Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Posté : 23 nov.13, 12:15
Bonjour Pion,
D'autant que j'ai le sentiment que l'on ne se comprend absolument pas.
Ce dont souffre l'humanité ce n'est pas des "esprits tordus" (sic) qui ne croient pas faire le Bien mais des "beaux esprits" qui croient faire le Bien et qui se trompent.
La Barbarie n'a pas besoin ni de l'athéisme ni de la religion pour se répandre, l'alibi du Bien lui suffit.
J'ai été très mal à l'aise lors des commémorations du 11 novembre et je me suis demandée pourquoi.
Ce soir j'ai compris : ceux qui plastronnent le plus dans ces commémorations ce ne sont pas les victimes ce sont au contraire les successeurs des bouchers : les politiques et les officiers généraux qui n'ont toujours pas fait acte de repentance. Ils devraient descendre les Champs Élysées en pénitence.
Pour le Bien, voire pour le bonheur de l'humanité toute entière, on est allé jusqu'à chercher des jeunes gens au bout du monde pour rajouter des cadavres aux cadavres alors qu'il suffisait de capituler quand l'addition devenait trop lourde.
Ben non ! le Bien exigeait que nous repoussions l'ennemi héréditaire.
Martin Luther King et Torquemada ne sont pas comparables,
l'athéisme de Staline n'est pas celui de Bertrand Russell...
La sottise ou la cruauté ne sont l'exclusivité d'aucun camp, pas plus que l'humanisme ou le don de soi...
Enfin, il y a aussi tous ceux qui s'en moquent complètement : les conférences sur le réchauffement climatique sont des échecs parce que le Bien, en soi, n'a aucun intérêt.
très cordialement
votre sœur
pauline
Je n'ai pas l'ambition de vous faire changer d'avis.Pion a écrit :Je vous donne entièrement raison, je ne dois pas généralisé, il se peut que le croyant ne pense pas toujours a faire le bien, il existe des esprits tordus dans toutes les sphères de l'humanité, mais pour le reste je conserve ma position pour l'instant.
D'autant que j'ai le sentiment que l'on ne se comprend absolument pas.
Ce dont souffre l'humanité ce n'est pas des "esprits tordus" (sic) qui ne croient pas faire le Bien mais des "beaux esprits" qui croient faire le Bien et qui se trompent.
La Barbarie n'a pas besoin ni de l'athéisme ni de la religion pour se répandre, l'alibi du Bien lui suffit.
J'ai été très mal à l'aise lors des commémorations du 11 novembre et je me suis demandée pourquoi.
Ce soir j'ai compris : ceux qui plastronnent le plus dans ces commémorations ce ne sont pas les victimes ce sont au contraire les successeurs des bouchers : les politiques et les officiers généraux qui n'ont toujours pas fait acte de repentance. Ils devraient descendre les Champs Élysées en pénitence.
Pour le Bien, voire pour le bonheur de l'humanité toute entière, on est allé jusqu'à chercher des jeunes gens au bout du monde pour rajouter des cadavres aux cadavres alors qu'il suffisait de capituler quand l'addition devenait trop lourde.
Ben non ! le Bien exigeait que nous repoussions l'ennemi héréditaire.
Martin Luther King et Torquemada ne sont pas comparables,
l'athéisme de Staline n'est pas celui de Bertrand Russell...
La sottise ou la cruauté ne sont l'exclusivité d'aucun camp, pas plus que l'humanisme ou le don de soi...
Enfin, il y a aussi tous ceux qui s'en moquent complètement : les conférences sur le réchauffement climatique sont des échecs parce que le Bien, en soi, n'a aucun intérêt.
très cordialement
votre sœur
pauline