mario a écrit :L'abruti fini le déclare haut et fort , et c'est le sujet de ce topic :
Le dogme de le réincarnation existe dans l'Hindouïsme, dans le Boudhisme, dans les religions traditionnelles africaines...
Le dogme de la réincarnation n'existe pas dans la Bible, donc n'existe ni chez les Juifs ni chez les Chrétiens ;
Le dogme de la réincarnation n'existe pas dans le Coran , donc n'existe pas chez les Musulmans ...
Contrairement à ce que propose le dogme chrétien, le
Christ a parlé du karma, de la réincarnation, de la
réalisation du Soi et de la féminité divine en la personne
du Saint-Esprit --- Dieu la Mère. Les enseignements du
Christ étaient de nature bien plus orientale que les Eglises
ne veulent bien le dire ou l'accepter.
Les deux siècles après le Christ ont vu les enseignements
chrétiens gnostiques sur la conscience spirituelle se
répandre de la même manière que les dogmes
aveugles de la doctrine paulienne. Au troisième siècle, le
concile de l'église romaine, à Nicée, décida de
l'élimination des Gnostiques et de leur approche antidogmatique
de la spiritualité. Les Gnostiques furent
déclarés hérétiques, leurs textes détruits, et eux-mêmes
furent exterminés. Une petite partie de leur
enseignement survécut cependant, cachée dans des
grottes ou diluée dans d'autres textes "hérétiques"
(qualifiés communément d'apocryphes).
La spiritualité pratiquée par les Gnostiques était
beaucoup plus proche des traditions orientales que de
la chrétienté occidentale que nous connaissons
aujourd'hui. Le terme grec "Gnosis" désigne le savoir, et
c'est cette connaissance qu'ils recherchaient. A l'inverse
de la foi aveugle réclamée par les églises actuelles,
'Gnosis' impliquait l'expérience directe, mystique, du
divin, accessible individuellement par l'évolution
spirituelle vers la réalisation du Soi, et non pas dans les
limites d'un dogme intellectuel. L'expérience du la Gnose
était trans-rationnelle et non-intellectuelle.
Dans le Livre de Thomas, tiré de la Bibliothèque de Nag
Hammadi, le Christ nous dit "Car qui ne connaît pas le Soi,
ne connaît rien, mais qui connaît le Soi, a déjà pris
connaissance de la profondeur de l'Univers". On peut
comparer ce qui précède à cet extrait des Upanishads,
traité indien métaphysique sur la Réalisation du Soi : "Le
soi ne peut être connu par l'argumentation [...]
Distinguez le soi du corps et de l'esprit. Le soi, l'atman, le
refuge le plus élevé, imbibe l'Univers et réside dans le
coeur de chacun. Ceux qui sont instruits dans le Soi et
qui méditent avec constance accèdent à cet atman
persistant, qui est sa propre lumière. Fais ainsi, car devant
toi réside la bénédiction éternelle..."
Dans un autre texte gnostique, l'Evangile Secret de
Thomas, le Christ nous promet l'accomplissement spirituel
"Je vous donnerai ce que nul oeil n'a vu, ce qu'aucune oreille n'ouït, que nulle main n'a
touché et qui jamais ne s'est levé en l'esprit humain." Cette description n'est pas sans rappeler
l'expérience des Upanishads : "Le Soi est dépourvu de naissance et de mort, il ne vieillit ni ne
diminue, et les accidents de la vie n'ont pas de prise sur lui. Le Soi transcende l'Espace et le
Temps ; Ce qui est grand ne l'est pas tant qu'Il ne puisse le saisir, ce qui est petit ne saurait
l'être suffisamment pour échapper à Son attention. Il est le Soi de Tout." De même que le
Christ nous a averti contre le péché et encourage la perfection morale dans la recherche de
l'accomplissement spirituel, les textes orientaux nous mettent en garde : "Aucune capacité
intellectuelle ne permet de l'identifier, il ne se découvre qu'à ceux qui s'y abandonnent et qui
se rendent digne de grâce, en rejetant tout péché, et qui s'engagent dans l'exercice du
perfectionnement par une méditation constante" (Upanishads). Les plus anciens textes
spirituels orientaux, les Vedas indiens, nous indiquent que le processus d'éveil spirituel par
lequel on accède à la vérité-conscience, se nomme stricto sensu "Découverte du Soi", et
plus couramment, par translittération de l'anglais "Self-Realization", Réalisation du Soi. La
personne "réalisée" accède directement à l'essence de la réalité --- ce que le sanskrit traduit
par "jnana", qui signifie connaissance (gnosis). On parle alors d'un(e) "jnani" ("savant", au sens
de "gnostique", c'est à dire connaissant d'expérience, ex praxis), ou "dwijaha", c'est-à-dire
"deux-fois né", la première fois d'une mère, au plan terrestre, et la deuxième fois en tant
qu'enfant de la Déesse, ou Mère Divine, qui donne au chercheur sa seconde naissance,
spirituelle, la Réalisation du Soi, au plan de la conscience mystique --- la Gnose elle-même !
Les textes traditionnels indiens exaltent la "Mère Divine", Matriarche cosmique, qui accorde à
ses enfants méritants le plus grand trésor qui soit, la découverte du Soi. De nombreuses
traditions mystiques indiennes ajoutent que cette même déesse est représentée en l'être
humain en tant qu'énergie féminine, nommée Kundalini.
Et dans les traditions occidentales ? Dans le Livre Secret de Jean (Bibliothèque de Nag
Hammadi), le Christe explique que la rédemption humaine face au Père Céleste s'obtient
par la médiation d'un Principe divin Féminin, qu'il nomme Mère Terrestre.