demander plus, il m’apprit la récitation selon sept modes différents » (Boukhari et Mouslim).
Selon Mouslim, Ibn Chihâb ajouta : « On m’informa que ces sept modes de récitation concernaient des choses dont la prescription (licite ou illicite) n’était pas influencée par le mode choisi ».
Le Prophète () a également dit : « Le Coran a été révélé par sept modes de récitation. Récitez-en donc selon le mode qui vous convient. » (Boukhari et Mouslim).
Quant aux différences entre les sept modes de récitation que le Prophète () a évoqués, il s’agit de variations, et non pas de contradictions, car cela ne peut jamais avoir lieu concernant la Parole d’Allah, exalté soit-Il, Qui dit (sens du verset) :
« Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S’il provenait d’un autre qu’Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions ! » (Coran 4/82).
Selon Ibn al-Djazarî, après méditation sur les différences entre les modes de la récitation du Coran, il est à constater que ces différences se limitent aux trois aspects suivants :
1- Une différence au niveau de la prononciation du terme sans changer le sens, comme : « 'Alayhim » et « 'Alayhum »,« al-Quds » et « al-Qudus », « Yahsabu » et « Yahsibu ».
2- Une différence de prononciation et de sens, mais avec un sens général unique, comme dans le verset 4 de la sourate al-Fâtiha (le Prologue) :« Maliki » (le Maître) et « Mâliki » (le Détenteur) : dans les deux lectures, c’est Allah, exalté soit-Il, qui est visé, puisqu’Il est le Maître du Jour de la Résurrection et son Détenteur à la fois. De même, dans le verset 259 de la sourate d’al-Baqara (la Vache) lorsqu’Allah, exalté soit-Il, parle des ossements : « Nunchizuhâ » (les ressuscitons) et « Nunchiruhâ » (les assemblons). Allah, exalté soit-Il, évoque donc les deux sens par les deux modes de récitation.
Ce ne sont en rien des contradictions