Philadelphia a écrit :
Dans la section évangélique, j'ai déjà expliqué qu'une personne véritablement chrétienne ne peut pas remettre en question les vérités "scientifiques" de la Genèse. Pour quelle raison essentielle ? Tout simplement parce qu'à chaque fois que Jésus oui bien Paul, ou n'importe quel rédacteur du Nouveau Testament a fait référence au récit de le Genèse, ils en parlent comme de faits réels, et non symboliques, métaphoriques ou je ne sais quoi.
Pour faire simple, Jésus croyait au récit de la création, il croyait à Adam et Ève, il croyait au déluge universel, à l'arche de Noé, etc, de manière littérale. Et pour ma part, dès lors que je rencontre quelqu'un qui se dit chrétien, mais qui ne partage pas l'opinion de Jésus lui-même sur cette question, alors je sais avec certitude que cette personne n'est pas réellement chrétienne. Et force est de constater que de tels "chrétiens" sont légion sur ce site.
Bien cordialement,
Phila.
Mais en ce qui concerne
2 Pierre 2: 4-5 et
3: 6-7 vous vous mettez à décréter que,
dans la même phrase et "par la même parole", l'eau (du Déluge) est littérale, mais que le
feu (de la Fin du Monde) est, lui,
symbolique ! Alors, il faut savoir: si l'Enfer et le jugement par le feu ne sont pas des réalités "concrètes", "historiques", "scientifiques", à prendre au sens littéral, le Déluge universel,
qu'on nous présente, de plus, comme une "image" du jugement final "par le feu", peut encore moins être présenté, honnêtement, comme une réalité "concrète", "historique", "scientifique", à comprendre dans le sens d'une application à la fois physique et universelle.
En fait lorsque, pour se démarquer des autres Religions et les condamner comme "mauvaises", il leur faut déclarer le texte biblique "symbolique", ils le font sans hésiter, pour traiter les autres d'ignorants et de stupides. Et lorsque ce sont les autres Religions qui déclarent le texte biblique "symbolique", automatiquement, les Témoins de Jéhovah changent leur fusil d'épaule et se font, même au mépris de tout bon sens, les défenseurs acharnés d'une lecture directe du texte biblique, traitant les autres de traîtres et d'apostats.