Estrabosor a écrit : ↑25 févr.24, 20:47
Bonjour à tous,
Mais non MLP, tout ça c'est mauvais, il faut rester au système antique et se fier uniquement au témoignage de Pierre ou Paul.
Les expertises medico légales, les recherches de traces ADN, d'empreintes, l'utilisation des données téléphoniques, caméra surveillance, les perquisitions etc. tout ça c'est le monde de Satan !
Tu oublies que les inquisiteurs TJ opèrent sous la direction de l'Esprit Saint, du Grand Enquéteur, donc pas d'erreur possible.
Tiens, d'ailleurs, comment se fait-il qu'il y ait besoin de deux témoins alors que le plus grand témoin qui soit guide les anciens ?
Au passage, curieux que les anges guident les TJ vers une personne qui cherche Dieu mais ne guident pas les TJ vers la victime pour la protéger.....
Allez, un petit exemple parmi tant d'autres, malheureusement, du problème de ne s'appuyer que sur des témoignages :
Après avoir passé 25 ans en prison pour viol, Jerry Miller a été innocenté lundi 24 avril, grâce à une analyse ADN.........
Reconnu coupable de viol, de vol et d'enlèvement avec circonstances aggravantes, identifié par des témoins, Jerry Miller avait été condamné à 45 ans de prison, bien que clamant son innocence.
https://www.nouvelobs.com/monde/2007042 ... l-adn.html
Rappelons à Estra, qui semble un peu perdu, que nous parlons des CDR, comités de discipline religieuse des témoins de Jéhovah, qui ne disposent pas de laboratoires d'analyse d'ADN, du fichier des empreintes national, d'un droit à accéder aux fadettes, des autorisations d'obtenir les archives vidéos, et encore moins du droit de perquisitionner.
Et donc, les seuls moyens dont ils disposent, ce sont des témoignages ou des confessions.
Estra nous cite un exemple d'erreur judiciaire. Il ajoute donc, de lui même, un argument à la procédure des témoins de Jéhovah qui n'acceptent pas un seul témoignage même direct, mais en exigent au moins deux.
Jusqu'ici, nos amis, dont Estra, critiquaient la règle des 2 témoins en affirmant qu'elle permettait à des coupables de s'en sortir puisque 1 seul témoignage, celui de la victime "supposée ou non", et aucune preuve, mettaient fin à la procédure.
Maintenant Estra nous dit le contraire, pour lui, 2 témoins sans preuve, c'est pas assez, il faut absolument éviter les erreurs judiciaires.
C'est assez amusant de vous voir changer d'avis au fur et à mesure que la discussion progresse et que vous comprenez les choses.
Je rappelle donc quelques points.
Une victime dénonce 1 abus au CDR:
- 1) s'il n'y a pas d'autre témoin direct et s'il n'y a aucune preuve (confession, preuves matérielles,...) .alors rien en attendant.
2) s'il y a un autre témoin direct et aucune preuve alors vérification complète du témoignage et instruction de l'affaire si témoignage crédible.
3) s'il y a une preuve absolue (confession, preuve matérielle) alors instruction de l'affaire.
Le parti pris est clair : on fait tout pour éviter une erreur judiciaire quite à laisser un coupable impuni.
C'est clairement ce que souhaite Estra, pour lui, même 2 témoins c'est pas assez.
Il ne devrait donc pas s'émouvoir lorsqu'une victime, qui constitue le seul témoin de l'affaire, n'obtient pas la punition d'un vrai coupable, faute d'un autre témoin direct, et faute d'une seule preuve.
Dans un tel cas, si ce n'est déjà fait en parallèle, la victime se tournera vers la justice qui, elle seule, dispose des moyens techniques pour découvrir les preuves qui manquent. Nous parlons, évidemment, de faits criminels, et non pas d'actions comme le mensonge que la justice humaine ne traite pas.
Rappelons que le CDR n'a pas autorité pour obliger une victime à porter plainte ou à ne pas le faire, son unique rôle est de décider si la loi chrétienne a été bafouée. Quelque soit la décision du CDR, instruire ou non, punir ou non, la victime reste libre de la suite judiciaire qu'elle souhaite donner à son affaire en cas de faits criminels supposés.