J'm'interroge a écrit :C'est une erreur que l'on t'a enseignée.
spin a écrit :C'est toi qui le dis...
Bien oui, moi ! Mais moi, j'ai argumenté, je ne viens pas avec un arguent d'autorité à la con. Tu en es là ? Tu prends ou rejettes ce qu'on te donne sans examiner ? Par ce que cela viendrait de maîtres ou parce que cela n'irait pas dans le sens de la doxa ?
J'm'interroge a écrit :J'aimerais connaître ta définition de la conscience dont tu trouves la réalité aussi certaine.
spin a écrit :C'est ce qui fait, entre autres, que je peux éprouver du plaisir ou du déplaisir, des attirances ou des répulsions, de la fierté ou de la honte, etc. etc. Je fais le pari un peu pascalien (mais a priori pas trop risqué

) que je ne suis pas le seul.
Que tu ne sois pas le seul, ce n'est vraiment pas forcément étonnant. Les imbéciles étant toujours majoritaires, je m'en inquiéterais donc plutôt si j'étais toi.
Pour revenir au sujet et à ta définition de la conscience, sache qu'elle ne me satisfait pas du tout, car
"ce qui fait, entre autres, que je peux éprouver du plaisir ou du déplaisir, des attirances ou des répulsions, de la fierté ou de la honte, etc. etc." ce peut-être beaucoup de choses, dont des choses qui n'évoquent en rien ce dont on pourrait se faire l'idée quand on parle de conscience... Je ne vois donc pas trop... Et conceptuellement, non plus. C'est très très vague comme définition, bien trop pour en constituer une de valable.
Ensuite, je ne vois pas non plus le lien avec le pari de Pascal. À moins que tu considères que la conscience est divine ou que sa réalité est aussi discutable que celle d'un "Dieu" sorti de l'imaginaire qui récompenserait ou punirait le fait de croire ou d'oser ne pas croire en lui ?
- Ce pari n'est pas ce que Pascal a trouvé de mieux ! Je pense que tu es également capable de mieux...
J'm'interroge a écrit :Mais pour ce qui est de la consistance d'un discours, ce qui compte ce sont les faits et la cohérence des raisonnements tenus.
spin a écrit :Et je répète que pour moi prétendre expliquer le monde en faisant l'impasse sur des choses comme le libre-arbitre, la conscience, etc. c'est absurde.
Je ne rencontre ni ne conçois rien de tel que la conscience vue comme une entité surnaturelle ou comme une faculté qui ne se réduirait pas à d'autres mieux définies.
J'm'interroge a écrit :J'ajoute que le consensus n'est pas ce qui fait une vérité scientifique.Un consensus ne peut permettre que de décider de conventions.
Il en existe dans les sciences, mais une connaissance scientifique n'en dépend ni n'en découle.
spin a écrit :C'est quoi alors ?
La logique, le protocole expérimental, l'expérience, les résultats d'expériences, la confirmation expérimentale de ces résultats par d'autres et quelques petites autres choses de cette nature que je ne détaillerai pas ici.
>>>>> Des résultats qui seraient interprétables de plusieurs manières n'existent pas quand le protocole est bien pensé et bien formulé.
J'm'interroge a écrit :[...]
-----> Que tout soit déterminé en soi, ne légitime en rien le fatalisme, sauf en tant qu'une option philosophique possible parmi d'autres.
Le fatalisme n'interdit pas l'espoir, ni l'action.
spin a écrit :Tiens donc ! En toute rigueur, cela peut en laisser l'illusion, mais ce ne peut être qu'une illusion si on est cohérent.
Non. Chacun fait ce qu'il a à faire en fonction aussi de ses impulsions, de ce qu'il veut, croit, pense, toute option philosophique étant permise, tout ceci étant absolument déterminé en soi. Il n'y a rien d'illusoire ni de contradictoire en cela.
Mais le fatalisme n'est qu'une option comme je le disais.
spin a écrit :Si tout est "écrit" d'avance on ne peut rien y changer, même ce qu'on croira faire pour y changer quelque chose était "écrit" ou déterminé d'avance. Et si ce n'est pas ça le fatalisme, ou le déterminisme total, c'est quoi ?
Bien.. Encore une fois ce n'est pas très logique ce que tu dis là !
Si tout est absolument déterminé en soi et c'est le cas, la question n'est pas d'y changer quoi que ce soit, mais vivre sa vie ou pas, en fataliste ou pas, en optimiste, en pessimiste, en rationaliste, comme un fou.... Comme on voudra autant que l'on pourra et comme on le sent. On peut choisir de vivre, de mourir, d'avoir des enfants ou pas, du faire un truc fou, etc... Le fait que tout soit déterminé en soi n'exclu nullement des choix délibérés en toute connaissance de cause.
Tu sembles confondre
"changer son destin" et
"pouvoir choisir sa vie librement".
>>>>> En effet, il n'est pas possible de changer son destin, mais il est possible de choisir sa vie.