Gilles a écrit : Il y a bien des choses que tu cites là :qui fond point parties de ce qu'ont attends part les Sacrements .ex:Mais je suis content une nouvelle fois en disant Ce qui confirmes que chez toi, tu pense que dépendant de l'époque: une époque Vaudois y a crus aux sacrements ,un autre époque Vaudois n'y a point cru (Sans pouvoir me dires de quel époque ,il s'agit ! Intéressante constatation ,c’est tout a ton honneur )Mais dis moi pourquoi le message d'un époque serais t'elle plus vraie qu'une autre époque ?
Les historiens catholiques et protestants ne sont pas d’accord sur l’origine des Vaudois. Les catholiques veulent faire croire que cette
"secte d’hérétiques", comme ils l’appellent, constituait un phénomène isolé qui apparut de façon soudaine à la fin du XIIe siècle, sous la conduite d’un Lyonnais du nom de Valdès ou Valdo. En prétendant que les Vaudois apparurent sur la scène médiévale de façon subite l’église catholique aimerait faire oublier que, bien avant Valdo, il y avait déjà chez elle des graines de mécontentement. On peut citer le cas de l’évêque Agobard de Lyon (779-840), qui s’insurgea contre le culte des images, contre la dédicace d’églises à des saints et contre la liturgie non conforme aux Saintes Écritures.
De l’autre côté des Alpes, à Turin, en Italie, l’évêque Claudius, un contemporain d’Agobard, adopta une attitude semblable. Il condamna les prières pour les saints, la vénération des reliques et de la croix, et rejeta la tradition ecclésiastique en général, l’accusant d’être contraire aux Écritures. Claudius de Turin fut appelé, au neuvième siècle, le
"premier réformateur protestant". Il mourut entre 827 et 839. Au XIe siècle, l’archidiacre Bérenger de Tours, qu’on dit avoir été l’un des plus grands théologiens de son époque, s’opposa au dogme de la transsubstantiation, affirmant que le pain et le vin utilisés pour commémorer la mort du Christ restent des emblèmes et ne se transforment pas miraculeusement en chair et en sang du Christ. Il soutint aussi la supériorité de la Bible sur la tradition. Bérenger fut excommunié pour hérésie en 1050.
Tout au début du XIIe siècle, deux grands dissidents apparurent en France. Ils se nommaient Pierre de Bruys et Henri de Lausanne. Le premier débuta comme prêtre dans les Alpes méridionales. Mais il ne tarda pas à quitter la prêtrise à cause de divergences de vues sur des doctrines aussi importantes que le baptême des enfants, la transsubstantiation, les prières pour les morts et l’adoration de la croix. Expulsé des diocèses des Alpes méridionales, il se mit à prêcher directement aux habitants du sud de la France et fit de nombreux disciples. Il périt sur le bûcher à Saint-Gilles, près d’Arles, en 1140.
L’œuvre de Pierre de Bruys fut reprise par Henri de Lausanne, aussi appelé Henri de Cluny. Dès 1101, ce moine avait commencé à critiquer hardiment la liturgie ecclésiastique, la corruption du clergé de son époque et le système hiérarchique. Il soutenait que la Bible était la seule règle en matière de foi et de culte. Henri de Lausanne commença à prêcher au Mans, dans l’ouest de la France. Expulsé, il continua son œuvre missionnaire dans le sud, où il finit par rencontrer Pierre de Bruys. En 1148, il fut arrêté et jeté en prison pour le restant de ses jours. Mais les idées de ces hommes se répandirent comme une traînée de poudre des Alpes méridionales à la Méditerranée et à travers tout le sud jusqu’au golfe de Gascogne. C'est dans ce contexte historique que les Vaudois sont entrés en scène !
Gilles a écrit :Le Parcelet change t'IL sa foi en fonction des époques ?.
Les pratiques de l'église catholique comme
le culte des images, la transsubstantiation, le baptême des nouveau-nés, le purgatoire, le culte de Marie, les prières pour les saints, la vénération de la croix et des reliques, la repentance sur le lit de mort, la confession aux prêtres, les messes pour les morts, les indulgences, le célibat des prêtres, ainsi que le mécontentement qui sévissait en son sein montrent qu'elle n'avait pas le soutien du paraclet et qu'elle ne l'avait jamais eu ! Quand à Valdo, il chargea Étienne d’Anse et Bernard Ydros, de traduire les Évangiles et d’autres livres de la Bible dans la langue qui se parlait couramment en Provence et dans le Dauphiné. Puis il se mit à étudier la Parole de Dieu et à prêcher dans les rues de Lyon pour inviter les gens à un réveil spirituel et à un retour au christianisme simple des Écritures. Valdo et ses compagnons furent excommuniés en 1184 par le pape Lucius III, et l’évêque de Lyon les expulsa de son diocèse.
Nombre d’entre eux périrent lors de la terrible croisade que le pape Innocent III décréta en 1209 contre les Albigeois du sud de la France. D’autres Vaudois furent torturés et tués par la redoutable Inquisition qui commença dans le midi de la France en 1229. Quelques-uns réussirent à fuir dans d’autres pays, et beaucoup se réfugièrent dans les hautes vallées des Alpes françaises et italiennes qui abritèrent des communautés vaudoises pendant plusieurs centaines d’années.
Gilles a écrit :Et toi qu'elles ont été les arguments de foi d'une époque Vaudois qui dois prédominés sur une autre époque Vaudois
Bien qu’accusés d’être des “hérétiques”, les premiers Vaudois furent en fait des hommes profondément épris de vérité et des pionniers de la traduction de la Bible, de son enseignement et du mode de vie chrétien dans toute sa simplicité. Bien sûr, ils n'ont pas rompu avec toutes les fausses doctrines de la religion catholique babylonienne, mais ils ont manifestement conformé leur vie à ce qu’ils connaissaient de la Parole de Dieu. Beaucoup étaient prêts à mourir plutôt que d’abjurer leur foi.
Gilles a écrit :Et toi qu'elles ont été les arguments de foi d'une époque Vaudois qui dois prédominés sur une autre époque Vaudois.
Malheureusement, avec le temps, nombre des doctrines bibliques que les Vaudois et d’autres avaient découvertes par la lecture de la Bible furent abandonnées. Au début du XVIe siècle, les Vaudois furent absorbés par la Réforme protestante.
Gilles a écrit :A date je pense que ta fait allusion a eux (Vaudois) en croyant penser trouvez en eux un lien Apostolique qui remonterais jusqu’au Seigneur !
Un hypothétique lien apostolique n'est pas le critère pour prouver qu'on appartient bien à la vraie église du Christ (2Thessaloniciens 2:1 à 4) ! Ton église soit-disant apostolique est issue de concessions et de compromis avec l'empire Romain qui ont été jusqu'à l'appropriation par l'évèque de Rome du titre païen de
Pontifex Maximus jusque là détenu par les empereurs Romains !