ronronladouceur a écrit : ↑12 juil.25, 10:21
Aussi la question n'est pas tant de situer le soi dans le cerveau, mais de comprendre qu' '' En neurosciences, la question du "soi" est complexe et fait l'objet de nombreuses recherches. [...]
(Gemini)
Attention de ne pas confondre le "sens du moi" ou
le "sens du soi" et le "soi réel", c'est-à-dire : le sujet participant conscient lui-même.
Gemini ne fait pas cette distinction.
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vic a écrit : ↑12 juil.25, 06:44
Je t'ai tout à fait expliqué pourquoi c'était une croyance de situer le soi dans le cerveau .
Aucun scientifique du reste ne situe le soi dans le cerveau , ni même les philosophes .
C'est un raccourci de la pensée qui ne tient pas longtemps la route .
estra2 a écrit : ↑12 juil.25, 20:49
Cite moi donc un seul spécialiste en neuro sciences affirmant que le "moi" ne se situe pas dans le cerveau.
A un moment il faut arrêter d'affirmer "tous les scientifiques" "aucun scientifique" en n'apportant absolument aucune preuve !
Voici une liste concise et non exhaustive de chercheurs reconnus dans le domaine des neurosciences et connus pour rejeter l’idée que la conscience phénoménale soit réductible à une simple activité neuronale localisable dans le cerveau :
David Chalmers – Philosophe de l’esprit, spécialiste de la conscience.
Christof Koch – Neuroscientifique, chercheur en conscience, associé à l’IIT.
Giulio Tononi – Neuroscientifique, concepteur de la théorie de l'information intégrée.
Raymond Tallis – Neurologue et philosophe, critique du réductionnisme.
Roger Penrose – Physicien et mathématicien, co-auteur de la théorie Orch-OR.
Stuart Hameroff – Anesthésiste et chercheur en conscience quantique.
Bernard Baars – Neuroscientifique cognitiviste, auteur de la Global Workspace Theory.
Thomas Nagel – Philosophe, connu pour ses critiques du physicalisme.
Evan Thompson – Philosophe et spécialiste des sciences cognitives, défenseur de l’approche enactive.
Francisco Varela – Neuroscientifique et phénoménologue, cofondateur de la neurophénoménologie.
Karl Popper – Philosophe des sciences, co-auteur d’une théorie interactionniste de l’esprit.
John Eccles – Neurophysiologiste, prix Nobel, défenseur d’un dualisme interactionniste.
Etc..
estra2 a écrit : ↑12 juil.25, 20:49
La meilleure preuve que cela a tout à voir avec le cerveau, c'est que le "moi" se construit, que l'enfant construit son identité faisant la différence entre lui, ses parents, son environnement.
Personne ne conteste le fait que les contenus de conscience sont liés à l'activité neuronale. La question est de savoir si la conscience phénoménale est réductible à cette dernière. Et sur ce point les avis divergent. D'où ce qui est nommé en neurosciences et en philosophie de l'esprit comme étant
"Le difficile problème de la conscience".