Re: L'Apostasie en islam
Posté : 23 août12, 02:33
Il te faut suivre la discussion.Younes91 a écrit : Mohamed salala 3aleyhi wasalam qui fait exprès d’être gentil? montre moi ce passage coranique
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Il te faut suivre la discussion.Younes91 a écrit : Mohamed salala 3aleyhi wasalam qui fait exprès d’être gentil? montre moi ce passage coranique
Alors c'est que tu n'a pas lu mon article et que tu ne connait pas les pactes passés entre le prophète Mohamed saws et les non musulmans ?jusmon de M. & K. a écrit :
Non, Ashtar mentionne un passage du coran qui renvoie à une époque où Mahomet faisait semblant d'être gentil pour gagner l'adhésion. Ensuite le ton changea radicalement lorsqu'il devint en position de force... C'est toujours ce stratagème qui est utilisé de nos jours : avant d'obtenir le pouvoir on dit de belles choses sur la démocratie, ensuite on bastonne les touristes en tenûe décontractée. Ca s'appelle le printemps islamique.
Les fils remontent a 2 ans, je n'ai pas trouver celui ou est figurer ce que tu avance.Il te faut suivre la discussion.
je répondait à ceci :Ren' a écrit :Votre texte n'a aucun rapport avec le problème de base, qui est la condamnation à mort de l'apostat quittant l'Islam.
Quant à l'apostat il est prévenu s'il persévère dans son rejet de l'Islam après l'avoir admit au préalable ,il est exécuté .Non, Ashtar mentionne un passage du coran qui renvoie à une époque où Mahomet faisait semblant d'être gentil pour gagner l'adhésion. Ensuite le ton changea radicalement lorsqu'il devint en position de force... C'est toujours ce stratagème qui est utilisé de nos jours : avant d'obtenir le pouvoir on dit de belles choses sur la démocratie, ensuite on bastonne les touristes en tenûe décontractée. Ca s'appelle le printemps islamique.
Ce qui est inacceptable.ASHTAR a écrit :Quant à l'apostat il est prévenu s'il persévère dans son rejet de l'Islam après l'avoir admit au préalable ,il est exécuté
inacceptable par qui ?Ren' a écrit : Ce qui est inacceptable.
Par toute personne soucieuse de la liberté de conscience, seule attitude digne de Dieu.ASHTAR a écrit :inacceptable par qui ?
"Jusqu'à ce jour, lorsqu'on lit l'Ancien Testament, ce même voile demeure. Il n'est pas levé, car c'est en Christ qu'il disparaît (...) C'est seulement par la conversion au Seigneur que le voile tombe" (2 Cor III, 14.16)ASHTAR a écrit :Et pourtant l'AT est idem !
Dieu sait le mieux ce qui convient à ses sujet .Et Dieu ne peut changer ses lois pour des caprices humains .Ren' a écrit : Par toute personne soucieuse de la liberté de conscience, seule attitude digne de Dieu.
Paul n'est pas jésus ...ce qu'il dit est son philosophie comme les autre renovateurs du christianisme après lui .Ren' a écrit : "Jusqu'à ce jour, lorsqu'on lit l'Ancien Testament, ce même voile demeure. Il n'est pas levé, car c'est en Christ qu'il disparaît (...) C'est seulement par la conversion au Seigneur que le voile tombe" (2 Cor III, 14.16)
Ce n'est pas un caprice humain de constater que menacer de mort l'apostat n'a qu'une conséquence : l'hypocrisie.ASHTAR a écrit :Dieu ne peut changer ses lois pour des caprices humains
Alors tu traites malheureusement Dieu le juge suprême d'hypocrite .Il a le droit de créer ce qu'il veut ..de donner le libre choix aux homme de vivre comme ils veulent et de décréter la mort à l'apostat par la main des hommes ...de décréter le déluge ,les fléaux ,les raz de marrée et les tremblements de terre contre les ingrats lorsqu'il juge nécessaire de les faire châtier ! N'est il pas leur créateur ?Ren' a écrit : Ce n'est pas un caprice humain de constater que menacer de mort l'apostat n'a qu'une conséquence : l'hypocrisie.
Non. Le problème vient des hommes qui utilisent bien mal la liberté qu'Il leur donne, et qui s'égarent dans de fausses représentations sur Dieu.ASHTAR a écrit :Alors tu traites malheureusement Dieu le juge suprême d'hypocrite
Alors revenant au sourceRen' a écrit : Non. Le problème vient des hommes qui utilisent bien mal la liberté qu'Il leur donne, et qui s'égarent dans de fausses représentations sur Dieu.
L'apostasie est, littéralement, une "désertion". Dans l'Église catholique, le terme est appliqué dans deux domaines différents : l'apostasie dite "de foi" consiste à abandonner la foi chrétienne, éventuellement pour embrasser une autre religion ; l'apostasie "des vœux de religion" consiste, pour un(e) religieux(se) à quitter l'ordre où il (elle) a fait profession. Thomas d'Aquin définissait l'apostasie comme "une certaine façon de s'éloigner de Dieu", et distinguait bien "l'apostasie de la vie religieuse" de "l'apostasie par incroyance" : cette dernière "sépare totalement l'homme d'avec Dieu, ce qui n'arrive pas dans n'importe quel autre péché"1.
On peut donc définir l'apostasie comme le reniement de la foi et des principes de la foi catholique, ce qui inclut également les dogmes et des traditions et articles de foi formulés par les papes et les conciles, les enseignements des Pères de l'Église et les enseignements ordinaires du magistère. Thomas d'Aquin et, à sa suite, les théologiens et canonistes établissaient une distinction très nette entre l'infidèle (celui qui n'a jamais reçu le baptême et qui professe un autre religion que la catholique) et l'apostat : ce dernier était plutôt assimilé à l'hérétique (celui qui dévie du dogme et des enseignements de l'Église). En effet, le sacrement du baptême était considéré comme définitif, du moment que les conditions de validité énoncées par le droit canonique avaient été respectées. De plus, le baptisé devait obéir aux préceptes de l'Église qui, à travers les tribunaux des évêques, exerçait un pouvoir de juridiction sur les fidèles. Le juriste romain Prospero Farinacci (1554-1618) assimilait ainsi l'apostat et l'hérétique : il suivait l'opinion commune des Docteurs car, malgré la nuance entre hérésie et apostasie, les normes et les peines canoniques concernant le crime d'hérésie s'appliquaient également au crime d'apostasie2. L'apostasie était même considérée comme plus grave, puisqu'il s'agissait d'un abandon total, et pas seulement d'une contestation partielle, de la foi chrétienne par l'individu : or si l'apostat refusait la foi chrétienne, il était toujours considéré comme justiciable des tribunaux d'Église et, en particulier, de l'Inquisition dans les pays où elle était établie.
Un cas spécifique posé aux canonistes et aux évêques était celui des apostasies forcées : les persécutions de chrétiens dans l'empire romain ou, plus tardivement, la capture de chrétiens par les musulmans en Méditerranée pouvaient conduire à ces reniements sous la contrainte. Sur cette question, canonistes et inquisiteurs ont fini par énoncer une modulation des peines en fonction des circonstances du reniement. Les apostats concernés pouvaient ainsi être réintégrés dans l'Église moyennant une pénitence3.
Dans l'Europe des XIIIe-XVIIe siècles, les nouveaux convertis venus du judaïsme et de l'islam étaient fréquemment soupçonnés de rester fidèles à la religion de leurs ancêtres. Puisqu'ils avaient reçu le baptême (soit sous la menace de la mort ou de l'expulsion, pour éviter diverses violences ou pour être libérés des discriminations touchant les infidèles dans la société du temps), ils étaient considérés comme des apostats et des hérétiques. Le droit canonique leur appliquait les mêmes sanctions qu'aux hérétiques, c'est-à-dire la peine capitale4. Article connexe : marranisme"
Comme l'Église, pour infliger les peines prévues par le droit canonique, devait recourir au "bras séculier" (le pouvoir civil), en pratique le châtiment des apostats était pris en charge par les États. Par la suite, la sécularisation des États en Occident et la reconnaissance de la liberté de conscience ont contribué à faire de l'apostasie une affaire d'ordre purement spirituel entre l'individu et l'Église.