Re: Un seul Seigneur, Jésus-Christ
Posté : 27 mars20, 03:17
Moi j'en ai trouvé une (de source)
a écrit : Le mot Seigneur rend Adonaï, qui désigne le « Souverain ». Il ne s’agit pas du nom de Dieu, mais d’un titre donné à Dieu, le titre suprême, dans l’Ancien Testament.
Le mot Yahvé est utilisé dans l’Ancien Testament de la Bible hébraïque. C’est le nom sacré de Dieu, le nom par lequel Dieu s’est révélé à Moïse dans le buisson ardent. Il s’agit du nom inexprimable, ineffable et saint qu’Israël protège contre tout blasphème. Il apparaît normalement sous la forme de ses quatre consonnes : YHWH. On le désigne comme le tétragramme sacré, les quatre lettres ne devant jamais être prononcées.
Nous voyons par exemple ce contraste dans les équivalents français que l’on retrouve dans les Psaumes. Le Psaume 8 dit : « Éternel, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre ! » (v. 2.) Ce que le Juif disait est ceci : « Jéhovah, notre Adonaï. Que ton nom est excellent sur toute la terre ! » Ou encore, nous pourrions rendre ce verset ainsi : « Dieu, notre Souverain ! Que ton nom est excellent… » Nous lisons de nouveau dans le Psaume 110 : « Parole de l’Éternel à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite » (v. 1). Ici, le psalmiste déclare : « Dieu a dit à mon souverain, assieds-toi à ma droite.
Éternel est donc le nom de Dieu ; Seigneur est son titre. On parle du président George W. Bush. George est son nom ; président est son titre. Si les plus hautes fonctions de notre pays sont celles de la présidence, de même les plus hautes fonctions et le titre le plus noble en Israël étaient ceux de Souverain. On réservait le titre Adonaï à Dieu. C’est le titre qui est donné à Jésus dans le Nouveau Testament. Lorsque l’on appelle Christ « Seigneur », on l’investit de l’équivalent français néotestamentaire de l’équivalent hébreu vétérotestamentaire Adonaï. Jésus est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, lui reconnaissant ainsi un titre que l’on réservait antérieurement à Dieu le Père, le Souverain suprême du ciel et de la terre. - La sainteté de Dieu, chapitre 2, R.C Sproul.