-On a pas du tout la même définition du sophisme. A partir du moment où le raisonnement est juste, peu importe les preuves, il peut rentrer dans le domaine du possible, il devient une hypothèse à vérifier par la suite. Le sophisme, à l’inverse, c’est la logique qui est fausse. C’est par exemple mettre la charrue avant les bœufs dans son développement, en le faisant passer pour un raisonnement juste. D’où que l’on a pas la même acceptation et réfutation d’une affirmation.
et bien un exemple.
hypothèse : tous les chats ont uniquement deux pattes ; les deux pattes postérieures.
raisonnement : avec deux pattes, on ne peut pas marcher à quatre pattes, le poids doit donc être porté entièrement par les deux pattes postérieures, et le centre de gravité de l'animal doit donc être sur la perpendiculaire au sol passant par le point de contact entre le sol et les pattes ( on peut prendre le centre du segment reliant les deux points de contact pattes/sol pour avoir l'équilibre latéral en supposant que le chat a une simétrie bilatérale ) pour être à l'équilibre, en l'absence de forces extérieures autres que la force de pesanteur uniforme.
conclusion : tous les chats marchent debout sur leurs pattes arrières.
le raisonnement est juste, la conclusion....fausse. Et pour cause ! l'hypothèse de départ est absurde.
j'aurais pu pour choisir une hypothèse plus absurde encore supposer que le champs de pesanteur porte plus à gauche qu'à droite de l'animal, et conclure que tous les chats ont les pattes gauches plus musclées que les droites...
La encore, tout vient du raisonnement qui nous diffère. Dans le cas de Dieu, il n’y a aucune hypothèse possible, d’où mon refus. Il n’y a ni preuve, ni logique, sans parler de la vision d’ensemble.
pour le domaine du vivant, il y avait au moins les deux hypothèses que j'ai listée. Pour Dieu, je ne vais même pas jusqu'à l'hypothèse puisque je m'arrête à son "domaine d'existence".
pour revenir à ton propos, tu ne fais pas que refuser : tu retournes l'affirmation.
refuser l'affirmation, c'est le pas la considérer, et mettre la question de coté.
affirmer le contraire de l'affirmation, c'est la retourner, et non la rejetter : ça suppose que tu la rejettes, et que tu affirmes son contraire, soit deux actions différentes et indépendantes.
Je ne fais moi que la première.
Je dois mal m’expliquer. Je n’ai jamais parlé de QI seul et encore, ce n’est qu’un détail. Je te parle d’environnement, de temps. Il y a un ensemble de facteur qui travaille l’individu, l’influence et qu’il faut prendre en compte comme addition à l’affirmation! Tu ne recevras pas de la même manière une affirmation venant d’un « fou » que d’un jardinier. Cela ne veut pas dire que le fou a tort. C’est une donnée à prendre en compte parmi tout le reste.
j'ai pris le QI comme simple exemple.
si tu le préfères, prenont l'exemple de la folie.
et bien dans un domaine où ni le fou, ni le jardinier ne savent rien, l'un à autant de chances d'avoir bon que l'autre, car aucun n'a d'élements de connaissance en plus de l'autre.
si je lance un dès sans dire à combien de faces et quels nombres y sont indiqués, et que je vous demande combien j'ai fait, admettons que vous me répondiez tous 6 parceque j'avais l'air content du résultat et qu'un cinglé arrive, et affirme qu'il connait exactement le résultat, et que c'est 1,5 il n'en a pas moins autant de chances d'avoir raison que vous.
mais pourquoi ne pas revenir à un raisonnement simple ?
admettons que quelqu'un vienne avec une question dont on ne sait pas même si elle a un sens ( ce qui est le cas de la question dont nous parlons, n'est-ce pas ? ).
deux réponses semblent envisageables pour le cas où elle aurait un sens, et on a de preuves formelles pour aucune des deux, mais l'examen de l'une des deux rend plus douteuse encore le bien fondé de la question.
alors, on fait quoi si on est raisonnable ? on affirme une réponse pour laquelle on n'a pas de preuves, ou on abandonne la question aux gens non raisonnables ?