Posté : 18 avr.06, 03:54
A l'appui de la thèse d'un Allah piégé par la mythologie mésopotamienne:
Source: http://www.cndp.fr/revueTDC/725-40832.htmLes récits de la Création sont inspirés du milieu dans lequel vivaient les peuples primitifs et dont la vie était régie par les phénomènes naturels. Le néant, notion inimaginable et fascinante, est le plus souvent figuré chez les peuples du Moyen-Orient comme une immense étendue d’eau. L’eau, réalité naturelle, offre aussi des symboles multiples dont tous ont trait à la naissance. Substance primordiale, c’est en elle que se fécondent les germes, c’est elle qui régénère l’être. Dans toutes les cosmogonies, les eaux remplissent la même fonction : elles sont antérieures à toute création, elles sont aussi l’élément où s’anéantit toute vie. La plus ancienne cosmogonie littéraire, connue sous le titre de L’Épopée de la Création (Enuma Elish), née dans la civilisation sumérienne, en Mésopotamie, pays bordé de mers et baigné par le Tigre et l’Euphrate, a imaginé la naissance du monde comme issue d’Apsou, principe des eaux douces, et de Tiamat, principe des eaux salées.