Janot a écrit :Le Divin se sert de nous, Il ne peut s'exprimer directement, c'est une façon bien naïve de voir les choses.
Ce n'est pas qu'il ne peut pas, c'est qu'il ne
veut pas (
Job 42:2). Il refuse de faire les choses tout seul. On en a un exemple flagrant avec la Création. La seule créature qu'il a créé directement, c'est son Fils. Tout le reste de la Création, il l'a faite avec lui (
Jean 1:1-3,
18 ;
Col. 1:15-17). La question est donc de savoir pour quelle raison. Pour quelle raison, alors qu'il pourrait très bien faire les choses lui-même, il ne
veut pas les faire lui-même, mais
il tient absolument à les faire avec d'autres
Janot a écrit :Voyez Matthieu disant qu'à la mort de Jésus des morts ressuscitent après tremblement de terre et se montrent en ville : vous le prenez pour argent comptant ? comme un fait historique ? allons, soyons sérieux ! C'est de la catéchèse. Jésus prédit sa résurrection : Mais si cela était authentique, jamais les apôtres n'auraient été si surpris et désemparés !! Si l'ange était apparu à Marie (Myriam), jamais elle ne se serait opposé à son fils comme on le voit dans les synoptiques !! Si Jésus a bien prédit la fin des temps toute proche, jamais il n'a pu demander d'aller évangéliser la terre entière, c'est impossible !! On peut être chrétien et réfléchir !!
Réfléchir, vous pouvez, mais très franchement non, vous ne pouvez pas dire être chrétien car l'une des conditions pour l'être, c'est de croire que Dieu a ressuscité Jésus d'entre les morts (
Romains 10:9). Or, ici, très clairement et le plus simplement du monde, vous venez de nous expliquer humblement et honnêtement (ce que je salue en toute sincérité au passage) que vous n'y croyez pas, pas plus que vous ne croyez à certains autres récits bibliques. Alors après, vous pouvez toujours prétendre en être un, mais c'est pas pour ça que vous en serez un authentique.
On peut effectivement "
être chrétien et réfléchir ", bien entendu, et heureusement d'ailleurs, à condition de ne pas aller si loin dans l'exégèse qu'au final " chrétien " ne soit plus qu'une simple étiquette.
Maintenant, rassurez-vous, je ne suis pas en train de vous blâmer. Nous vivons une époque formidable. Une époque où chacun est libre de faire les choix qu'il juge, en toute conscience, bon pour lui et d'en changer par la suite aussi souvent qu'il le souhaite. Vous avez, semble-t-il, fait le vôtre et, bien qu'il ne soit pas similaire au mien, je le respecte néanmoins.