cesar a écrit :
Pauline, votre fidélité à l'Eglise catholique et ses enseignements est louable
Je ne suis pas particulièrement fidèle à des enseignements que je n'ai jamais reçus et je ne suis pas catholique.
cesar a écrit :
- Le fait d'ecouter la Parole de Dieu n'est pas specifique à Marie mais à nombre de ceux qui l'entourent.
Heureusement.
cesar a écrit :
D'ailleurs le mêmme evangeliste explique que Marie ne comprend pas grand chose à ce que fait son fils.
Elle n'est manifestement pas la seule.
cesar a écrit :
Si Jesus a voulu citer Marie comme etant fidele à la Parole, c'est clairement par opposition au lien filial que mentionnait la femme.
En effet, si Marie n'avait à se prévaloir que son état-civil on ne la prétendrait pas bienheureuse.
cesar a écrit :
Si réellement Marie symbolisait la fidélité aux ecritures, il a fallu attendre des siecles abvant que l'Eglise s'en rende compte, aucun des apotres ne la signalant dans leur enseignement comme modele en la matiere.
Marie est un exemple de fidélité à la Parole de D-ieu, béni soit-Il.
Et ce n'est sûrement pas pour des questions de pension alimentaire si le disciple que Jésus aimait est devenu le fils spirituel de Marie. Et nous à sa suite.
A-t-il vraiment fallu des siècles pour s'en rendre compte ?
Alors pourquoi les Nestoriens d'Assyrie prient-ils Marie ?
cesar a écrit :
c'est Jesus qui montre clairement qu'il ne faut pas la mettre en avant, mais sa vraie mère l'Eglise.
Si Jésus voulait mettre en avant l'Église il n'en aurait pas parlé si peu, trois fois seulement dont deux fois où elle ne désigne sans doute qu'une assemblée de fidèles.
cesar a écrit :
mais sa vraie mère l'Eglise.
L'Église est la vraie mère de qui ?
cesar a écrit :
quoi d'autre alors, puisque les evangiles ne lui donnent aucun rôle autre(excepté d'être accueilli par l'ami de Jesus, Jean et d' ecouter les paroles de son fils) et que les apotres ne nous enseignent rien de particulier.
Remettons dans l'ordre, voulez-vous : Le Seigneur fait de Marie la mère de saint Jean et Il fait de saint Jean le fils de Marie, et c'est seulement pour cela qu'il la reçoit chez lui.
Les Écritures nous enseignent néanmoins que Marie a été choisie par D-ieu, béni soit-Il, pour accueillir l'incarnation du Verbe. Pour vous ceci n'a sans doute rien de très original.
Elles nous apprennent que c'est à son initiative que se réalise le premier miracle du Sauveur, et ce n'est pas pour rien si c'est à l'occasion d'un mariage et qu'il s'agit de vin qui manquait.
Là encore rien de particulier.
Le saint évangéliste Luc cite quelques hommages que vous allez trouver très ordinaires :
Je te salue, toi qui as été reçue en grâce ;
le Seigneur est avec toi ;
tu es bénie entre les femmes...
Marie, ne crains point, car tu as trouvé grâce devant Dieu.
Tu es bénie entre les femmes
Et voici désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Il témoigne encore du fait qu'elle est toujours restée près de son fils, qu'elle garde toutes choses en son coeur, et qu'elle est la seule femme au pied de la croix alors que saint Pierre a renié trois fois le Seigneur et que les autres femmes restent à distance. C'est la seule femme nommée parmi les plus assidus à la prière entre l'Ascension et la Pentecôte.
Vraiment c'est très ordinaire...
Mais sachez que cela ne me dérange nullement de demander son intercession à une personne très ordinaire, je ne fais pas de Marie une déesse, je l'accepte telle qu'elle est c'est à dire comme la mère spirituelle que notre doux Seigneur et Sauveur Jésus Christ m'a donnée. C'est pourquoi je la reçois chez moi.
En effet, Marie est une femme comme moi à ceci près qu'elle a vécu dans l'humilité une intimité toute particulière avec le Seigneur et qu'une dernière parole du Christ lui accorde un statut particulier.
À un moment tragique où aucune parole ne peut être bavardage, avec une grande solennité, l'Incarnation du Verbe de D-ieu élève Marie à la dignité de mère de tous les croyants, de tous ceux qui se tiennent au pied de la croix au contraire de ces apôtres trouillards.
À ce titre elle constitue un modèle : À sa suite, chacun de nous doit, sous la puissance du Saint Esprit, accueillir en son sein le Sauveur, le faire croître et le mettre au monde.
Mais je suppose que rien de tout ça ne se trouve dans les Saintes Écritures...