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Revenons au sujet.
Sur quoi repose cette croyance que nous n'existerions pas avant de naître ?
Cette croyance se rattache en réalité à celle que nous serions un corps physique, autrement dit : à celle que nous, êtres conscients et esprits, serions notre corps physique et rien d'autre, et que par conséquent nous serions apparus, avec sa formation in utéro et que notre conscience se dissipera avec lui à la mort de celui-ci, étant donné que selon cette croyance notre conscience ne serait qu'une production de celui-ci.
Cette croyance ne peut se fonder que sur une grande méprise et sur une grande ignorance.
Cette ignorance et cette méprise reposent essentiellement sur le fait lorsque nous consultons notre mémoire corporelle, effectivement nous ne pouvons nous souvenir que des choses extraites de celle-ci. Aucun souvenir d'autre vies ou de notre existence lorsque nous ne sommes pas associés à une corporéité ne peut en être extraits. En effet, de telles mémoires ne s'y trouvent pas et ne peuvent pas s'y trouver. Mais quoi de plus normal ?
Pour qu'un souvenir d'une autre vie ou de notre existence lorsque nous ne sommes pas associés à une corporéité puisse être tiré de la mémoire du corps, il faut qu'il y soit implanté, c'est-à-dire transféré de notre mémoire spirituelle à celle corporelle, ce qui ne peut se faire que dans certaines conditions assez rarement réunies.
Le fait est que durant une association corporelle, l'esprit perd généralement son accès à ses mémoires propres, pour n'accéder uniquement qu'aux mémoires corporelles.
Il y a cependant des exceptions et des situations où malgré son association corporelle, lorsqu'il est associé à une corporéité, il retrouve ses fonctions de ce fait normalement inhibées, ainsi que l'accès à ses mémoires. Mais, même dans ce cas, ce qui est vécu consciemment dans cet état particulier de conscience élargie, ne devient pas pour autant automatiquement une mémoire corporelle et encore moins une mémoire utilisable. Pour que cela en deviennent une il faut un transfert intentionnel, puis une traduction en représentations qui font sens en état de conscience ordinaire.
Un point d'importance est que les vécus conscients en associations corporelles sont eux-mêmes engrammés dans notre mémoire spirituelle, mais sous un format plus proche de celui de nos mémoires corporelles, si bien qu'il est plus aisé de décrypter après son transfert une telle mémoire spirituelle retraduite, qu'une mémoire spirituelle d'un vécu hors associations corporelles qui ne ressemble à rien de ce qui est connu en conscience ordinaire.
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BenFis a écrit : 27 mars21, 01:04
Je reviens juste un peu sur le terme de conscience. La structure cognitive qui permet son expression au degré que l’on connaît chez l’homme est le cerveau.
Selon moi ce n'est pas tout-à-fait exact.
De ce que j'en comprends, il est vrai que c'est quasiment l'entièreté des contenus informationnels conscients ordinaires qui est le produit [retravaillé] de l'activité cérébrale corporelle, autrement dit : du cerveau organique, lequel n'est cependant qu'une structure cognitive annexe.
Ce sont bien ces contenus informationnels conscients et non leur conscience elle-même en tant que manifestation, qui est le produit [retravaillé] de l'activité cérébrale.
En effet, cette conscience elle-même en tant que manifestation, étant un ensemble de dispositions de qualia, rien que ce fait amène à penser qu'il faut un peu plus, voir beaucoup plus que simplement un cerveau dans une boîte crânienne pour l'expliquer.
Le contenu informationnel produit par le cerveau ne devient conscient que suite à un traitement de ces données hors temporalité et hors espace, par un dispositif structurel*, cognitif également, mais non cérébral, non organique et même non physique dans le sens qu'il n'est pas accessible à l'observation ni a la mesure instrumentale, étant structuré dans une autre couche de la réalité en soi.
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note : l'esprit est un tel élément structural, fondamental.
Cette autre structure "réagit" notamment à ces données en provenance de l'annexe cérébrale physique à laquelle elle est adjointe et lui envoie en retour des directives.
BenFis a écrit : 27 mars21, 01:04
L’activité cérébrale permet la pensée réflexive. Peut être est-ce par connexion avec une sorte de conscience universelle ?
Oui, la pensée réflexive analytique est le fait du cerveau organique. Tout-à-fait.
Mais non, ce n'est pas par association à une conscience universelle qui de ce que je comprends n'existe pas [puisqu'elle est répartie], même si nos esprits sont bien quant à eux intégrés dans une structure intelligente universelle et même multi-universelle, pluri-originaire, etc.. comme je l'ai déjà exprimé :
"Perso je parle d'une instance intelligente multi-universelle, ramifiée, non centralisée de structure, pluri-originelle, non centralisatrice, transversale, de laquelle tout esprit et conscience procèdent, en laquelle ils trouvent leur capacités et accèdent à d'autres, que tout esprit, toute conscience informe comme elle les informe aussi premièrement et en conséquence, collectrice de données, inspiratrice, média entre les esprits, coordinatrice, productrice d'idées [de schèmes informationnels], opératrice, investigatrice, prospectrice, innovatrice, régulatrice, etc..."
BenFis a écrit : 27 mars21, 01:04
Ce qui m’intéresse c’est
l’être. Je suis un
être lorsque je pense que je suis. Lors de mon sommeil, je suis incapable d'être, je le redeviens à mon réveil lorsque certaines fonctions cérébrales s'activent.
Tu ne te souviens pas de tout en conscience de veille, laquelle est une conscience ordinaire dont le contenu provient essentiellement du cerveau organique et de ses mémoires.
J'ai répondu plus en détails à cette question plus haut.
J'ajoute que durant certaines phases du sommeil l'esprit se déconnecte partiellement du corps pour faire une sorte de bilan ou rechercher des informations qui lui manque. Les conclusions ou réponses ainsi obtenues, sont ensuite envoyées sous formes de données décryptables par le cerveau et notamment parfois retranscrites partiellement sous formes de contenus oniriques le plus souvent.
BenFis a écrit : 27 mars21, 01:04
On peut donc constater de façon empirique que nous sommes des êtres quantiques. Sans plus d’informations, cela ne permet pas d’affirmer que l’être a une existence objective avant sa conception.
En effet, mais pour en faire une science et donc que cela devienne objectif, nous n'avons pas encore les bons paradigmes.
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