sambion a écrit :
Ok, alors tu peux me citer un seul exemple qui cite cette équivalence? et ne me cite pas la bombe atomique comme exemple, mais dit d'où vient exactement cette énergie? dans quelle partie de l'atome?
Il faut bien comprendre, Sambion, que notre expérience quotidienne constitue un piège dès que l'on considère les choses à d'autres échelles. Nous avons une expérience immédiate qui obéit aux lois Newtoniennes, mais ces dernières ne sont pas valable partout.
Ton expérience immédiate t'apprend que tout fonctionne en termes de contenant et de contenu. Du coup c'est ainsi que l'on s'imagine l'espace : un
contenant qui est "vide" par endroits, dans lequel il y a à d'autres endroits de la matière, laquelle est perçue comme
contenu de l'univers. En réalité les choses ne fonctionnent pas comme ça. Je te l'ai déjà expliqué trois fois, je ne vais pas le refaire. Je vais à la place te recommander un livre qui va te permettre de faire tes premiers pas : Rémy Lestienne, Jean-Didier Vincent (préf.),
Causalité, entropie, devenir, CNRS Éditions, coll. « Histoire des sciences », 2007.
De la même façon, on apprend à distinguer à notre échelle ce qui est de l'ordre de la matière et ce qui anime cette matière en changeant son état (mouvement et chaleur, principalement). Or à l'échelle quantique tout cela disparaît.
Toutes les notions suivantes n'ont soit plus le même sens soit plus de sens du tout : position, mouvement, distance, couche, vitesse, matière, énergie, masse, etc.
Un électron autour d'un noyau ne "tourne" pas, mais il constitue un "nuage de probabilité de présence", c'est-à-dire qu'il est à plusieurs endroits à la fois, sous la forme de possibilité d'existence, en quelque sorte.
Un nucléon n'est pas la particule ferme et solide qu'on s'imagine, mais un ensemble de paires de particules plus petites qui ne cessent d'apparaître et de disparaître.
Etc. Il faut bien comprendre qu'une particule est en fait un état de l'espace, lequel est en quelle que sorte plus ou moins "chiffonné" (plus il est plié plus la particule est "lourde", moins il l'est, plus cet espace est "vide").
Les "échanges d'énergie" à cette échelle ne sont ni plus ni moins que des rencontres entre particules.
Bibliographie / Référence :
- Sur l'énergie de masse :
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_de_masse
- Sur l'identité espace/particules/énergie : Maggiore Michele,
A Modern Introduction to Quantum Field Theory, Oxford University Press, 2005.
- Sur le modèle standard en physique des particules :
ici
sambion a écrit :Vous voyer! au contraire de vous, je n'ai envie de plaire à vos attentes, je vous cites des choses que je sais en avance que vous aller vous en moquer, et ce n'est pas pour vous provoquer que je dis ça, mais seulement pour vous montrer que vous vous dites capable de raisonner avec la logique, alors que vous ne faites que le contraire!
Peux-tu préciser à quel moment exactement tu penses que je n'ai pas fait preuve de logique ? Peux-tu le démontrer logiquement, pas à pas, inférence par inférence ?
sambion a écrit :Vous n'êtes pas différent de quelqu'un qui se fait manipuler par son dogme, sauf que vous êtes manipulé par des scientifiques.
Ne crois-tu pas que ce genre d'argument tient surtout de la théorie du complot, celle qu'on emploie quand on a épuisé tous ses autres arguments ?
sambion a écrit :Aller Vicomte

, il parait que l'ensemble de tes camarades apprécient tes écritures, alors explique nous ce E=mc2, même si en vérité c'est E=mc²/[racine_carré(2-2v/c)] v état la vitesse globale du corps qui ne peux atteindre c.
Ai-je dit à un moment que le "2" était autre chose qu'un exposant ?
Et si ta question revient à me demander de développer cette notion d'énergie de masse, le mieux est encore que tu consultes cet article (déjà cité plus haut) :
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_de_masse